Nayons pas peur d'être les témoins de la Volonté de Dieu sur la famille ! N'ayons pas peur d'être les témoins de la Volonté de Dieu sur la famille ! Une famille religieuse au service de l'Eglise pour l'éducation des cœurs. F amille M issionnaire de N otre-D ame. fr. keyboard_arrow_up. en es de it pt. search. close. search. Save. Qui sommes-nous ?
Article réservé aux abonnés Devant le Congrès, M. Mitterrand a notamment déclaré " Aujourd'hui, deux grands systèmes, à l'Est et à l'Ouest, continuent de se faire face, tandis que les deux tiers de l'humanité s'efforcent de rompre les enchaînements maléfiques du sous-développement. Dans ce monde, où votre pays joue le rôle majeur, personne - ami ou adversaire - ne peut agir sans tenir compte des États-Unis d'Amérique. Cette puissance confère à vos décisions une importance, une résonance qui donnent la mesure de votre responsabilité dans les affaires de la planète. " La position de la France est claire vous le savez, avec votre pays, comme avec quatorze autres, nous avons constitué l'alliance atlantique. Au sein de cette alliance défensive, la France poursuit sa propre politique de défense, comprise et soutenue par une large majorité de Françaises et de Français. Entre pays libres, une alliance suppose sincérité, franchise, consultation permanente, mais aussi acceptation de points de vue différents. C'est en restant eux-mêmes que les États-Unis et la France se comprennent et se respectent. L'essentiel est que nos deux pays puissent compter l'un sur l'autre. " L'alliance ayant son domaine précis, chacun d'entre nous détermine la nature de ses relations avec les pays de l'Est. Je pense souvent que, sans être l'explication de tout, la géographie détermine l'histoire et que, finalement, celle-ci, pour se faire, doit passer par les mêmes chemins. Regardez la carte de l'Europe et vous verrez où nous sommes, la Russie et la France, voisines de continent, séparées par une distance qui s'amenuise à la vitesse d'un siècle pressé, tandis que les mœurs et les systèmes font semblant de ne plus bouger. Je répète, en toute occasion, que la première garantie de la paix est dans l'équilibre des forces. Voilà pourquoi nous nous montrons si attachés au maintien de cet équilibre dans cette même Europe. Voilà pourquoi, lorsqu'il nous paraît rompu, comme ce fut le cas récemment avec les fusées atomiques à portée intermédiaire, nous mettons tout en œuvre, dans le langage comme dans l'action. Mais, en même temps, restons disponibles. N'ayons pas peur de dialoguer avec l'Union soviétique, dès lors que les bases et les finalités de ces échanges sont nettement et durablement définies. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Almora- N'AYONS PAS PEUR DE MOURIR (NE) - Livre - livre ou ebook sur la spiritualité, la religion, le bouddhisme, le yoga Le 22 octobre 1978, Jean-Paul II débutait son ministère en prononçant cette exclamation inoubliable, un signe de foi et de courage. Selon le postulateur de sa cause en canonisation, en ces temps de pandémie, ces mots résonnent avec une force nouvelle. Orazio Coclite et Alessandro De Carolis – Cité du Vatican Le monde actuel, blessé par la Covid-19, a perdu une grande partie de ses certitudes. La tentation, ces temps-ci, est de trouver des solutions en ordre dispersé, c'est pourquoi - dès les premières heures de la pandémie, le Pape François a invité la communauté internationale à ne pas se désintégrer, en insistant sur le fait que l’on ne se sauve pas seul, mais ensemble», une considération qui revient dans de nombreux discours même de haut niveau. À un autre moment de l'histoire, la voix d'un autre pape a connu un sort similaire. Il y a 42 ans, le 22 octobre 1978, devant des milliers de visages qui se tournaient vers lui depuis le parvis de la place Saint-Pierre, Jean-Paul II a commencé son pontificat en s'exclamant soudain N'ayez pas peur ! Ouvrez, en effet, grandes les portes au Christ !». Une incitation à se confier à un plus grand pouvoir salvateur», à une époque de murs et de systèmes opposés. Maintenant que le mur à abattre est l'infiniment petit d'un virus, l'appel de Karol Wojtyla résonne intact dans sa pertinence. C'est ce qu'explique à Vatican News le postulateur de la cause de canonisation de saint Jean-Paul II, Mgr Slawomir Oder R. - Me revient à l’esprit une phrase que j’ai trouvée dans ses écrits, qui remonte au tout début de son pontificat, quand il retrace son histoire, il conclut en affirmant Debitor factus sum», Je suis devenu débiteur», et pour moi cela est aussi une clé pour interpréter ce qu’est le phénomène de Jean-Paul II il paie de sa vie la dette d'amour, en particulier qu’il a envers le Christ. Et pour cette raison les mots Ouvrez, ouvrez en grand les portes au Christ» ont une valeur programmatique à cette époque, mais ils restent valables encore aujourd'hui. Tout comme la vie de Jean-Paul II consistait à payer sa dette envers Dieu pour son amour, nous, aujourd'hui, en acceptant son invitation, nous pouvons en quelque sorte faire notre part en payant notre dette vis-à-vis de ce pape et de la période que nous traversons. Si aujourd'hui, même dans le contexte du monde frappé par la pandémie, nous avons recours au Christ, nous pouvons aussi ouvrir nos cœurs et nos esprits, nos consciences -ouvrir les systèmes politiques, économiques, étatiques, culturels, les vastes domaines dans lesquels l'homme agit- au message chrétien. Jean-Paul II a fait preuve d'une grande force quel témoignage nous a-t-il laissé dans sa façon de vivre la maladie ? R. - Je pense qu’il nous reste à tous une image forte, celle qu’il nous a laissée justement à la fin de ses jours, le denier Vendredi Saint. On se souvient de ce tournage pour la télévision de sa participation à son dernier Chemin de croix au Colisée. Il n’était plus présent physiquement parmi les pèlerins, mais dans sa chapelle enserrant la croix de ses mains. Pour lui, la croix était une clé de lecture des douleurs humaines, une clé ouvrait les portes de l’espérance. Jean-Paul II a été un protagoniste de l'histoire. Je ne me souviens pas qui affirme que chacun apporte sa contribution, qui avec une virgule qui avec un chapitre, mais il me semble que celle de Wojtyla vaut plus qu'un livre... Ce ne fait aucun doute. Nous avons été témoins de véritables changements d'époque, ayant certainement des racines très lointaines. L’élection de Jean-Paul II a été un élément, cet homme qui venait d'un pays lointain, de Pologne, au-delà du rideau de fer. Soudain, avec lui, il a fallu prendre conscience de l'existence de l'Europe de l'Est. Mais bien qu'il ait été un protagoniste avec ses mots, ses paroles d’encouragement, il était extrêmement humble. Quand on lui a fait remarquer que c'était lui qui avait fait tomber le communisme, il le niait très clairement. Il disait que c'était l’œuvre de la Divine Providence, qui s’était servi aussi de lui. Jean-Paul II est un homme qui a accompagné tous ces processus historiques par sa prière tout d'abord, mais ensuite par sa parole, par son enseignement, par le témoignage de son courage et par des gestes prophétiques. Jean-Paul II nous a appris à ne pas nous résigner à la médiocrité, mais à vivre la plénitude de notre vie de manière à faire d’elle un véritable chef-d'œuvre. Jean-Paul II dans la Vallée des temples en Sicile en 1993

Aucunsoucis, c’est tout à fait normal ! Ne résistez pas à vos pensées, laissez les juste aller et venir, et concentrez vous bien sur votre respiration. 6. Aider les autres. Aider les autres quand on vit seul sans amis. Et oui, vous pouvez vivre seul et sans amis tout en aidant les personnes de votre entourage.

1Suite à la lecture de l’article intitulé Marqueurs identitaires religieux et laïcité », de Catherine John, paru dans la revue Empan n? 90 de juin 2013, Laïcités ?, je viens très respectueusement vous proposer mes remarques. 2Votre article est inclus dans un dossier Laïcités », d’excellent niveau, d’autant plus excellent qu’il a en son sein de nombreux éléments éducatifs opérationnels. En tant que professionnels, même si nous avons de moins en moins la tentation de rechercher des recettes toutes prêtes pour notre prise en charge éducative, nous sommes heureux de pouvoir profiter des expériences des autres. 3Je suis actuellement éducateur technique à l’itep institut thérapeutique, éducatif et pédagogique L’Oustalet, établissement géré par l’arseaa. Je suis je pourrais m’engager sans prise de risque éthique en employant le nous » pour dire qu’il s’agit véritablement d’une problématique générale à l’ensemble de mes collègues confronté quotidiennement aux incivilités de type raciste, à l’intrusion des sentiments religieux d’une communauté en particulier et par-dessus tout à l’ignorance. Je suis de plus en plus le réceptacle de la souffrance de nombreux jeunes, avec des histoires personnelles plus ou moins heureuses. 4Ma démarche, en l’occurrence cet écrit, est essentiellement mue par le désir de participer, dans une démarche citoyenne, au débat sur la laïcité. Mon intention se veut pédagogique et autant que faire se peut, souhaite participer à combler les trous » d’incompréhension, à réduire au maximum les approximations, les habitudes de langage et, enfin, à rompre avec les discontinuités intellectuelles qui font des situations sociales une juxtaposition ou un amoncellement de problématiques sociales. 5Je me permets, de manière linéaire, de faire quelques remarques et commentaires sur les parties de votre écrit où, à mon sens, l’approximation est telle qu’elle nécessite un éclaircissement salutaire afin d’assumer la question de la laïcité avec le plus de sérénité possible pour les jeunes que nous accueillons, pour les professionnels et accessoirement pour participer au débat national. 6Dans le cadre de notre pratique professionnelle, nous accueillons des adolescents et en même temps nous recevons les cultures. Chaque année, les jeunes issus de la culture maghrébo-musulmane et/ou habitant les quartiers » ghettos de Toulouse arrivent avec des problématiques plus ou moins renouvelées. Ainsi, la question de la religion et particulièrement celle en lien avec l’islam est récurrente. La dimension thérapeutique, éducative et pédagogique fait de nos instituts des structures adaptées pour appréhender les difficultés des enfants dont nous avons la responsabilité. Ils ne sont en aucune manière inadaptés » à nos établissements. Que des affinités communautaires se tissent, et souvent se défassent dans l’année, fait partie de la problématique de ces enfants. Nous avons donc, dans le cadre de notre pratique professionnelle, même si c’est parfois complexe, particulièrement lorsque l’on manque de moyens théoriques, d’expériences humaines auprès de ces jeunes et dans leur espace culturel de référence, à rencontrer des difficultés de tous ordres. Ce n’est certainement pas en s’accrochant à un modèle laïque épuré, anesthésié que l’on va apporter des réponses aux questions que les jeunes nous posent. Un espace laïque n’est pas un lieu dans lequel la question de la religion est absente. 7En toute circonstance, nous devons faire preuve de pédagogie sans a priori et sans démagogie en n’excluant pas une certaine fermeté intellectuelle, car dire non » ne signifie pas rejeter ou ne pas aimer. Il existe des lois, des traditions il faut s’y référer, les appliquer même si des aménagements intelligents à haute valeur humaine ajoutée ne sont pas à exclure systématiquement. 8En début d’article, page 61, ligne 14, vous faites allusion à un des groupes d’accueil qui compte trois ou quatre enfants maghrébins. Il s’agit d’une appréciation et d’une approximation culturelle. Nous sommes véritablement au cœur de la problématique. 9D’emblée, nous marginalisons des régions d’origine et donc des personnes. Nous oublions facilement, et c’est d’autant plus grave que nous sommes des professionnels, que la plupart des jeunes qui composent ces communautés » sont des citoyens français, nés français sur la terre de France. Du coup, cela en fait des Français par le sang et par le sol. De toute évidence, certains de nos concitoyens ont oublié que la France a été et est demeurée administrativement, jusqu’en 1962, particulièrement pour l’Algérie, cette étendue qui commençait à Dunkerque et se terminait à Tamanrasset ou l’inverse. 10Dans le cas de ces jeunes, il ne s’agit pas de xénogreffe sociale ». L’opération peut s’envisager avec un certain bonheur dans la mesure où il ne peut y avoir de rejet » du corps social ». Ces jeunes-là ne sont pas des Roms déboutés d’un quelconque droit d’asile. Ils n’ont pas à demander ce droit d’asile ils sont chez eux. 11Il s’agit dans presque tous les cas de jeunes citoyens français de culture ou d’origine maghrébine. Il ne nous viendrait pas à l’esprit, lorsqu’un groupe est constitué de Lopez », de Martinez » de parler d’Ibères. Lorsque, dans le cadre des groupes de parole, ces jeunes s’interpellent en arabe, vous parlez de vécu d’exclusion ». Lorsqu’on les traite » de Maghrébins, non seulement on les culpabilise, mais plus grave, on entretient ce vécu d’exclusion qu’ils ont reçu en héritage par les générations qui les ont précédés. Je me permets de vous dire que dans de nombreuses situations, la distance d’avec la culture du Maghreb est telle que l’on ne peut plus parler de culture, tout au plus de souvenirs. La relation avec le Maghreb, lorsqu’elle n’est pas fantasmée, de l’ordre de l’idée, est de l’ordre de l’économique vacances, dépenses, écart de pouvoir d’achat. 12À la page 62, ligne 12, vous dites … la forme d’un terrorisme du droit à la différence … ». Nous avons tous le droit à la différence. Lorsque cette idée est relativisée, remise en question, cela produit le fascisme, le nazisme, le communisme de Staline. L’absence de mesure, d’adaptation, de cohérence, de retenue, de justesse des jeunes dont nous avons la responsabilité éducative dans nos établissements respectifs fait partie de leur problématique. Si nous, professionnels, prenons pour argent comptant » tous les propos, si souvent choquants de ces jeunes, nous manquons à notre devoir de relativisation et de modération à des fins cliniques et par conséquent, nous nous engouffrons dans un puits sans fond. 13À l’inverse, nous devons conserver de la distance afin de distiller de la bienveillance thérapeutique », non du silence coupable qui peut être interprété comme de l’adhésion, afin justement qu’ils ne sombrent pas entre les mains de vrais terroristes. Évitons, autant que faire se peut, les propos des journalistes en mal de sensations, des ignorants qui ne sont pas forcément du côté des jeunes. 14À la page 63, ligne 9, vous parlez de l’islam décomplexé », car certainement plus visible, et de la primauté de l’islam avant d’être arabe. Dans l’esprit de très nombreux jeunes, la confusion est générale et l’ignorance, la règle. Avez-vous eu l’opportunité d’entendre ou vous a-t-on rapporté des propos de jeunes qui se disent islam avant tout » et qui se traitent de Marocains, d’Algériens, de Tunisiens selon les cas ? Les jeunes de culture maghrébine que nous accueillons et qui confondent arabe », musulman », sont de très loin la majorité bruyante. Ils sont aussi très nombreux à avoir du mal à imaginer que l’on puisse être chrétien et arabe, musulman et israélien, juif et marocain. De plus, on peut imaginer que leur environnement social et les nouvelles techniques d’accès aux savoirs peuvent ne pas être aidants. En outre, il est bien connu que l’ignorance se propage plus rapidement. Ainsi, nous nous devons de recevoir les dires, quel que soit le contexte ou la gravité avec laquelle ils nous sont souvent jetés » à la figure, avec beaucoup de prudence, expression de notre clinique professionnelle. Si l’ignorance n’avait pas propagé ses microbes, il y aurait plus de mesure, plus de cohérence, plus de justesse dans les propos. En tant que professionnel dans un itep en particulier, l’erreur est de considérer les mots au premier degré, même si nous devons sans cesse corriger. 15À propos de la nourriture cf. page 63, ligne 45, le Coran parle bien des nourritures telles que les lentilles, le concombre mais en aucune manière de la consommation de viande issue d’animaux non rituellement abattus ou du porc. Les juifs, gens du Livre, ne mangent pas le porc, eux aussi. L’alcool, quel que soit le végétal d’origine raisin, datte, orge …, car issu de la fermentation, est interdit. Ainsi, malgré la grande proximité fraternelle d’avec les autres religions monothéistes, il y a des interdits et donc des différences importantes en matière de nourriture. 16Le halal a été, d’une certaine manière, la goutte qui a fait déborder la coupe. Ce terme, de par sa soudaine visibilité au fronton des boutiques, sur les étals des supermarchés, ainsi que par des relais politiques adroitement orchestrés, donnait l’impression de marées soudaines, de tsunamis » religieux. On n’est plus chez nous », s’exclamèrent les uns, et après que nous réserve-t-on ? ». La notion de halal fait partie intégrante des prescriptions religieuses. Ce n’est en aucune manière une nouveauté ou une lubie. Sa mise en avant met en évidence clairement l’impossibilité de certaines pratiques religieuses dans la sphère publique. 17Gilles Kepel, que vous évoquez, parle d’ une profonde modification identitaire de l’islam de France ». Cette analyse est sujette à caution, malgré la grande science de son auteur. Je pense sincèrement que cette émergence répond plus à une logique de conformation, de mise en conformité de l’islam domestique, longtemps resté caché, dans un souci de cohérence absente durant tant de temps. 18Les premières générations, par souci d’intégration et en attendant le grand retour vers la terre re-promise, ont d’emblée opté pour une certaine discrétion. C’étaient alors des Algériens, des Tunisiens, des Marocains, des Maghrébins, des étrangers marginalisables à souhait, terrés dans le silence car la terre d’accueil n’était pas toujours forcément accueillante. Leurs enfants, citoyens français de souche, ayant des parents étrangers nés français, en terre de France, trouvaient ce discret silence suspect. C’était en leur temps métro, boulot, dodo en toute discrétion ». Ainsi, s’ôter de la vue la misère économique, culturelle, cultuelle d’une multitude grouillante » dans les bidonvilles et les logements insalubres pouvait donner l’illusion d’un problème réglé ou qui n’en était pas un. À présent, les enfants de cette multitude réclament que la Nation assume son liberté, égalité, fraternité », sans concession d’aucune sorte et surtout sans demi-mesure. Un nouveau contrat social est donc nécessaire pour que l’on se rende compte qu’il ne s’agit pas à proprement parler d’une profonde modification identitaire de l’islam de France » mais de la réclamation d’un dû dans la République laïque. 19L’émergence du halal répond à ce désir de cohérence. Le contexte social, peu favorable à un contrat éclairé, fait se heurter désir humain et cadre public. Se mettre en cohérence afin de sens, en conformation, ne signifie pas, pour l’islam de France et pour la très grande majorité silencieuse des musulmans français, appliquer et faire un usage révolutionnaire de leur foi. 20Nous avons la chance de vivre dans un pays de droit. L’arsenal légal est suffisamment conséquent. Certains responsables politiques retors, à des fins partisanes, font croire que la France est démunie, que le péril est aux portes de notre chère patrie, qu’il faut créer artificiellement un état d’urgence de référence afin de pouvoir justifier l’injustifiable. Cet arsenal doit être actif. Il doit intégrer le questionnement social des communautés humaines de la Nation. C’est au législateur à œuvrer en toute sérénité. 21Dans notre institution, la prise en charge de la question du halal est éminemment positive. D’emblée, le cadre est posé. Il s’agit d’un établissement laïc, qui ne peut donc souffrir d’aucune marque prosélyte visible d’une quelconque confession religieuse. Il n’en demeure pas moins une entité sociale à vocation d’accueil thérapeutique. Afin de ne pas marginaliser, au-delà du respectable humainement parlant, un contrat, dans une logique de gagnant-gagnant et en référence au cadre légal, est passé entre l’établissement et le jeune et les parents. D’une certaine manière, dans l’esprit de communauté de destin, chaque contractant fait un pas vers l’autre afin que socialement les choses soient possibles. 22Ainsi, quand au menu figure du porc, systématiquement du poisson est proposé. Très souvent, par souci de cohérence, les jeunes qui ne mangent pas de porc ne mangent pas non plus la viande non halal. Il s’agit du pas en avant de l’institution vers l’autre ». Par souci d’organisation et en référence au cadre légal de référence, on ne peut exiger le halal. Certes, on peut reprocher, à la longue, une certaine pauvreté dans la variété. Mais au-delà de cette situation, la primauté doit être donnée aux principes de vivre mieux ensemble. 23Au quotidien, dans notre pratique professionnelle, on ne peut faire l’économie de la pédagogie à l’intention des enfants et des parents. Aussi, il n’y aura pas à craindre que l’extension du domaine du halal mette en péril la laïcité dans nos institutions. 24La construction identitaire se fait sur un long fleuve pas toujours tranquille. En temps ordinaire, on plante pour vous ou vous plantez les racines le long du fleuve, sur une rive de référence. Il s’agit de la société d’expression de vos marqueurs identitaires. Mais lorsque l’on vous déracine, vous vous retrouvez à démolir en surface afin de lisser l’espace pour pouvoir reconstruire le nouvel édifice. Dans l’amoncellement de gravats, vous négligez, dans l’emportement, les racines profondes. Sur l’autre rive, vous n’avez pas toujours la chance de croiser le regard de l’Auvergnat faisant l’offrande de quatre bouts de bois pour qu’avec lui vous puissiez allumer un feu de joie, l’Hôtesse, généreuse, faisant le sacrifice de quatre bouts de pain pour élever le festin au rang de partage, ou alors l’Étranger, un autre miséreux, au rire éclatant de soleil. 25Effectivement ligne 29, page 61, ces revendications, éventuellement agressives, d’appartenance communautaire … masquent mal leur isolement face aux méandres de la construction identitaire … ». La société française, en raison de la proximité humaine avec le monde arabo-maghrébo-musulman, par l’histoire, l’espace géographique commun, est toujours dans une logique de bouturage. Elle n’a jamais pu imaginer opérer autrement. On bouture et c’est à la plante à prendre, même si l’on néglige plus ou moins consciemment la fertilisation. Ainsi, la société opère comme la nature en amont. 26Les difficultés psychologiques, sources des problématiques d’intégration sociale, sont déterminantes pour l’orientation en itep des jeunes dont nous avons la responsabilité. 27Les difficultés des enfants de culture maghrébo-musulmane ne doivent pas constituer une problématique singulière, même si leur interpellation sociale est nouvelle, faisant l’objet d’un traitement spécifique. La dimension confessionnelle doit être envisagée comme un pan d’un ensemble plus ou moins complexe, plus ou moins homogène. À défaut de les stigmatiser avec le cœur, ne le faisons pas avec les réponse à Laouabdia Sellami Mohamed Salah28Mon propos était autant de participer au débat sur la laïcité que de faire part de difficultés, voire d’impasses thérapeutiques en partie dues à la non-prise en compte de la culture d’origine de ces adolescents. 29Il me semble que nous ne sortirons pas de l’impasse sans passer par un travail institutionnel de fond sur la question de la transmission, de l’histoire et de la richesse d’une appartenance culturelle double, trop peu valorisée, et souvent vécue comme handicap. Pourquoi est-il si difficile de choisir sur notre territoire d’apprendre l’arabe au collège en première langue vivante ? À bien des points de vue, la République a failli et continue de le faire dans certains quartiers, ce qui est dénoncé par Gilles Kepel avec beaucoup de fermeté. 30Ces adolescents ne sauraient être traités dignement que de façon singulière, ce qui n’est en rien une stigmatisation mais un ajustement de l’accompagnement au plus près de leur problématique. 31Docteur Catherine John Lapeur du conflit : lorsque la peur nous empêche de nous défendre. 5 minutes. Les gens qui ont peur du conflit optent pour le silence et “je préfère laisser passer” afin d’éviter la confrontation et, selon eux, de vivre en paix. Cependant, ces dynamiques, basées sur la résistance et la non-réaction, les ancrent dans un état où Bruno Dinant 28 novembre 2018 28 novembre 2018 nayons-pas-peur-de-vivre-au-monde N’ayons Pas Peur De Vivre Au Monde tiré de Chants Liturgiques 3 Carême – Semaine Sainte par Jo Akepsimas. Date de sortie 1993. Piste 5 sur 23. Genre Gospel & Religious. Image précédente Laisser un commentaire Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *CommentaireNom* Adresse de contact* Site web Save my name, email, and site URL in my browser for next time I post a comment. Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées. Nayons pas peur de l’avenir, nous devons le façonner tous ensemble, afin que nos enfants puissent en recueillir les fruits. Bonne fête de l’indépendance. Vive le Gabon ! Et que Dieu bénisse notre pays !
Est-ce que tu en as assez de vivre dans le regard des autres ou d’avoir constamment peur d’être jugé pour ce que tu fais? Si oui, tu es définitivement à la bonne place. Dans cette série, je te propose des stratégies efficaces pour te détacher de l’opinion des gens et vivre ta vie…pas celle des autres! Voici le 2e épisode sur le sujet. Allez, c’est parti!. . .Rejoindre le Club Direction Excellence CDE, visite le l’article complet de cet épisode, simplement vous rendre dans ma section spéciale Podcast» sur mon site web à l’adresse suivante la chaîne Youtube de Direction Excellence toutes questions, suggestions ou commentaires, n’hésitez pas à me contacter directement à l’adresse suivante info . .La 2e stratégie que je souhaite te partager dans cette série, c’est de rester toi-même. Être authentique est une clé tellement importante pour enfin arriver à ne plus se soucier de l’opinion des autres. Plus tu crois en toi et que tu restes toi-même, moins l’opinion des autres n’a d’impact. D’abord, j’aimerais te rappeler que tu es en train de courir ta propre course. Chaque personne sur cette terre a son propre parcours unique qui lui appartient. Je suis en train de faire ma course, tu fais la tienne et on ne devrait pas avoir le temps de s’arrêter pour ce que les autres en ne suis pas en train de dire qu’il faut vivre dans une bulle isolé des autres, j’essaie juste de te faire réaliser que tout le monde est occupé à gagner sa propre course. Même si tu t’imagines le contraire, les autres s’en foutent un peu de ce que tu fais. Ils sont occupés avec leur chemin à parcourir. En général, l’être humain est plutôt centré sur lui-même, donc les gens ne pensent pas autant à toi et tes actions que tu peux te l’imaginer. Alors, tu as tout intérêt à t’écouter et à demeurer toute façon, si tu n’es pas vrai», c’est comme si tu portais un masque en permanence. C’est comme si tu ne montrais jamais ton vrai visage, que tu te cachais derrière un personnage qui n’est pas peur d’être rejeté et pour plaire à tout prix, je le sais qu’il y a des gens qui font ça, qui vont changer leur attitude et leurs préférences selon les gens qu’ils fréquentent. C’est tout l’opposé d’être authentique. En plus, je te dirais les gens sont rapides à cerner une personne qui n’est pas authentique, ça sonne le point le plus important à comprendre ici, c’est que si tu n’es pas authentique, tu vas attirer les mauvaises personnes vers toi. Ce que je veux dire c’est que tu vas attirer des gens qui aiment la personne…que tu n’es pas vraiment. Les gens connectent avec toi avec la façade que tu leur proposes, mais en réalité ce n’est pas vraiment toi. Tu ne peux pas bâtir des relations sincères si tu n’es pas vraiment toi-même, si tu te caches derrière un personnage.
Dieu nous aime. N’ayons pas peur de l’aimer. La foi se professe par la bouche et par le cœur, par la parole et par l’amour » ( Extrait de l’audience générale du 04 avril 13 du Pape François) La peur enferme. La peur paralyse. Le Christ ressuscité s’exclame
Retrouver des proches, revoir sa maison, aider à l'effort de guerre… Pour ces réfugiées en France ou en Allemagne, l'appel du pays est plus fort que la peur."Je veux rentrer, même si j'ai peur." Malgré la guerre et les bombes russes qui pleuvent sur l'est de l'Ukraine, Yana Komleva, réfugiée en Allemagne, a décidé de regagner Kiev, avec sa fille de 15 ans. Partie après le début de l'invasion russe en février, elle compte traverser la Pologne, retrouver son fils et son mari à la frontière, puis rejoindre leur maison. >> Guerre en Ukraine suivez notre direct pour les six mois du conflit Cette employée d'une entreprise française de parfumerie avait quitté la capitale pour sa maison secondaire près de Boutcha dès les premiers jours du conflit. Mais le 27 mars, l'armée de Moscou entre dans son village et des bombes tombent près de la maison. Au fil des jours, l'eau et l'électricité sont coupées. Un seul portable, celui de sa fille, capte internet de façon intermittente. Décision est prise de quitter la ville, désormais en territoire ennemi. Le 8 mars, neuf personnes "et notre chien" s'entassent dans une voiture pour rejoindre une colonne de véhicules de civils qui tentent de quitter l'Ukraine. La route est longue et périlleuse, des saboteurs sont présents dans le cortège et une autorisation des forces russes est nécessaire pour quitter le territoire. "Pendant tout ce temps, on voyait des maisons détruites au bord des routes, des cadavres et des animaux morts, c'était horrible, confie-t-elle. J'ai demandé à ma fille de ne pas regarder dehors, elle était trop jeune." La famille finit par arriver en Moldavie. Le mari de Yana et son fils, adulte, restent pour aider l'armée. L'Ukrainienne a des connaissances en Allemagne elle arrive en Bavière le 18 mars, où elle et sa fille sont hébergées par "une grande famille". L'arrivée dans un pays en paix est un soulagement. "Tout s'est très bien passé en Allemagne, les gens étaient très gentils, je suis très reconnaissante", explique Yana. Cinq mois plus tard, elle veut quand même partir. "On ne peut pas dire que je suis heureuse, mes proches me manquent", explique-t-elle début août, alors qu'elle prépare son départ. "Je n'ai pas le choix, je dois rentrer retrouver ma famille et mon pays. J'ai peur, même très peur, mais je dois y être, pour retrouver mon mari." De son côté, Darya Bessonova, esthéticienne, a déjà fait le voyage retour. Originaire de Dnipro, dans l'est du pays, elle avait rejoint Le Mans avec son garçon de 5 ans. "On a choisi la France après être arrivé en Pologne car mon père, chauffeur de poids lourd, avait bien aimé le pays", précise-t-elle. Très bien accueillie, malgré des aléas administratifs, Darya peine pourtant à s'acclimater. Surtout, son fils est malade tout le temps. "Il enchaînait les otites, les laryngites… et comme il n'était pas inscrit à l'aide médicale à cause d'une erreur, je ne pouvais pas le soigner. Il a même été refusé à l'hôpital", raconte-t-elle. "Mon garçon pleurait tous les jours parce que son père lui manquait", poursuit celle qui a finalement quitté la France le 15 juin. "Les Ukrainiens disent que l'Ukraine est notre âme. On ne peut pas vivre sans son âme. C'est pour ça que je suis repartie", poursuit-elle. Arrivée à Lviv Ukraine, près de la frontière polonaise, elle a été rejointe par son mari, venu chercher sa famille en voiture. Tous les trois ont retrouvé leur maison intacte, "une chance, alors que je connais des gens de Marioupol qui n'ont plus rien". "J'étais si heureuse, c'était comme dans un rêve", se remémore l'Ukrainienne. "J'ai retrouvé les odeurs de fleurs et d'arbres, très puissantes, qui m'avaient tant manqué en France, je me sentais calme et remplie de joie." Darya Bessonovaà franceinfo Elena a été rappelée en Ukraine par un puissant besoin de servir son pays. Le 6 mars dernier, réveillée par "d'horribles bruits de roquettes à 4h30 du matin", cette habitante de Kiev décide de quitter l'Ukraine avec son fils de 13 ans. Sa mère et son mari, qui travaillent avec l'armée, restent. Arrivée à Paris quelques jours plus tard, elle se met très rapidement à aider d'autres réfugiés, avec l'association Aide civils ukrainiens, et organise l'envoi de denrées en Ukraine. "Je suis restée deux mois en France, les gens y étaient très gentils, mais j'appelais ma famille cinq fois par jour pour savoir si tout allait bien", relate-t-elle. Elle est surtout convaincue qu'elle serait plus utile sur place pour "gagner la guerre". "Je ne pouvais plus rester ici et mon fils voulait rentrer pour étudier à Kiev, alors nous avons décidé de partir", explique Elena. Arrivée le 26 mai en voiture à Lviv, Elena se souvient d'avoir "été si heureuse de retrouver ma patrie que j'aurais pu pleurer". La route en voiture vers Kiev la replonge dans la réalité de la guerre, mais n'entame pas sa détermination. "C'était horrible, j'ai vu de nombreux bâtiments détruits, mais je n'avais pas peur, je savais que j'avais eu raison de rentrer." Dans la capitale ukrainienne, Elena continue de s'activer pour aider son pays. Elle a notamment produit des tee-shirts aux couleurs de la France et de l'Ukraine, floqués de deux cœurs et dessinés par ses voisines. Une façon de remercier celles et ceux qui l'ont aidée. Malgré la joie des retrouvailles, il faut désormais apprendre à vivre dans un pays en guerre. "Là, je vous parle, mais dans cinq minutes des bombes pourraient tomber sur ma maison. On doit vivre au jour le jour", souffle Darya, qui se dit prête à quitter une nouvelle fois son domicile si les troupes russes se rapprochent trop. Elena, elle, ne cherche pas à "planifier des choses au-delà d'un mois" "Il est impossible de savoir ce qu'il va se passer, c'est pour ça que nous devons stopper Poutine." Doutent-elles de leur décision ? "L'autre jour, on a entendu des missiles tomber sur la rive droite de la ville, ça a fait trembler les murs tellement ils étaient proches, raconte Darya. Mais je ne regrette pas d'être ici, je suis chez moi avec mon enfant et mon mari. J'ai recommencé à vivre, alors que ma vie s'était arrêtée en France." Un point de vue partagé par Elena. "C'est horrible de vivre dans un pays en guerre, mais je suis à la maison, où je peux aider. Je n'ai pas peur de la guerre parce que nous ne pouvons gagner que sans avoir peur." Une fois la guerre terminée, "si elle se termine", les trois femmes espèrent pouvoir retourner en touristes dans les pays qui les ont accueillies. "Ma fille s'est fait des amis allemands et elle aimerait repartir étudier dans le pays", raconte Yana. Darya aimerait revenir en France "pour profiter". Et "inviter les Français chez nous, car notre pays est beau et a tant à offrir".
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n ayons pas peur de vivre au monde