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Scolarité et troubles intellectuels et cognitifs Une personne présentant des troubles intellectuels ou cognitifs se heurte à des problèmes de réflexion et de conceptualisation, et éprouve des difficultés à s’exprimer. Quelle qu'en soit l’origine, la personne en situation de handicap intellectuel peut avoir besoin d’un soutien et d’un accompagnement adaptés pour l’aider à mieux communiquer avec les autres et développer sa personnalité. Des causes variéesL'enfant présentant des troubles intellectuels ou cognitifs est désorienté devant une situation nouvelle et se trouve souvent en difficulté pour s’adapter. Il peut présenter des troubles émotionnels comme l’instabilité, l’excitation ou l’hyperémotivité. Les causes sont variées accidents de la vie, problèmes neurologiques, anomalies chromosomiques ou maladies causes fréquentes La trisomie 21, liée à une anomalie chromosomique, peut provoquer des malformations physiques, des troubles du métabolisme et des retards dans le développement intellectuel. Elle concerne filles et garçons dans les mêmes proportions, et atteint environ 1 enfant sur 2 000 naissances. De léger à sévère, la déficit intellectuel varie d’un individu à l'autre. Actuellement, il s'agit en général d'un déficit intellectuel syndrome de l'X fragile, associé à une mutation sur le chromosome X, est caractérisé par un déficit intellectuel et a surtout des répercussions sur le comportement hyperactivité, troubles de l’attention, fuite du regard, colères fréquentes et sautes d’humeur. Ce syndrome atteint 1 garçon sur 5 000 et 1 fille sur 9 000.
Protectionjuridique et accompagnement social. Les personnes handicapées peuvent avoir besoin d’un tiers pour s’occuper de la gestion de leur argent, de leur patrimoine et des prestations sociales qu’elles reçoivent. Les différents modes de prise en charge de la protection des personnes vulnérables sont les suivants :
Si un parent ou un proche souffre d’une importante perte d’autonomie, peut-être ne peut-il plus prendre ou exprimer certaines décisions tout seul. Dans ce cas, vous pouvez demander la mise en place d’une tutelle. En quoi consiste la tutelle ? La mise sous tutelle est une mesure de protection juridique. Le plus souvent, elle concerne soit des personnes souffrant de handicaps physiques ou mentaux importants, soit des personnes âgées en totale perte d’autonomie. Le tuteur ou la tutrice représente la personne protégée dans les actes de la vie courante, prend certaines décisions pour elle, et veille sur ses intérêts et sa sécurité. 💡 Bon à savoir il existe des solutions innovantes pour compenser la perte d’autonomie C’est le cas de LiNote qui redonne de l’autonomie aux personnes âgées avec – un agenda qui affiche les événements importants de la journée ou de la semaine un rendez-vous, l’arrivée de l’aide-ménagère, etc., – des rappels qui sonnent au bon moment pour ne rien oublier comme de prendre ses médicaments, de sortir la poubelle, etc. – une horloge avec date et période de la journée pour toujours savoir quel jour nous sommes. Pour en savoir plus Quels sont les effets de la tutelle ? Voici quelques exemples de choses que peut gérer un tuteur Tous les actes administratifs courants Demande de carte d’identité, déclarations aux impôts, gestion du logement, etc. Notons en revanche que le tuteur ne peut pas voter pour la personne, ni même recevoir sa procuration. Gestion du patrimoine Le tuteur peut percevoir les revenus de la personne qu’il protège, et prendre pour elle toutes les décisions en rapport avec son argent. Le tuteur gère son patrimoine et ses comptes, sous la supervision du juge des tutelles. Gestion du testament et des donations La personne sous tutelle peut, si elle le veut et si elle en est capable, gérer seule son testament. Mais avec l’autorisation du juge, son tuteur peut s’en occuper pour elle. Il en va de même pour les dons. Dans la pratique, l’application d’une tutelle n’est pas figée. C’est le juge des tutelles qui décide exactement quels droits de décision auront les tuteurs, et quelles libertés conservera la personne protégée. On parle dans certains cas de tutelle en savoir plus, vous pouvez vous informer sur Les obligations des tuteurs Les tuteurs et tutrices doivent régulièrement rendre des comptes au juge des tutelles afin que ce dernier puisse voir qu’ils remplissent leur rôle en toute honnêteté et responsabilité. Pour cela, ils sont soumis à deux obligations faire un inventaire de tous les biens de la personne sous tutelle dans les 3 mois après leur désignation faire un compte rendu de leur gestion financière et patrimoniale une fois par an et l’accompagner de toutes les pièces justificatives nécessaires Les tuteurs doivent aussi prévenir les organismes auprès desquels ils interviendront au nom de la personne mise sous tutelle banques et assurances par exemple. 💡 Documents à télécharger par les tuteursRetrouvez dans ce document PDF les modèles de courrier pour – L’inventaire patrimonial et – Le compte rendu de la gestion financière et – Avertir la banque de la mise sous tutelle et – Avertir tout autres organismes comme les Impôt, mutuelles, fournisseur d’électricité… – Avertir le juge du tribunal d’instance en cas de vente du logement ou de résiliation du bail Combien coûte une mise sous tutelle ? Pour effectuer une demande de mise sous tutelle, il est obligatoire de présenter un certificat médical circonstancié. Ce certificat médical coûte 192€. Si je juge des tutelle désigne un tuteur professionnel pour représenter la personne âgée, une participation financière pourra lui être demandée en fonction de ses revenus. Pour en savoir plus sur ce point Rémunération d’un tuteur familial Une indemnisation peut être décidée pour les tuteurs non professionnels. Cela s’applique en général lorsque le patrimoine de la personne sous tutelle est important, ou en fonction d’une complexité toute particulière du rôle de tuteur. Le montant de cette indemnité est fixé par le juge ou le conseil de famille voir ci-dessous, et est à la charge de la personne sous tutelle. Le conseil de famille dans le cadre de la mise sous tutelle Le conseil de famille est généralement envisagé lorsque le patrimoine de la personne est particulièrement important. C’est le juge qui décide de la création d’un conseil de famille, mais les proches peuvent en faire la demande. Il s’agit d’une réunion composée de 4 à 6 proches de la personne mise sous tutelle. Sauf exception, le juge des tutelles préside la réunion. Le but du conseil de famille dans le cadre de la mise sous tutelle est de parvenir à une entente commune au sujet des décisions prises pour la personne à protéger. Son rôle est donc d’autoriser ou non le tuteur à prendre telle ou telle décision. Pour cette raison, le tuteur peut bien sûr être présent lors du conseil de famille, mais il ne peut pas voter. Pour en savoir plus, vous pouvez lire le décret officiel sur Legifrance. Demande de mise sous tutelle qui peut devenir tuteur ? Qui peut être nommé tuteur ? Cas 1 la personne à protéger nomme un tuteur En principe, c’est la personne à protéger qui indique au juge des tutelles par qui elle souhaite être protégée. Le juge doit accepter cette demande si la personne nommée accepte cette mission de protectiona plus de 18 ansest suffisamment disponible pour réellement protéger cette personne Cas 2 le juge désigne le tuteur Si la personne à protéger ne désigne pas quelqu’un parce qu’elle n’est pas en mesure de le faire ou parce qu’elle ne souhaite pas le faire, le juge désignera en priorité Un époux, un partenaire de PACS ou un concubin sauf s’il n’y a plus de vie commune ou en cas de problème avéré, comme par exemple des problèmes de violence conjugaleUn parent enfant, frère, soeur, cousin…, un parent par alliance beau-frère, belle-soeur, belle-mère… ou une personne qui réside avec la personne à protégerUn ami proche personne avec qui la personne à protéger entretient des liens étroits et stables Cas 3 aucun proche ne souhaite être tuteur Si aucune de ces personnes ne peut ou ne veut assurer cette protection, le juge des tutelles désignera un professionnel un mandataire judiciaire à la protection des majeurs. Note le juge peut nommer 2 tuteurs qui auront chacun un rôle différent – Une personne chargée de la protection de la personne ex refuser ou autoriser qu’elle se marie – Une autre personne chargée de la gestion de son patrimoine ex remplir ses déclarations fiscalesCes deux personnes peuvent être deux proches de la personne à protéger, ou un proche et un mandataire judiciaire. Source Qui peut faire une demande de mise sous tutelle ? Les proches Vous pouvez faire une demande de mise sous tutelle si vous êtes la personne à protégervous vivez avec la personne à protégervous êtes un membre de sa famille directe enfant, frère, soeur, parent, cousin, êtes un membre de sa famille par alliance beau-frère, belle-soeur, belle-mère, beau-père, entretenez des liens étroits et stables avec cette personne ami de longue date, voisin proche, etc. Note vous pouvez faire une demande de mise sous tutelle même si ce n’est pas vous qui allez assurer le rôle de tuteur. Les professionnels Les professionnels peuvent aussi faire cette demande médecin traitant, directeur d’établissement de santé, assistant social, etc. Comment faire une demande de mise sous tutelle ? 1 – Le formulaire Vous devez télécharger puis remplir ce formulaire, qui fera office de lettre type de demande de mise sous tutelle 2 – Le certificat médical circonstancié Le certificat médical circonstancié est une pièce indispensable du dossier il sert à justifier l’altération des facultés de la personne. Ce certificat médical circonstancié coûte 192€ et des frais de déplacement peuvent s’ajouter. Qui peut faire un certificat médical circonstancié ? Ce certificat ne peut pas être délivré par le médecin traitant, mais uniquement par un médecin reconnu par le Procureur de la République. Vous devez contacter le tribunal dont dépend la personne à protéger. Il vous donnera la liste des médecins autorisés à en délivrer un. Source 3 – Les pièces justificatives En plus du formulaire et du certificat médical circonstancié, vous devez fournir les documents suivants Concernant la personne à protéger Une copie recto-verso de sa pièce d’identitéLa copie intégrale de son acte de naissance datée de mois de 3 moisLa liste des faits qui indiquent la nécessité de mettre en place une tutelle niveau d’autonomie, capacité à s’organiser seule dans la vie quotidienne, à accomplir des démarches administratives, à gérer son budget seule, etc. Concernant la personne qui fait la démarche de demande de mise sous tutelle Une copie recto-verso de sa pièce d’identitéSi cette personne est un membre de sa famille une copie d’un justificatif de lien de parenté livret de famille, contrat de mariage, contrat de PACS, etc. Concernant la personne désireuse de devenir tuteur La personne qui souhaite devenir tuteur peut être différente de celle qui fait la démarche de demande de mise sous tutelle. Une copie recto-verso de sa pièce d’identitéUne copie d’un justificatif de domicileUne lettre de tous les membres de la famille proche indiquant qu’ils acceptent que cette personne devienne tuteur Vente immobilièreSi une vente immobilière est prochainement prévue, le dossier doit également contenir au moins 2 avis de valeur de ce bien immobilier. 4 – L’envoi du dossier Le dossier complet doit être envoyé au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend la personne à protéger. Note Le juge des contentieux de la protection était autrefois appelé juge des tutelles ». Ce n’est plus le cas depuis le 1er janvier 2020, même si cette appellation reste encore largement utilisée. 5 – L’étude du dossier Le juge des tutelles analyse ensuite la requête et auditionne la personne à protéger ainsi que la personne qui a fait la demande. D’autres personnes peuvent aussi être rencontrées si besoin famille, ami, médecin traitant… Lors de cette audition, la personne à protéger peut être accompagnée par une personne de confiance ou un avocat. Dans certains cas, le juge peut aussi décider ne pas auditionner cette personne si le certificat médical indique qu’elle ne peut pas exprimer sa volonté ou que cette audition peut nuire à sa santé. Le juge doit ensuite informer la personne qui a fait la demande de sa décision mettre en place ou non la tutelle. 6 – Le jugement La nomination du tuteur se fait lors du jugement. Dans l’attente de ce jugement, le juge peut placer provisoirement la personne en sauvegarde de justice. Source Durée, renouvellement et fin de la tutelle La durée de la tutelle est fixée par le juge des tutelles. Sa durée maximale est de 5 ans lorsqu’une amélioration de l’état de santé de la personne est envisagée 10 ans lorsqu’il ne semble pas envisageable que son état de santé s’améliore Les personnes ayant initialement demandé la tutelle peuvent à tout moment demander au juge de réduire, mettre fin ou renforcer la tutelle. Elles peuvent aussi en demander le renouvellement lorsque celle-ci arrive à sa cela, elles doivent envoyer au juge une demande de réexamen grâce au formulaire cerfa n°14919. Notons que la demande de renouvellement de tutelle doit être envoyée avant la fin de la période prévue. Il est même conseillé de le faire au moins 4 mois avant cette date à cause des délais de traitement. La tutelle prend généralement fin quand elle n’est plus nécessaire car la personne a retrouvé ses capacités ou en cas de décèssa durée est arrivée à expirationelle est remplacée par une curatelle Peut-on refuser une mise sous tutelle ? Le refus de mise sous tutelle Le refus de tutelle peut prendre trois formes Cas 1 le juge refuse la tutelle Il arrive que le juge refuse la tutelle s’il ne la considère pas comme nécessaire, ou si les conditions ne lui semblent pas conformes. La personne ayant initialement demandé la tutelle peut faire appel de ce refus. Cas 2 la personne âgée refuse d’être placée sous tutelle La personne âgée a 15 jours après la notification de mise sous tutelle pour contester la décision du juge. Pour cela, elle doit envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception au lettre devra contenir L’identité de la personne visée par la tutelle nom, prénom et adresseL’objet de la demande explication du refus de tutelle Cas 3 les proches de la personne âgée contestent la mise sous tutelle Si le juge valide la tutelle, celle-ci peut être refusée par les proches de la personne âgée les personnes qui vivent avec elleles membres de sa famille directe enfant, frère, soeur, parent, cousin, membres de sa famille par alliance beau-frère, belle-soeur, belle-mère, beau-père, personnes qui entretiennent des liens étroits et stables avec la personne âgée ami de longue date, voisin proche, etc. Ce refus peut par exemple être motivé lorsqu’une demande de mise sous tutelle a été faite sans prévenir la cela, il faut envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception au tribunal dans les 15 jours suivant la notification de mise sous tutelle. Cette lettre devra comporter les éléments suivant L’identité de la personne qui exprime le refus de tutelle nom et prénom, adresse, nationalité, date et lieu de naissanceL’identité de la personne visée par la tutelle nom, prénom et adresseL’objet de la demande explication du refus de tutelle Mettre une personne sous tutelle sans son accord Il est possible de mettre une personne sous tutelle sans son accord, si le juge considère qu’elle n’est pas physiquement capable de s’exprimer, ou mentalement apte à comprendre les enjeux. Pour cela, il se reposera bien sûr sur le certificat médical circonstancié et sur l’étude du dossier. Si la question de la mise sous tutelle vous intéresse, nous vous invitons à visionner ce reportage que La Quotidienne lui a consacré
Etrehandicapé n'empêche pas de devenir parent. Ils racontent ce parcours parfois éprouvant dans un livre-DVD " Un parfum de victoire ". La parentalité des personnes handicapées reste un tabou ! - Prix OCIRP 2016
BTS ESFLe BTS ESF – Economie sociale et familiale s’effectue en deux ans après un bac de préférence. C’est un diplôme de niveau bac + 2 qui se prépare en formation initiale mais aussi en alternance dans des établissements publics et privés. C’est un diplôme d’Etat de niveau III délivré par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. AccueilBTS ESFEducateur spécialiséMémoire Educateur spécialiséDevenir parents d'un enfant handicapé De l'illusion de l'enfant idéal vers un travail de désillusion. À travers ce mémoire, j'ai tenté d'apporter un éclairage sur l'adaptation des parents au handicap de leur enfant. Il s'agit pour l'éducateur d'aider les parents à appréhender un enfant réel avec des besoins spécifiques. Dans un processus de désillusion de l'enfant idéal ceux-ci doivent pouvoir bénéficier d'une aide, d'un soutien tout en étant considérés comme des partenaires à part entière dans la prise en charge de leur enfant. M'intéresser à ce parcours que traversent les parents lors de l'annonce du handicap m'a permis de dégager des techniques, des outils afin de les accompagner au mieux. Un travail basé sur la relation d'aide et la connaissance du processus d'adaptation au handicap de l'enfant permet cet accompagnement efficient des parents. Ma réflexion m'a également amenée à resituer ce travail dans le cadre d'une équipe pluridisciplinaire qui s'appuie sur un projet personnalisé. Allier pratique et théorie m'a permis d'avoir un nouveau regard sur la prise en charge des enfants en SESSAD. J'ai ainsi pu questionner la pratique de l'éducateur, son rôle dans l'accompagnement de l'enfant et de sa famille. Licence Chacun des éléments constituant le site sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments. En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de Accepter le terme et la condition Connectez-vous pour télécharger ConnexionBTS ESFAbonnementRechercheDerniers Docs BTS ESFLes plus vus - BTS ESFLes plus téléchargés - BTS ESF
Nousavons reçu votre lettre par l’intermédiaire des Papillons blancs, et avons été sensibles à votre projet et à votre appel. Nous sommes donc tout à fait disposés à vous rencontrer pour décrire le parcours qui a mené notre fils Clément, 17
L’autisme et la puberté peuvent être une période très déroutante pour les enfants et les parents. Outre les changements hormonaux et corporels, l’adolescence s’accompagne de nombreux changements émotionnels et sociaux qui peuvent être particulièrement oppressants et difficiles pour les enfants atteints d’autisme. Les difficultés de communication, l’incapacité d’exprimer ses émotions et de comprendre les émotions des autres, les troubles sensoriels, la difficulté avec les transitions, la gestion insuffisante des impulsions et les problèmes d’autorégulation sont autant de luttes courantes pour les enfants autistes. Ces défis ont tendance à devenir plus évidents pendant l’adolescence et au-delà . Avec un peu de planification et de préparation, mais aussi beaucoup de patience et de compréhension, l’autisme et la puberté peuvent être gérés. Retrouvez nos conseils et idées pour aider à rendre cette transition de l’enfance à l’âge adulte plus facile pour vos enfants et pour vous, parents ! Ce que les parents doivent savoir… Ça ne sera pas facile À l’approche de la puberté, repensez à votre propre expérience d’adolescent. C’était assez compliqué, non ? Vos hormones faisaient rage, votre corps changeait et vous ressentiez probablement comme des montagnes russes émotionnelles la plupart du temps. Maintenant, imaginez ce que ce serait de vivre tous ces changements en tant que personne autiste qui trouve déjà le monde confus et bouleversant. La préparation de cette période est la clé Comme pour tout ce qui a trait à l’autisme, plus vous êtes préparé, mieux c’est. Prenez le temps de penser à cette période qu’est l’adolescence et d’envisager les conséquences de la puberté sur votre enfant, mettez en place des routines qui faciliteront les choses. Discutez avec vos médecins, thérapeutes et enseignants de votre enfant pour avoir des idées et mettre ainsi en place des stratégies d’adaptation. C’est dès à présent et le plus tôt possible qu’il faut commencer à préparer votre enfant aux changements dont il fera l’expérience ! Réfléchissez à toutes les tâches quotidiennes de votre enfant, à toutes ses habitudes et stratégies d’autorégulation, puis déterminez si ces comportements seront appropriés à mesure que votre enfant grandira. Se déshabiller en public, parler de sujets inappropriés, toucher les autres sont tous des exemples de comportements qui peuvent devenir problématiques au fil du temps. Plus tôt vous romprez avec ces habitudes, mieux ce sera. >> À lire 10 conseils pour parler de la puberté avec son enfant Il y aura des sautes d’humeur… Si votre enfant a des troubles du spectre de l’autisme et a déjà des problèmes d’humeur ou de comportement agressif, il est fort probable que vous constatiez une augmentation de ces comportements à l’adolescence. Ne paniquez pas si votre enfant régresse ! Rappelez-vous que bon nombre des comportements de votre enfant sont normaux et se dissiperont une fois que ses hormones auront été stabilisées. Les sensibilités sensorielles peuvent compliquer les choses Si votre enfant souffre de troubles du traitement sensoriel ou est sensible à certains stimuli, vous pouvez prévenir les différentes sensations qu’il pourra rencontrer lorsqu’il sera adolescent en l’exposant à différentes sensations bien avant la puberté afin de le préparer et d’éviter une surcharge sensorielle. Pour les garçons, envisagez d’acheter un rasoir sans lame pour jouer et laissez-les faire l’expérience de faire mousser leur visage avec de la crème à raser et de faire semblant de se raser. Les filles pourront également essayer des protège-slips fins, et progresser petit à petit vers des serviettes hygiéniques plus grandes et plus épaisses. >> À lire Ado et autisme, des vêtements pour se sentir bien ! Maintenir le dialogue Bien que cela puisse sembler gênant au début, il est important de maintenir un dialogue ouvert et honnête avec votre enfant. La puberté peut être extrêmement déroutante pour tous les enfants, encore plus pour un enfant avec des troubles du spectre de l’autisme. Il est très important que votre enfant puisse vous faire confiance et qu’il puisse vous poser des questions sans jugement. N’oubliez pas d’utiliser une terminologie appropriée et d’être très littéral dans ce que vous dites et expliquez. Lorsque vous discutez de la puberté avec votre enfant, il est important de le rassurer sur ces changements qui vont se produire et sur le fait qu’ils sont complètement normaux. Racontez à votre enfant certaines de vos propres expériences et comment vous les avez traitées. Essayez de les dire de façon simple et amusante. Cela est particulièrement important pour les enfants atteints en plus d’un trouble anxieux. >> À lire Adolescence et handicap, la puberté Lui écrire des scénarios sociaux Le but des scénarios sociaux est que l’enfant puisse s’entraîner à répéter un scénario précis afin qu’il soit prêt une fois que la situation décrite se produira. Cela peut être une excellente stratégie pour préparer votre enfant à cette période de puberté et pour définir avec lui les comportements appropriés ou non. Ayez des attentes claires avec votre enfant. Les personnes ayant des troubles du spectre de l’autisme ne peuvent pas toujours saisir les nuances des règles sociales. Leur fournir une liste de choses à éviter est souvent une option beaucoup plus simple pour tout le monde. Lui accorder plus d’autonomie et d’indépendance L’adolescence est une période au cours de laquelle les enfants commencent à repousser leurs limites. Quelle que soit la situation de votre enfant par rapport à ses amis, la réalité est qu’il doit établir une forme d’indépendance par rapport à ses parents. Soyez proactif et trouvez des moyens d’encourager et de faciliter l’indépendance autant que possible pour éviter les luttes de pouvoir. L’hygiène chez l’adolescent L’hygiène personnelle est généralement le domaine dans lequel les parents se débattent le plus, que les enfants aient des troubles du spectre de l’autisme ou pas, d’ailleurs. Que votre enfant cesse de prendre sa douche en raison de problèmes de traitement sensoriel ou parce qu’il ne voit pas le problème de ne pas se doucher, un manque d’hygiène peut vite devenir problématique une fois l’adolescence venue… Enseignez l’hygiène personnelle dès le plus jeune âge et utilisez des calendriers visuels pour vous assurer que votre enfant se souvient de se brosser les dents et de se doucher tous les jours. Pensez à utiliser les tableaux de récompense si nécessaire ! En ce qui concerne les filles, l’une des plus grandes craintes des parents est de savoir comment leurs adolescentes vont pouvoir gérer les périodes de menstruations. Cela peut être particulièrement difficile avec des enfants qui ont un retard mental, des problèmes d’hygiène personnelle, ou qui ont des retards moteurs. Pourquoi ne pas opter pour des sous-vêtements spécifiques ou ceux pour l’incontinence ? Le but est d’être créatif et de penser à d’autres moyens de relever les défis auxquels votre enfant est confronté pour rendre les choses plus faciles à gérer. >> À lire Autisme et handicap, la puberté chez les filles C’est votre enfant qui traverse une période difficile, pas vous On a souvent l’impression que l’autisme et la puberté sont plus difficiles pour les parents ou les personnes qui s’occupent de l’enfant, mais l’adolescence est encore pire pour celui qui la vit. Il est important de faire preuve de compassion dans cette période où votre enfant rencontre des difficultés. Nourrir l’estime de soi de votre enfant L’adolescence peut être une période très agitée pour tous les enfants, encore plus pour les enfants ayant des troubles du spectre de l’autisme. Les hormones et les changements corporels mis à part, l’adolescence est un moment où les différences entre les enfants deviennent plus apparentes. Votre enfant peut devenir plus conscient de sa différence et avoir de la difficulté à nouer et à entretenir des amitiés. Les enfants peuvent alors être cruels et, quelle que soit la difficulté de votre enfant, il est extrêmement important que vous créiez un environnement sûr où il puisse être lui-même. Bien que votre rôle soit avant tout d’être le parent de votre enfant, vous devez savoir quand vous devez être son ami. L’autisme peut être extrêmement déroutant et isolant. Avoir un parent qui le supporte chaque jour à la maison dans ses questionnements peut faire beaucoup pour que votre enfant se sente aimé et en sécurité. Rappelez à votre enfant ses points forts, encouragez-le à participer à des activités parascolaires avec des enfants qui partagent les mêmes idées. Éloignez-le donc de toute situation dans laquelle il n’est pas traité de manière équitable et donnez-lui toutes les cartes en main pour qu’il se construise positivement une estime de soi. Prendre soin de soi en tant que parents ! Prendre soin de soi n’est pas égoïste, c’est même nécessaire. Tous les parents ont besoin de pouvoir recharger leurs batteries de temps en temps, et lorsque votre enfant a un trouble neurodéveloppemental tel que l’autisme, c’est plus important que jamais. Lorsque vous prenez du temps pour vous, pour répondre à vos propres besoins émotionnels et physiques en priorité, vous êtes beaucoup plus présent, beaucoup plus patient pour gérer l’autisme de votre enfant et sa puberté ! Ce n’est pas seulement bénéfique pour vous, mais c’est surtout bénéfique pour ceux que vous aimez ! Des outils pour l’aider à aborder l’adolescence Idéomodule ado-adultes L’idéomodule ado-adulte est un outil de communication complet et magnétique dédié à répondre aux besoins et enjeux du quotidien des adolescents et des adultes. Pour créer des séquences et des scénarios sociaux, afficher l’horaire de la journée ou de la semaine… Idéal donc pour les adolescents et adultes, particulièrement ceux atteints d’un TSA Troubles du Spectre Autistique, déficience intellectuelle, ou tout autre difficulté langagière ou sociale. >> À découvrir aussi La séquence d’hygiène menstruelle avec Boardmaker Blobs des émotions et relations sociales Ces cartes explorent les émotions à travers des groupes de blobs en interaction. Des expressions faciales simples et un langage corporel codifié permettent des interprétations poussées de scènes très simples, mais extrêmement riches en sens servant de base pour la gestion des relations avec autrui. Socialement génial ! Être socialement génial, c’est très cool » ! Ce petit guide présente des trucs et astuces pour acquérir de l’assurance dans les relations sociales. Plusieurs chapitres la communication, les émotions, la collaboration, la gestion des conflits, l’affirmation de soi. Découvrez notre sélection pour les troubles du spectre de l’autisme Comment avez-vous ou comptez-vous aborder la puberté avec votre enfant autiste ? Allez-vous utilisez nos conseils ou avez-vous d’autre idées et supports pour leur en parler ? Dites-le nous en commentaires ! Publié le 4 juin 2019, mis à jour le 28 janvier 2022
Lincapacité d’avoir un repos réparateur est l’un des symptômes les plus fréquents. I ls comprennent différents extrêmes tels que l’insomnie ou la sensation de sommeil continu. Ils peuvent aussi se manifester par le somnambulisme ou des cauchemars. Certaines phobies peuvent être des signes de maladie mentale. Parmi les symptômes de la maladie mentale,
06 juin 2016 La définition du handicap mental source UNAPEI L’expression handicap mental » qualifie à la fois une déficience intellectuelle et les conséquences qu’elle entraîne au quotidien. Le handicap mental se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication, de décision… Ces difficultés doivent être compensées par un accompagnement humain, permanent et évolutif, adapté à l’état et à la situation de la personne. C’est à la solidarité collective qu’il appartient de reconnaître et de garantir cette compensation. La personne handicapée, à la fois ordinaire et singulière Une personne handicapée mentale est un individu à part entière, une personne à la fois ordinaire et singulière. Elle est ordinaire parce qu’elle connait les mêmes besoins que tout le monde, parce qu’elle dispose des mêmes droits que tous et qu’elle accomplit les mêmes devoirs. Elle est singulière parce qu’elle est confrontée à plus de difficultés que les autres personnes du fait de son handicap. Différence entre handicap mental » et psychique » Le handicap mental est la conséquence d’une déficience intellectuelle. La personne en situation de handicap mental éprouve des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication et de décision. Elle ne peut pas être soignée mais son handicap peut être compensé par un environnement aménagé et un accompagnement humain adaptés à son état et à sa situation. Le handicap psychique est, quant à lui, la conséquence d’une maladie mentale. Comme le définit l’UNAFAM, la personne malade mentale est un individu qui souffre de troubles d’origines diverses qui entachent son mode de comportement d’une façon momentanée ou durable et inégalement grave ». Le handicap psychique n’affecte pas directement les capacités intellectuelles mais plutôt leur mise en œuvre. Il est toujours associé à des soins et ses manifestations sont variables dans le temps. Quelques chiffres La France compte aujourd’hui 3,5 millions de personnes handicapées. Parmi elles, 2 millions sont porteuses d’un handicap sévère. 700 000 d’entre elles se trouvent en situation de handicap mental, ce qui représente 20 % des personnes handicapées. Chaque année, entre 6 000 et 8 000 enfants naissent avec un handicap mental.
TÉMOIGNAGES- Léa, Alix, Paul et Agathe ont tous les quatre un point commun : ils ont grandi avec un frère ou une sœur en situation de handicap. Pour la nuit du handicap ce 12 juin, ils nous
Le combat de tous DEFINITION & ORIGINES DU HANDICAP MENTAL Le handicap mental est souvent associé à la trisomie 21 qui est repérable et bien identifiée du grand public. Cependant, il recouvre des situations individuelles spécifiques et des pathologies multiples. En effet, le handicap mental n’est pas toujours visible de prime abord et peut ne se révéler que lorsque l’on entre en communication avec la personne concernée. Ses origines peuvent être d’ordre génétique, congénital, accidentel… Le handicap mental, même s’il est souvent acquis dès la naissance ou la petite enfance, peut survenir dans d’autres circonstances, par exemple à la suite d’une maladie ou d’un accident. Les origines du handicap Elles sont diverses A la conception maladies génétiques, aberrations chromosomiques ; Pendant la grossesse radiation ionisante, virus, médicaments, parasites, alcool… ; A la naissance souffrance cérébrale du nouveau-né, prématurité ; Après la naissance maladies infectieuses, virales ou métaboliques, intoxications, traumatismes crâniens accidents du travail ou de la route…, maladie psychiatrique. CHIFFRES & FAITS Aujourd’hui, la France compte 3, 5 millions de personnes handicapées. Parmi elles, 2 millions sont porteuses d’un handicap sévère. 700 000 d’entre elles se trouvent en situation de handicap mental. Source UNAPEI SYMPTÔMES & CONSÉQUENCES DU HANDICAP MENTAL S’informer pour améliorer la connaissance et combattre les idées reçues. Le handicap mental, quelle qu’en soit l’origine, vient réduire les facultés intellectuelles du sujet, sa compréhension, ses apprentissages, son jugement, son attention, sa capacité à décider. Il limite l’autonomie de la personne et modifie ses relations aux autres. Faire connaître le handicap mental, c’est faire dépasser les a priori qui s’y attachent parce que la connaissance chasse la peur. 700 000 personnes en France se trouvent en situation de handicap mental PRISE EN CHARGE & ACCOMPAGNEMENT au sein des Maisons Perce-Neige Une grande diversité de handicaps Les Maisons Perce-Neige accueillent des personnes présentant une grande diversité de handicaps, tant par leurs déclinaisons que par leurs causes. Cette population semble assez conforme aux normes nationales. Ainsi, sur une étude réalisée par nos services, nous dénombrons dans nos établissements 92% de handicaps congénitaux et de la petite enfance on distingue les anomalies chromosomiques par ex trisomie 21, des maladies génétiques considérées comme héréditaires par ex X fragile, deuxième cause génétique en importance après la trisomie. La liste est longue, les pathologies diverses et certains handicaps restent non identifiés. 8% de handicap acquis au cours de la vie, à la suite d’une maladie infectieuse, métabolique, accident vasculaire cérébral, ou encore tentative de suicide ou accident. Des complications associées Dans un cas comme dans l’autre, certains troubles ou pathologies viennent compliquer le handicap ; c’est le cas de l’épilepsie, qui concerne 22% des handicaps de l’enfance et congénitaux, et 7% des handicaps survenus au cours de la vie. Une autre complication naît de l’intrication de troubles psychiques ou du comportement avec le handicap mental, comme dans le handicap psychique ou les troubles envahissants du développement ou l’autisme. Enfin, des difficultés motrices ou psychomotrices peuvent être associées, là encore à des degrés très divers qui vont de la simple gêne au polyhandicap sévère. La vie quotidienne Le handicap est plus ou moins sévère en fonction des individus. Les personnes accueillies au sein des Maisons Perce-Neige sont pour l’ensemble reconnues inaptes au travail et ceci même au sein d’un milieu protégé du type ESAT Etablissement et Service d’Aide par le Travail. Un nécessaire accompagnement quotidien Elles ont besoin d’un accompagnement quotidien tout au long de leur vie afin de leur permettre de progresser vers le plus d’autonomie possible et d’empêcher que le handicap ne prenne le dessus faute de stimulation. Pour d’autres, le handicap est tel que les personnes ont besoin d’être assistées pour les actes les plus simples de la vie quotidienne la toilette, la prise de repas….. Prise en charge Perce-Neige Nos établissements assurent une prise en charge en internat 365 jours par an. Les résidents qui le souhaitent ont toutefois la possibilité de passer des week-ends ou des vacances en famille Les accompagner jusqu’au bout de leur vie Une augmentation de l’espérance de vie des personnes handicapées Si l’augmentation de l’espérance de vie est au cœur des enjeux de notre société, elle concerne également les personnes handicapées. Depuis le début du XXème siècle, les personnes handicapées mentales ont gagné entre 30 et 40 ans d’espérance de vie. Il n’est pas rare de voir des personnes handicapées fêter leur 70ème anniversaire. Une prise en charge à adapter aux personnes vieillissantes Des actions de prévention doivent être menées pour freiner la perte des acquis et favoriser le maintien de la motricité, de la vision ou de l’audition. Il existe également des personnes handicapées mentales en situation de vieillissement précoce lié à une pathologie génétique. Dans tous les cas il s’agit de prévenir le risque de sur handicap, conséquence possible du vieillissement. 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avoir un handicap mental et devenir parent