0% found this document useful 0 votes5K views3 pagesOriginal Title2PPA - Partiel Droit du travail corrigé 2009-2010Copyright© Attribution Non-Commercial BY-NCAvailable FormatsPDF, TXT or read online from ScribdShare this documentDid you find this document useful?0% found this document useful 0 votes5K views3 pages2PPA - Partiel Droit Du Travail Corrigé 2009-2010Original Title2PPA - Partiel Droit du travail corrigé 2009-2010Jump to Page You are on page 1of 3Reward Your CuriosityEverything you want to Anywhere. Any Commitment. Cancel anytime.
MANUEL DE DROIT DUTRAVAIL cours de droit du travail Fassoun Coulibaly 2015â 2016 FASSOUN COULIBALY ChargĂ© de cours fac de droit Doctorant Ă Bordeaux 4SEMESTRE 1LE DROIT DES RELATIONS INDIVIDUELLES DE TRAVAIL CHAP PRELIMINAIRE INTRODUCTION GENERALE AU DROIT DU TRAVAILLe droit est lâensemble des rĂšgles qui organisent la vie des hommes en sociĂ©tĂ© ; ceux-ci ont des rapports de nature diverse Familiaux De travail NĂ©s dâactes et de faits juridiques Travail indĂ©pendant Travail subordonnĂ© Professions libĂ©rales,Artisans commerçants,AgriculteursâŠ. Employeur public Employeur privĂ© Etat, communes, RĂ©gions, Ă©tablissements PublicsâŠâŠ Droit administratif Droit du travailLe droit du travail est le droit du travail subordonnĂ©. Il rĂšgle les rapports des salariĂ©s avec leur employeur, sous lâautoritĂ© duquel ils accomplissent un travail et reçoivent en Ă©changent un 1 HISTOIRE ET OBJET DU DROIT DU TRAVAIL I. DEFINITION ET NOTIONS A / NOTIONS DE DROIT DU TRAVAIL Les rĂšgles juridiques applicables aux relations de travail sont diverses lĂ©gislation du travail, lĂ©gislation industrielle, ouvriĂšre, et sociale. Aucun de ces termes ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme dĂ©pourvu dâambiguĂŻtĂ©s. Lâexpression lĂ©gislation du travail » nâest pas appropriĂ©e parce que dâune part les rĂšgles Ă©noncĂ©es par la lĂ©gislation en tant quâacte lĂ©gislatif sâinspirent des normes juridiques supĂ©rieures Ă la loi telles que la constitution et les conventions internationales du travail rĂ©guliĂšrement ratifiĂ©es, et dâautre part lâapplication de la loi est assurĂ©e par voie de rĂ©glementation par le gouvernement dĂ©cret, arrĂȘtĂ© ,de nĂ©gociation collective convention et accord dâentreprise ou dâĂ©tablissement , de rĂšglement patronale rĂšglement intĂ©rieur .Le mĂ©rite de ce terme rĂ©side en ce que la loi est prĂ©dominante dans lâapplication des rĂšgles du droit du terme lĂ©gislation industrielle est impropre parce quâignore les relations de travail dans les autres lĂ©gislation ouvriĂšre est trop restrictive pour ĂȘtre retenue dans un contexte de diversitĂ© du personnel mĂȘme si les rĂšgles ont dâabord Ă©tĂ© initiĂ©es en faveur des fin le terme lĂ©gislation sociale » recouvre des rĂ©alitĂ©s trop larges parce que sâĂ©tend Ă la sĂ©curitĂ© sociale, mĂȘme si les travailleurs salariĂ©s bĂ©nĂ©ficient Ă titre exclusif des rĂ©gimes de prĂ©voyance sociale prĂ©vus par le code de prĂ©voyance sociale loi n° 99-041 du 12 aoĂ»t 1999. Seule lâexpression droit du travail » traduit la rĂ©alitĂ© complexe de lâarsenal juridique applicable aux travailleurs du monde du droit du travail est dĂ©fini comme lâensemble des rĂšgles juridiques applicables aux relations individuelles et collectives qui naissent entre les employeurs et leurs salariĂ©s, Ă lâoccasion du / LE CHAMP DâAPPLICATION DU DROIT DU TRAVAILLa dĂ©finition ainsi donnĂ©e traduit la diversitĂ© des catĂ©gories de travailleurs auxquels sâappliquent des lĂ©gislations au sens large le mot Travailleur » est employĂ© pour dĂ©signer toute personne exerçant son activitĂ© professionnelle moyennant une rĂ©munĂ©ration pour le compte dâune autre personne physique ou morale de droit privĂ© ou cette acception les travailleurs privĂ©s de lâadministration publique et des secteurs parapublics et privĂ©s, les fonctionnaires, les membres des forces armĂ©es, les magistrats et la police sont visĂ©s. La situation des personnes citĂ©es nâest pas uniforme. Certaines relĂšvent du rĂ©gime conventionnaire ou contractuel, et dâautres sont la 1ĂšrecatĂ©gorie il y a une distinction entre les salariĂ©s relevant des conventions collectives et contrat de travail exclusif et les travailleurs des sociĂ©tĂ©s dâEtat et des Etablissements publics Ă caractĂšre Industriel et commercial EPIC rĂ©gis par un statut particulier fixĂ© par la loi et soumis aux clauses seconde catĂ©gorie est constituĂ©e par des agents publics qui relĂšvent de leur statut respectif statut de la fonction publique, magistrature, de lâarmĂ©e, de la police etc. Cette distinction permet de qualifier les travailleurs et favorise la dĂ©termination des rĂšgles applicables et la juridiction compĂ©tente pour connaĂźtre des diffĂ©rends qui peuvent en rĂ©sulter. Ainsi le terme travailleur »employĂ© haut est trop large pour sâaccommoder du rĂ©gime juridique du travail salariĂ© stricto existe Ă cet Ă©gard une conception restrictive, du travailleur, donnĂ©e par lâarticle L1 al 2 de la loi 92-020 du 23 septembre 1992 portant Code du Travail Est considĂ©rĂ© comme travailleur, quels que soient son sexe et sa nationalitĂ©, toute personne qui sâest engagĂ©e Ă mettre son activitĂ© professionnelle moyennant une rĂ©munĂ©ration, sous la direction de lâautoritĂ© dâune autre personne, physique ou morale, publique ou privĂ©e, laĂŻque ou religieuse, appelĂ©e employeur ».Cette dĂ©finition dĂ©nie Ă toutes les autres catĂ©gories de personnels la qualitĂ© de travailleur et exclu de surcroĂźt, la possibilitĂ© de leur appliquer les rĂšgles du droit du travail les fonctionnaires, les magistrats, les membres des forces armĂ©es article L1 al 4.Seuls les travailleurs salariĂ©s au sens du Code du Travail bĂ©nĂ©ficient de la protection du droit du travail, peu importe la nature juridique de la structure dâemploi service dâEtat, associations, sociĂ©tĂ©s Les caractĂ©ristiques du droit du travail Le droit du travail est un droit autonome. Il Ă©nonce des rĂšgles spĂ©ciales applicables aux relations du travail. Il prend en compte la situation dâinfĂ©rioritĂ© statutaire du travailleur par rapport Ă lâemployeur. Les rĂšgles infĂ©rieures ne peuvent dĂ©roger aux normes supĂ©rieures que lorsquâelles accordent des avantages ou des situations juridiques plus favorables aux travailleurs. Dans la plupart des cas, les obligations prescrites par les rĂšgles impĂ©ratives du Code du Travail reçoivent des sanctions civiles amendes, indemnitĂ©s et dommages intĂ©rĂȘts et ou pĂ©nales amende et ou emprisonnement.Câest un droit protecteur. Son rĂŽle premier est de protĂ©ger les salariĂ©s qui sont en position de faiblesse par rapport aux patrons. Son caractĂšre impĂ©ratif dĂ©coule de la nĂ©cessitĂ© dâĂ©tablir une meilleure justice sociale et de protĂ©ger les plus faibles câest ce quâon appelle lâordre public social qui constitue le minimum intangible au profit du droit du travail est enfin un droit diversifiĂ©. Il rĂšgle les relations de travail dans diverses branches professionnelles par le biais de la nĂ©gociation collective. Ces secteurs dâactivitĂ© sĂ©crĂštent des normes juridiques sous forme de convention et accords collectifs de travail. Le droit fixe Ă©galement des rĂšgles concernant le travail des femmes et des enfants et les HandicapĂ©s - Interdiction du travail de nuit des femmes et des enfants salariĂ©s dans lâ Le Maintien du contrat des femmes salariĂ©es en LâĂąge minimum dâadmission fixĂ© Ă lâemploi Ă 14 Des heures de tĂ©tĂ©e pour la femme La rĂ©adaptation professionnelle des travailleurs victimes dâaccidents du travail ou de maladies HISTORIQUE DU DROIT DU TRAVAILLe droit du travail au Mali Comme dans les autres pays francophones dâAfrique au sud du Sahara est tributaire du droit français. Le Code du Travail du Mali indĂ©pendant tire ses origines de la loi n° 52-1322 du 15 dĂ©cembre 1952 instituant un code du travail des territoires relevant de la France dâoutre- rapports de travail dans les colonies africaines de la France dont le Mali ont connu une lente travail forcĂ© se substitue au dĂ©but de la colonisation Ă lâesclavage parce que la mise en valeur des colonies nĂ©cessite la formation professionnelle des indigĂšnes. Lâadministration coloniale fournit la main dâĆuvre indigĂšne aux entreprises sur la base dâun contrat conclut entre les deux parties Ă lâexclusion du dĂ©crets sont venus amĂ©liorer cette situation celui du 04/09 /1922 et du 09 juillet 1925 pour empĂȘcher la fuite massive des travailleurs indigĂšnes. Ce dernier dĂ©cret fixe le contenu du contrat de travail notamment les obligations de lâemployeur tenant aux conditions dâhygiĂšne et aux frais mĂ©dicaux. Plusieurs dĂ©crets vont se suivre sans rĂ©soudre vĂ©ritablement la situation des travailleurs dans les colonies DĂ©cret du 20 mars 1937 sur la convention collective, du 07 aoĂ»t 1944 sur les syndicats professionnels et du 17 aoĂ»t 1947 appelĂ© CODE MOUTET qui mit fin Ă la terme de quatre annĂ©es de travaux, le parlement français vote la loi du 15 dĂ©cembre 1952 qui reconduit les rĂšgles et les principes gĂ©nĂ©raux du droit du travail mĂ©tropolitain et sâapplique Ă tous les travailleurs en Ă©tat de subordination loi permit aux travailleurs africains dâaffirmer leur personnalitĂ©. Cette Ă©volution a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme une rĂ©compense de lâAfrique pour sa participation Ă la deuxiĂšme guerre Mondiale et Ă la libĂ©ration de la lendemain de son accession Ă lâindĂ©pendance, la RĂ©publique du Mali a adoptĂ© le 09 aoĂ»t 1962 la loi n° 62 - 67 ANRM instituant un code du travail et la loi n° 62- 68 du 09 aoĂ»t 1962 portant code de prĂ©voyance sociale. InspirĂ© du CTOM DE 1952 et des conventions collectives en vigueur, il Ă©tait citĂ© comme un code contraignant pour lâemployeur et protecteur pour le travailleur. Ce code de 1962 a subi de nombreuses modifications par lâordonnance n° 24 du 25 fĂ©vrier 1977, la loi n° 84 -57 ANRM du 29 dĂ©cembre 1984, loi, 87-03 ANRM du 9 fevrier 1987 articles 345, 346, 347 et 348 de la loi de 1962, la loi n° 88 -35 ANRM du 8 fĂ©vrier dernier code de 1988 a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme un obstacle Ă lâinvestissement et Ă la crĂ©ation dâemplois dans le secteur privĂ© Ă cause de sa la faveur des Ă©vĂšnements du 26 mars 1991et avec lâoption de libĂ©ralisme Ă©conomique Ă la laquelle le Mali a souscris ont favorisĂ© la refonte du code de 1988 par lâadoption de la loi n° 92- 020 du 23 septembre 1992 qui est toujours en nouveau code a pour objet dâoffrir un cadre juridique appropriĂ© Ă lâexĂ©cution dâun programme de reforme Ă©conomique du Mali et Ă lâexercice des droits sociaux constitutionnellement reconnus doit au travail, libertĂ© du travail, libertĂ© dâentreprise, droit de dispositions lĂ©gales relatives aux pouvoirs des services du travail quant aux contrĂŽles des conditions et milieu du travail, aux actions de conseils et dâinformation et Ă la protection des reprĂ©sentants du personnel de lâentreprise, ont Ă©tĂ© conciliation par lâinspecteur du travail des intĂ©rĂȘts des travailleurs et des employeurs devenue facultative est maintenue. De nouveaux avantages matĂ©riels pour les travailleurs ont Ă©tĂ© prĂ©vus indemnitĂ© spĂ©ciale de licenciement pour motif Ă©conomique, indemnitĂ© de prĂ©caritĂ© pour les CDD. Le rĂ©gime de licenciement a Ă©tĂ© diffĂ©renciĂ© licenciement pour motif personnel et celui pour motif Ă©conomique. Le licenciement des reprĂ©sentants du personnel a Ă©tĂ© services de lâadministration du travail sont chargĂ©s de veiller Ă lâapplication du prĂ©sent code Ă travers les Directions RĂ©gionales du Travail, de lâEmploi et de la Formation Professionnelle ou inspections rĂ©gionales qui relĂšvent de Direction Nationale du Travail, de la Direction Nationale de lâEmploi et de la Direction Nationale de la Formation Professionnelle. Tout litige qui nâaura pas une solution au niveau des inspections est transmis au tribunal du travail du du travail est aidĂ©e dans sa mission par des organismes publics personnalisĂ©s tels que lâANPE ex office de la main dâĆuvre lâAPEJ, et lâINPS. Ils sont dotĂ©s de lâautonomie financiĂšre et de gestion. Chacun dans son domaine Ćuvre Ă lâapplication des politiques de lâEtat en matiĂšre dâemploi et de sĂ©curitĂ© 2. LES SOURCES ET PARTICULARISME DE LA COMBINAISON DES SOURCES DU DROIT DU TRAVAIL Le droit du travail tel quâil est conçu de nos jours, est de formation relativement rĂ©cente et continue Ă se dĂ©velopper Ă un rythme rapide. Il se situe au carrefour du droit privĂ© et du droit public et participe Ă lâun et Ă lâautre. En raison de lâutilisation de la technique du contrat qui est dâessence privatiste, il appartient Ă la branche du droit revanche, du fait de lâintervention de lâEtat lĂ©gislation et rĂ©glementation sur la libertĂ© contractuelle, droits et obligations des parties, il relĂšve du Droit nos jours la contractualisation des relations de travail est due au fait que le droit du travail tend vers le droit pour les autres branches du droit, le droit du travail met en application les rĂšgles lĂ©gales nationales, africaines et les traitĂ©s internationaux mais aussi des rĂšgles conventionnelles issues de la nĂ©gociation entre les partenaires sociaux.I. LES SOURCES INTERNATIONALES Elles sont constituĂ©es essentiellement par les traitĂ©s et les conventions internationales de lâO IT Organisation Internationale du Travail créée en 1919 Ă GenĂšve en Suisse. Elle est une institution spĂ©cialisĂ©e de lâONU. Ces conventions ne sont valables que lorsquâelles sont ratifiĂ©es par le parlement du Mali Ă©tant membre de lâOIT, les conventions ratifiĂ©es par le Mali constituent des sources du droit du travail. Ces conventions Ă©noncent des normes universelles et engagent les Etats qui les ratifient. LâOIT Ă©met Ă©galement des recommandations qui permettent de guider et dâorienter lâaction sociale des LES SOURCES NATIONALES Elles sont constituĂ©es essentiellement par a LA CONSTITUTION Elle fixe lâorganisation et les modalitĂ©s de fonctionnement des pouvoirs publics et sâĂ©tend Ă©galement aux droits et devoirs de la personne constitution du 25 fĂ©vrier 1992 reconnaĂźt aussi aux citoyens maliens des droits sociaux les droits au travail, au repos et Ă la libertĂ© du travail article 19, la libertĂ© syndicale art 20 et le droit de grĂšve art 21 .Elle renvoie Ă la loi et aux rĂšglements le soin de fixer les conditions dâexercice des ces droits arts 70 et 73.b LA LOI ET LES REGLEMENTS La loi Ă©mane de lâautoritĂ© lĂ©gislative qui Ă©dicte des rĂšgles dâordre gĂ©nĂ©ral dont les dĂ©tails dâapplication sont du ressort du rĂšglement. Ce dernier est un acte du pouvoir exĂ©cutif. Le renvoi au rĂšglement DĂ©cret arrĂȘtĂ© correspond Ă un besoin dâadaptation des rĂšgles posĂ©es par la loi aux groupes professionnels et aux branches dâactivitĂ©s. Les dispositions des lois et rĂšglements sont complĂ©tĂ©es par des conventions collectives qui sont des rĂšgles Ă©laborĂ©es par les professionnels eux-mĂȘmes travailleurs et LES CONVENTIONS COLLECTIVES La convention collective est un accord relatif aux conditions de travail conclut entre les partenaires sociaux sous lâarbitrage de lâEtat et destinĂ©s Ă sâappliquer Ă une profession ou une branche dâactivitĂ©. Des accords dâEntreprise peuvent ĂȘtre conclus en vue dâadapter aux conditions particuliĂšres de lâEntreprise, les dispositions de la convention LE REGLEMENT INTERIEUR Câest un acte unilatĂ©ral du chef dâEntreprise, soumis aux reprĂ©sentants du personnel pour observations et au visa de lâinspecteur du travail. Il Ă©nonce des rĂšgles relatives Ă lâorganisation technique de lâEntreprise ; la discipline, lâhygiĂšne, la sĂ©curitĂ© et aux modes de paiement du salaire art L63.e LE CONTRAT DE TRAVAIL Il occupe le bas de lâĂ©chelle de lâensemble des textes Ă©crits. Il comprend en outre les mentions dâidentification des parties, les clauses relatives aux conditions dâemploi salaire, classement du travailleur, congĂ©s, emploi tenu, nature et durĂ©e du contrat. Les lois et rĂšglements et les conventions tendent Ă rĂ©duire la possibilitĂ© pour le contrat dâĂ©dicter des rĂšgles du droit du LA JURISPRUDENCE ET LA SENTENCE ARBITRALE Il sâagit de lâensemble des dĂ©cisions rendues par les tribunaux du travail sur une question de droit qui fait autoritĂ©. Les dĂ©cisions judiciaires concordantes ou non rendues par les tribunaux de travail en interprĂ©tation ou dans le silence de la loi et du rĂšglement, et consacrent lâĂ©mergence de la jurisprudence du travail. Il en est ainsi de la dĂ©finition de la faute lourde qui est une crĂ©ation des tribunaux dâoutre-mer et la requalification des CDD successivement renouvelĂ©s ou exĂ©cutĂ©s au-delĂ du terme sentence est une dĂ©cision rendue par le conseil dâarbitrage en cas dâĂ©chec de nĂ©gociation dâun conflit collectif de travail entre le syndicat et lâemployeur dans une entreprise donnĂ©e. Art L224 du CTM. Le conseil est saisi par le Ministre du travail sur la base dâun rapport de non conciliation que lui adressent les services du LES USAGES PROFESSIONNELS ET LA DOCTRINE Lâusage rĂ©sulte dâune pratique dans lâentreprise et gĂ©nĂ©ralement rĂšgle non Ă©crite par laquelle lâemployeur crĂ©e des droits pour les salariĂ©s. Il doit ĂȘtre rĂ©pĂ©titif dans le temps. La doctrine rĂ©sulte de lâensemble des Ă©crits faits dans les instituts et facultĂ©s, ou par des auteurs de droit. Ainsi, des mĂ©moires et des thĂšses sont soutenus dans les universitĂ©s. La doctrine ne peut recevoir quâune valeur juridique limitĂ©e, loin de sâimposer aux inspecteurs du travail et aux juges, lâopinion dâun auteur peut cependant inspirer le lĂ©gislateur et Ă©clairer les autoritĂ©s administratives et normes juridiques du travail respectent une hiĂ©rarchie pyramidale. Les conventions internationales ratifiĂ©es, la constitution occupent le sommet, les lois et les rĂšglements ne peuvent y dĂ©roger. Il y a Ă©galement la primautĂ© de la convention collective sur le rĂšglement intĂ©rieur, le contrat de travail et les usages. Chaque norme infĂ©rieure respecte la norme supĂ©rieure sauf dispositions plus favorables que celles des lois et rĂšglements en vigueur. Le magistrat ou lâinspecteur du travail chargĂ© dâappliquer les rĂšgles du droit du travail opte pour norme la plus favorable aux PARTIE LA NAISSANCE DE LA RELATION DE TRAVAIL Les Relations Individuelles de Travail sont matĂ©rialisĂ©es par le contrat de travail. Le droit de travail nâest pas dâinspiration exclusivement effet en plus de la loi et du rĂšglement, sources essentielles en droit dâorigine Etatique, les relations dans lâEntreprise sont organisĂ©es par un arsenal juridique divers incluant les conventions collectives, le rĂšglement, la jurisprudence, le contrat de travail. En vertu du principe de lâautonomie de la volontĂ© des parties contractantes, les relations de travail reposaient jusquâĂ la fin du 19Ăš siĂšcle exclusivement sur le contrat de travail. Aujourdâhui ce contrat est insĂ©rĂ© dans un rĂ©seau de dispositions impĂ©ratives lĂ©gales et conventionnelles RenĂ© Le Faou.La doctrine estime en gĂ©nĂ©ral que le contrat de travail demeure la source essentielle des relations de travail. Il consacre le libre choix des parties et dĂ©termine la qualitĂ© de travailleur salariĂ© et constitue une source dâamĂ©lioration du sort du travailleur Ă©tant donnĂ© la possibilitĂ© offerte dâaller au-delĂ des avantages minima fixĂ©s par la loi ou le rĂšglement. Aucune rĂ©munĂ©ration ne saurait ĂȘtre infĂ©rieure Ă ce minimum exemple SMIG = francs. Lâadoption du terme contrat de travail » remonte Ă une date relativement rĂ©cente Lâexpression contrat de louage de services » est restĂ©e vivace en France jusquâĂ la reforme du licenciement issue de la loi du 13 juillet 1973 dont lâarticle 1er dispose que dans le code du travail lâexpression contrat du travail » est celle de louage de services ». En Afrique, le code du travail dâOutre-mer du 15 dĂ©cembre 1952 a adoptĂ© le terme contrat de travail. CritiquĂ© Ă lâorigine par les tenants du droit civil dont PLANIOL qui regrette que la briĂšvetĂ© lâemporte sur la logique dans lâĂ©volution du langage ».Lâappellation contrat de travail sâest imposĂ©e Ă la doctrine, aux professionnels et enfin au lĂ©gislateur. Le louage de services consacrait une Ă©galitĂ© entre employeurs et travailleurs parce quâil appliquait les principes et rĂšgles du droit civil. Or la logique voudrait que la subordination de lâun Ă lâautre ne permette une Ă©galitĂ©. Cette thĂ©orie de la libertĂ© contractuelle a entraĂźnĂ© des abus dâoĂč lâintervention de lâEtat pour assurer une meilleure protection du travailleur au prix dâune atteinte Ă lâautonomie de la volontĂ©. CHAP I / LA NOTION DE CONTRAT DE TRAVAIL SECTION I / DEFINITION ET CARACTERES DU CONTRAT DE TRAVAILNi la lĂ©gislation française, ni la lĂ©gislation africaine dâexpression française nâont dĂ©fini le contrat de travail mais celle dâOutre-mer CTOM de 1952 repris par la plupart des codes a eu le nĂ©rite de donner une dĂ©finition du travailleur et par-lĂ mĂȘme celle du contrat de travail. Le contrat de travail est dĂ©fini la loi n° 92/ 020 du 23 septembre 1992 article L13.Il est dĂ©fini comme une convention en vertu de laquelle une personne appelĂ©e travailleur sâengage Ă mettre son activitĂ© professionnelle, moyennant une rĂ©munĂ©ration sous la direction et lâautoritĂ© dâune autre personne appelĂ©e cette dĂ©finition de lâart L13 se dĂ©gage trois Ă©lĂ©ments essentiels Ă savoir - la prestation de travail fournie par le travailleur - la rĂ©munĂ©ration versĂ©e par lâemployeur salaire.- le lien de subordination juridique entre lâemployeur et le dĂ©finition permet de dĂ©gager quelques caractĂšres du contrat du le contrat de travail est un contrat synallagmatique bilatĂ©ral en vertu duquel le travailleur fournit la prestation de service et reçoit de lâemployeur en contre partie une rĂ©munĂ©ration. Il en rĂ©sulte pour les parties des obligations rĂ©ciproques et interdĂ©pendantes, de sorte que si lâune des parties nâexĂ©cute pas ses obligations lâautre est dĂ©liĂ©e des Le contrat de travail est dominĂ© par le lien de subordination juridique qui confĂšre Ă lâemployeur le pouvoir de donner des ordres et instructions, dâen contrĂŽler lâexĂ©cution et dâen sanctionner lâinexĂ©cution ou la mauvaise exĂ©cution. - Du lien de subordination juridique dĂ©coule le caractĂšre personnel des obligations du travailleur. A lâĂ©gard de celui-ci, le contrat est en effet intuitu personae en considĂ©ration de la personne .Câest lui mĂȘme qui doit la prestation de service, il ne peut pas, en cas dâindisponibilitĂ©, la faire exĂ©cuter par quelquâun dâautre sans lâaccord de lâ Enfin le contrat est passĂ© Ă titre onĂ©reux câest Ă dire il doit stipuler une rĂ©munĂ©ration pour le travailleur. SECTION II / LES CRITERES DU CONTRAT DE TRAVAIL Lâanalyse juridique du contrat de travail est indĂ©pendante de la qualification donnĂ©e par les paries qui les lie, autrement dit le juge nâest pas tenu par la qualification donnĂ©e au contrat. Il lui appartient de faire lâeffort, de rechercher si les critĂšres dâexistence du contrat de travail sont ou non rĂ©unis. Il sâagit dâune question de droit qui peut faire lâobjet dâun recours en cassation et non dâune question de fait. Le juge de cassation peut casser la dĂ©cision du juge de juridique est Ă©galement indĂ©pendante de la qualification donnĂ©e Ă la rĂ©munĂ©ration. Cette rĂ©munĂ©ration peut se prĂ©senter sous la forme dâhonoraire, de commission, voire mĂȘme dâintĂ©ressement au bĂ©nĂ©fice payable annuellement, trimestriellement ou est important de passer en revu les critĂšres de qualification du contrat de relisant la dĂ©finition, on peut retenir trois critĂšres lâactivitĂ© professionnelle, le lien de subordination juridique, le versement dâune rĂ©munĂ©ration. Les deux derniers Ă©lĂ©ments sont plus essentiels, le premier critĂšre nâĂ©tant pas spĂ©cifique au contrat de travail. ActivitĂ© professionnelle .A / LE LIEN DE SUBORDINATION JURIDIQUE Il sâagit en fait dâune subordination juridique et non Ă©conomique. On peut ĂȘtre sous la dĂ©pendance Ă©conomique dâune entreprise sans lui ĂȘtre subordonnĂ©e juridiquement EX le sous traitant des BTP. De façon plus concrĂšte, les tribunaux se fondent sur des critĂšres de fait, des indices matĂ©riels par exemple les contraintes de lieu et dâhoraire, la fourniture de matĂ©riels et des outils, lâobligation de rendre compte rĂ©guliĂšrement .Ce critĂšre du lien de subordination est caractĂ©risĂ© par le fait que le travailleur se trouve insĂ©rĂ© dans une organisation technique et professionnelle qui lui est imposĂ©e quelque soit lâindĂ©pendance dont il peut de ce critĂšre de subordination permet de distinguer le contrat de travail de certains contrats voisins le contrat de mandat, le contrat dâentreprise, le contrat de sociĂ©tĂ© et le contrat de louage de ressemblance entre le contrat de travail et le contrat de mandat est rĂ©elle, dans les deux cas lâexĂ©cution de la tĂąche exige une réédition des comptes, mais la diffĂ©rence tient au fait que le lien de subordination juridique nâexiste pas dans le contrat de le fait pour une personne le mandant de confĂ©rer Ă lâautre le mandataire le pouvoir de faire des actes juridiques pour son compte, Ă©tant entendu que celle-ci respecte la volontĂ© du mandataire et conserve Ă son Ă©gard une libertĂ© dâaction EX le gĂ©rant dâune entreprise qui reçoit les pleins pouvoirs du contrat dâentreprise, dans les deux cas, il y a prestation de travail et rĂ©munĂ©ration. La diffĂ©rence est que le contrat dâentreprise oblige lâentrepreneur Ă faire un travail pour le maĂźtre dâouvrage. Lâentrepreneur a une certaine indĂ©pendance dans lâexĂ©cution de son travail, il nâest pas souvent liĂ© par un horaire prĂ©cis, il peut recruter son propre ne faut pas confondre lâentrepreneur et le tĂącheron. En fait le tĂącheron est dĂ©fini Ă lâarticle L91 du code du travail comme un sous-entrepreneur recrutant lui-mĂȘme de la main dâĆuvre nĂ©cessaire et qui passe un contrat avec un entrepreneur pour lâexĂ©cution dâun travail ou dâun service destinĂ© au maĂźtre dâouvrage. Câest un contrat constatĂ© obligatoirement par diffĂ©rence entre le contrat de sociĂ©tĂ©et le contrat de travail est nette ,il y a sociĂ©tĂ© lorsque deux ou plusieurs personnes mettent en commun quelque chose en vue de partager les bĂ©nĂ©fices qui pourraient en y a contrat de louage de choseslorsque lâune des parties sâoblige Ă faire pour lâautre une chose pendant un certain temps et moyennant un certain prix que celle-ci sâoblige Ă payer Exemple le locataire dâun immeuble qui paie des loyers. B/ LA REMUNERATION Le travail salariĂ© nâest jamais bĂ©nĂ©vole. La rĂ©munĂ©ration peut prendre de multiples formes, en fait il sâagit de toutes les prestations remises au salariĂ© en contre partie du service quâil fournit y compris les avantages en nature, Ă la tĂąche ou Ă la piĂšce L 95. Un intĂ©ressement au bĂ©nĂ©fice ne suffit pas Ă Ă©carter la qualification de contrat de travail, alors quâune participation Ă la perte conduira automatiquement Ă la rejeter. Câest comme cela quâil faut distinguer le contrat de travail du contrat de sociĂ©tĂ© qui unit les associĂ©s. Au delĂ de tout lâintĂ©rĂȘt qui peut dĂ©couler de la distinction entre le contrat de travail et les contrats voisins quant Ă la nature du contrat et Ă la compĂ©tence du tribunal, le contrat de travail peut ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ© de certaines formes particuliĂšres dâengagements appelĂ©s contrats de type particulier. Il sâagit du contrat dâapprentissage, la convention de stage dâapplication, le contrat de qualification et le contrat dâengagement Ă autres formalitĂ©s qui prĂ©cĂšdent le contrat sont lâembauche et le visa, condition sin qua non dâexĂ©cution de certains contrats de travail ,est prĂ©vu par lâart L26 du code du travail.. Son dĂ©faut entraĂźne la nullitĂ© du contrat sans prĂ©judice des sanctions pĂ©nales prĂ©vues par le code. Lâembauche peut ĂȘtre directe en passant par les bureaux privĂ©s de placement ou par lâANPE ou Ă la suite dâun test Ă©crit ou dâun entretien organisĂ© par lâ PRATIQUE Monsieur TOURAD chauffeur de taxi. A Monsieur lâinspecteur du travail,Jâai Ă©tĂ© licenciĂ© le avant-hier par mon patron, sans paiement de mes droits. Nous nous sommes mis dâaccord par la parole le 1er dĂ©cembre 2005, pour que je conduise comme taxi sa voiture dont il ne voulait plus pour son service personnel. Dans lâarrangement il apportait la voiture et moi je faisais le chauffeur, jâassurais entretien, les rĂ©parations courantes. Tous les samedis, je devais partager avec lui la moitiĂ© de la recette. Jâai observĂ© exactement ces engagements, jusquâau jour oĂč il dit que lâarrangement entre nous ne tenait plus, et quâil reprenait la voiture. Je considĂšre que je suis abusivement licenciĂ©. Je rĂ©clame la paie des heures supplĂ©mentaires, le prĂ©avis, lâindemnitĂ© de licenciement, les congĂ©s et dommages intĂ©rĂȘts de f CFA. Quelle solution envisagez-vous ?CHAP II / LA FORMATION DU CONTRAT DE TRAVAIL Le contrat de travail tel quâil est dĂ©fini, est une manifestation des volontĂ©s concordantes et libres, celles de lâEmployeur et du travailleur. La libertĂ© de travail reconnue par la constitution de 1992, sâentend de la possibilitĂ© offerte aux parties de conclure et de rĂ©silier les contrats de travail dans les conditions fixĂ©es par la loi. Lâart L14 de la N° 92/020 dispose que les contrats de travail sont passĂ©s librement ».Cette libertĂ© souffre de deux exceptions lâautorisation expresse des parents pour le contrat dâun mineur ou de son tuteur lĂ©gal et ne doit pas ĂȘtre Ă lâĂ©cole ; le pouvoir reconnu au Chef du Gouvernement dâinterdire ou de limiter les possibilitĂ©s dâembauche des entreprises ou dâorganiser des compensations en main dâĆuvre entre les principe de la libertĂ© de forme du contrat de travail a Ă©tĂ© posĂ© par le Code, en dâautres termes, les contrats peuvent ĂȘtre passĂ©s soit par Ă©crit, soit verbalement. Ce formalisme nâest pas trĂšs rigoureux mais les conditions de fond rĂ©elles que pose la loi N°87/31 du 29 AoĂ»t 1987 fixant le RGO sont assez rigides pour sĂ©curiser les relations de LES CONDITIONS DE FORME Le contrat de travail est un contrat consensuel sous rĂ©serve des formalitĂ©s prĂ©vues par les articles L 21 et 26 du Code du consensualisme suppose quâil suffit pour ce faire que des consentements libres de tous vices erreur, dol, violence soient Ă©changĂ©s entre deux personnes jouissant de la capacitĂ© juridique ou Ă dĂ©faut ĂȘtre assistĂ© sous la subordination de lâ du contrat de travail est constatĂ©e, sauf exception, dans les formes quâil convient aux parties dâadopter. Mais la preuve de lâexistence peut ĂȘtre apportĂ©e par tous moyens TĂ©moignage, Ă©crit, serment, aveu, etc. la charge de la preuve incombe Ă celui qui se prĂ©tend ĂȘtre liĂ© par un tribunaux conclus Ă lâexistence des relations de travail dĂšs lors quâils perçoivent dans les rapports professionnels des indices de lien de subordination indique tels que - Le dĂ©faut ou le dĂ©ficit de libertĂ© dâactions dâun partenaire par rapport Ă lâ La soumission de lâune des parties Ă un rĂ©gime horaire fixĂ© par lâ Le pouvoir disciplinaire exercĂ© par lâ conception jurisprudentielle de lâexistence du contrat du travail tranche avec lâimagerie populaire qui soutient Ă tort que le lien contractuel ne naĂźt que de lâĂ©crit nous travaillons depuis plusieurs annĂ©es mais nous ne sommes pas embauchĂ©s », font remarquer certains salariĂ©s. Il est loisible de rĂ©pondre que lâembauche nâest pas nĂ©cessairement formelle et que, placĂ©s dans les conditions dĂ©crites ci-dessus, ils sont considĂ©rĂ©s comme les contrats oraux engendrent des difficultĂ©s quant Ă la nature de lâemploi, la catĂ©gorie et la classification professionnelle du travailleur. Câest pourquoi le lĂ©gislateur a exigĂ© de lâĂ©crit dans certains cas - Les Contrats de travail Ă DurĂ©e DĂ©terminĂ©e sinon ils sont prĂ©sumĂ©s ĂȘtre des Contrats Ă DurĂ©e IndĂ©terminĂ©e, et doivent ĂȘtre dĂ©posĂ©s Ă lâInspection du travail du ressort avant tout commencement dâexĂ©cution du contrat art L21 al 2 ceci pour permettre Ă lâinspecteur de vĂ©rifier la rĂ©gularitĂ© des clauses du Tout contrat nĂ©cessitant du fait de lâEmployeur lâinstallation des travailleurs hors de leur localitĂ© de rĂ©sidence. - Les contrats des travailleurs Ă©trangers expatriĂ©s qui sont soumis au visa de la Direction Nationale du Ă visa et exempt de tout droit de timbre et dâenregistrement, le contrat doit ĂȘtre rĂ©digĂ© en langue française et en quatre exemplaires, il doit comporter les mentions relatives Ă lâidentification des parties, du lieu dâexĂ©cution, la nature et la durĂ©e du contrat, le classement et le salaire du travailleur. Lâinobservation est pĂ©nalisĂ©e par lâart L 316 du Code du travail qui prĂ©voit une amende de Ă F et en cas de rĂ©cidive de Ă LES CONDITIONS DE FOND A lâinstar des conventions relevant du droit commun, le contrat de travail doit respecter les conditions de validitĂ© prescrites par lâarticle 28 de la loi N° 87-31/ANRM du 29 AoĂ»t 1987 fixant le RĂ©gime GĂ©nĂ©ral des Obligations. Lâinobservation de ces conditions entraĂźne la nullitĂ© du contrat. Ces conditions de validitĂ© du contrat sont la capacitĂ© des parties, l'objet et la cause qui doivent ĂȘtre licites et conformes aux bonnes mĆurs, le consentement qui doit ĂȘtre personnel, rĂ©ciproque et non viciĂ© erreur, dol ou violence.- Lâerreur nâest prise en considĂ©ration que quand il porte sur les Ă©lĂ©ments substantiels du contrat comme par exemple la personne du cocontractant, la qualification professionnelle du travailleur, - La violence art 39 RGO. Serait considĂ©rĂ© comme conclu sous la violence lâengagement dâun travailleur obtenu sous la menace dâune dĂ©nonciation pour lâinfraction quâil avait commise,- Le dol le dol est toute tromperie par des manĆuvres qui peuvent porter sur lâĂąge, le diplĂŽme du dâadmission minimum Ă lâemploi comme apprenti est fixĂ© Ă 15 ans par la convention 138 de lâOIT qui a Ă©tĂ© ratifiĂ©e par le Mali sauf dĂ©rogation Ă©crite accordĂ©e par le Ministre du travail compte tenu des circonstances locales et des tĂąches qui peuvent ĂȘtre demandĂ©es aux enfants. Les mineurs de 15 ans ont besoin de lâautorisation de leur pĂšre ou tuteur. Le RGO dĂ©clare incapables de contracter les mineurs non Ă©mancipĂ©s et les majeurs interdits article 48 du RGO.III / LA NULLITE ET SES EFFETS La nullitĂ© en tant que sanction de lâinobservation des conditions de validitĂ© peut frapper une clause du contrat et cette clause est rĂ©putĂ©e non Ă©crite mais le reste du contrat nullitĂ© peut aussi frapper en entier le contrat incapacitĂ©, objet illicite. La nullitĂ© nâa pas dâeffet rĂ©troactif, elle ne joue que pour lâ travail ayant Ă©tĂ© accompli, lâemployeur devra verser les salaires et dĂ©livrer un certificat de jurisprudence quant Ă elle admet que la situation de fait crĂ©e par le contrat nul doit se rĂ©gler conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales Il a Ă©tĂ© jugĂ© que le salariĂ© avait droit au certificat de travail et que lâemployeur devait, en sus des salaires, payer toutes autres indemnitĂ©s dĂ©coulant des rapports de travail, notamment lâindemnitĂ© de prĂ©avis etc. IV LES FORMALITES A LâEMBAUCHE La conclusion dâun contrat exige lâaccomplissement de deux formalitĂ©s - La visite mĂ©dicale qui a pour but dâĂ©tablir lâaptitude du travailleur Ă exercer son activitĂ© dans lâ La Soumission Ă lâautoritĂ© compĂ©tente pour dĂ©livrer le visa inspection du travail pour les contrats des nationaux, et Direction Nationale du Travail pour les contrats Ă©trangers.Certains contrats sont obligatoirement soumis Ă visa, il sâagit des contrats de travail - Stipulant une durĂ©e dĂ©terminĂ©e supĂ©rieure Ă 3 mois- NĂ©cessitant lâinstallation du travailleur hors de sa rĂ©sidence habituelle ;- Tout contrat concernant un travailleur visa est octroyĂ© aprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© toutes les conditions de forme et de fond, et il est prĂ©alable Ă lâembauche. Si lâemployeur, dans ce cas, fait travailler le salariĂ© avant dâavoir obtenu le visa et que celui-ci est refusĂ©, il est redevable des dommages-intĂ©rĂȘts, mais il faut que le travailleur fasse la preuve du prĂ©judice quâil a subi du fait de ce contrat nul. Le refus du visa sâanalyse en une nullitĂ© de plein dĂ©lai du visa est de 15 jours. PassĂ© ce dĂ©lai Ă partir du dĂ©pĂŽt au niveau de lâautoritĂ© sans quâelle ne fasse savoir sa dĂ©cision, le visa est rĂ©putĂ© avoir Ă©tĂ© III / LA DUREE DU CONTRAT DE TRAVAIL. Le contrat de travail est conclu, soit pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e CDD, soit pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e CDI.Le CDI est le principe, il est celui dont le terme nâest ni fixĂ©, ni connu au moment de sa conclusion. Le CDD est celui dont la durĂ©e est prĂ©cisĂ©e Ă lâavance suivant la volontĂ© des parties. Sont assimilĂ©s au CDD les contrats conclus pour lâexĂ©cution dâun ouvrage ou la rĂ©alisation dâune entreprise dont la durĂ©e ne peut ĂȘtre Ă©valuĂ©e avec prĂ©cision ainsi que les contrats dont le terme est subordonnĂ© Ă un Ă©vĂšnement futur et certain dont la date nâest pas exactement CDD ne peut dĂ©passer 2 ans renouvelables deux fois, sauf pour le contrat conclu pour la rĂ©alisation dâun ouvrage, insusceptible de renouvellement. Toute reconduction tacite dâun CDD de 2 ans, fait de lui un dâaprĂšs lâarticle L20 le travailleur ne peut renouveler plus de 2 fois un contrat Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e avec la mĂȘme entreprise. La continuation des services en dehors des cas prĂ©vus Ă l'alinĂ©a1 constitue de plein droit lâexĂ©cution dâun CDI ». Le CDD doit ĂȘtre constatĂ© par Ă©crit Ă dĂ©faut, il est prĂ©sumĂ© Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e art L21 du code du travail. SECTION I / LA NATURE DE LâEMPLOI ET LA DUREE DU CONTRAT En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, la durĂ©e du contrat correspond Ă la nature de lâemploi lorsquâil revĂȘt un caractĂšre temporaire ou prĂ©caire il faut un CDD. Mais lorsque lâemploi est permanent il faut un CDI article L22 du code.Sont considĂ©rĂ©s comme temporaires les emplois tenus par les travailleurs de lâune des catĂ©gories suivantes art L20 al 3 - les travailleurs engagĂ©s Ă lâheure ou Ă la journĂ©e pour une occupation nâexcĂ©dant pas une Les travailleurs saisonniers engagĂ©s pour la durĂ©e dâune campagne agricole, commerciale, industrielle, ou Les travailleurs engagĂ©s en complĂ©ment dâeffectif pour exĂ©cuter des travaux nĂ©s dâun surcroĂźt dâactivitĂ© de lâ Les travailleurs recrutĂ©s pour assurer le remplacement dâautres salariĂ©s en suspension lĂ©gale de contrat de travail ; les travailleurs des Entreprises qui ont recours au CDI en raison de la nature des activitĂ©s exercĂ©es par ces travailleurs et du caractĂšre par nature temporaire de ces n° 96-1566/MEFPT du 07 octobre 1996 portant modalitĂ©s dâapplication du code du travail fixe, en son article A 20, la liste de ces secteurs dâactivitĂ©s et emplois ainsi que lâarticle D20 du dĂ©cret n° 96-178 / P- RM du 13 juin 1996 qui fixe la forme et les mentions obligatoires devant figurer dans ces II / CHANGEMENT DE LA NATURE DU CONTRAT Le contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e crĂ©e les conditions dâune stabilitĂ© relative de la situation juridique du travailleur qui tient lâemploi pourvu en vertu de ce type de contrat de travail. Cette stabilitĂ© a inspirĂ© le juge qui, Ă cette fin, a dĂ©gagĂ© des hypothĂšses de requalification qui ont Ă©tĂ© dans certains cas consacrĂ©s par la cas sont constituĂ©s par - les contrats Ă durĂ©e dĂ©terminĂ© dont lâexĂ©cution va au delĂ du Les CDD qui font lâobjet de plus de deux Les CDD par tacite requalification permet dâĂ©viter, par lâemployeur, lâoccupation dâun emploi permanent sous le rĂ©gime dâun CDD. Lâarticle L19 du code du travail Ă©nonce que tout contrat de travail qui ne rĂ©pond pas aux dĂ©finitions du CDD doit ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un contrat Ă durĂ©e PRATIQUE Monsieur DRAMANE KANTE est titulaire dâun contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e de 2 ans et qui prend effet le 1er novembre 2002. A lâarrivĂ©e du terme câest Ă dire le 31 octobre 2004, son employeur lui demande par Ă©crit de rester en service jusquâĂ lâarrivĂ©e de son remplaçant victime dâun accident de travail. Quand ce dernier prend le service le 1er avril 2005, monsieur Dramane exige de son employeur le paiement dâune indemnitĂ© de ĂȘtes saisis du conflit. 2Ăšme PARTIE LâEXECUTION DU CONTRAT DE TRAVAIL Le contrat met en relation deux parties lâemployeur, dĂ©tenteur des moyens de production et le travailleur dĂ©tenteur de la force de travail. Section I. Le travail subordonnĂ© se trouve normalement accompli au lieu et suivant lâhoraire prescrit, par un salariĂ© seul sans auxiliaires rĂ©munĂ©rĂ©s par lui, avec un matĂ©riel et de matiĂšres premiĂšres ou produit fournis par lâemployeur et sous son 1. LE POUVOIR REGEMENTAIRE ET DISCIPLINAIRE DU CHEF DâENTREPRISE La qualitĂ© dâemployeur peut ĂȘtre individuelle, mais le travailleur appartient le plus souvent Ă un groupe dĂ©signĂ© sous le vocable de I / LâEMPLOYEURLâidentification de lâemployeur ne pose aucun problĂšme lorsquâil sâagit dâune personne physique. La difficultĂ© apparaĂźt lorsque lâentreprise a une forme complexe tel que les groupes de sociĂ©tĂ©s avec souvent des succursales et mĂȘme avec des prĂȘts de main dâĆuvre transfert, dĂ©tachement, mise Ă disposition etc..La jurisprudence considĂšre quâil faut rechercher dans chaque cas, lâemployeur rĂ©el. Câest Ă dire celui qui a effectivement lâautoritĂ© patronale. Lâemployeur serait alors la personne qui le pouvoir de direction, de rĂ©glementation et de pouvoir de direction doit sâexercer dans le strict respect des lois, rĂšglements, conventions collectives, usages professionnels ainsi que du contrat de pouvoir rĂ©glementaire sâexprime Ă travers le rĂšglement intĂ©rieur de lâentreprise prĂ©vu par les articles L62 Ă L 69 du code du travail malien. Aux termes de ces articles le rĂšglement intĂ©rieur est obligatoire dans les entreprises utilisant habituellement 10 travailleurs art L62.Son Ă©laboration incombe au chef dâentreprise qui en informe les dĂ©lĂ©guĂ©s et lâinspection du travail. Ce dernier le vise sâil est conforme aux dispositions lĂ©gales en la matiĂšre dans le cas contraire il est retournĂ© pour contenu du rĂšglement intĂ©rieur est limitĂ© exclusivement aux questions suivantes lâorganisation technique du travail, la discipline sur les lieux du travail, lâhygiĂšne et la sĂ©curitĂ© des travailleurs et enfin les modalitĂ©s de paiement des salaires. Lâorganisation sâentend par horaires de travail, rĂ©partition du travail comptage, entretien du matĂ©riel. La discipline sâentend par les interdictions et prĂ©voit des sanctions pour certaines fautes avertissement, blĂąme, mise Ă pied, licenciement sous le contrĂŽle du juge du travail qui est tenu dâapprĂ©cier selon les circonstances. Exemple annulation dâune mise Ă pied de plus de huit jours. LâhygiĂšne et la sĂ©curitĂ© il sâagit du port des matĂ©riels de protection du travailleur masques, bouchons, chaussures de sĂ©curitĂ© etc. Salaires il sâagit des rĂšgles prĂ©vues par le code pour le paiement du salaire que le rĂšglement intĂ©rieur ne peut violer mais plutĂŽt les adapter aux rĂ©alitĂ©s de lâ fois visĂ©, le rĂšglement intĂ©rieur doit ĂȘtre publiĂ© câest Ă dire affichĂ© sur les lieux de travail de façon visible, lisible et accessible Ă tous les travailleurs. Il entre en vigueur 20 jours aprĂšs le visa de lâinspecteur du travail arts L 67 et L68.Il faut souligner que le pouvoir disciplinaire du chef dâentreprise tire sa source du pouvoir rĂ©glementaire. Du point de vue sanction le code ne prĂ©voit que mise Ă pied et le licenciement, les autres sanctions sont dâorigines conventionnelles. SECTION II. LâIDENTIFICATION DUTRAVAILLEUR Lâarticle L1 al 2 du code du travail dĂ©fini le travailleur comme Ă©tant toute personne qui sâest engagĂ©e, quelque soit son sexe et sa nationalitĂ©, Ă mettre son activitĂ© professionnelle moyennant une rĂ©munĂ©ration sous la direction et lâautoritĂ© dâun employeur personne physique ou morale, publique ou privĂ©e, laĂŻque ou religieuseIl ressort de cette dĂ©finition que le travailleur nâest un individu isolĂ©, il appartient Ă un ensemble constituĂ© en catĂ©gorie notamment Les apprentis qui suivent dans lâentreprise une formation thĂ©orique et pratique souvent matĂ©rialisĂ©e par un contrat de type particulier le contrat dâapprentissage Les ouvriers et employĂ©s qui concourent directement Ă la production sur les chantiers et les usines et mĂȘme Ă lâactivitĂ© administrative pour les employĂ©s. Ils sont aussi en catĂ©gorie suivant les conventions collectives. Les agents de maĂźtrise constituent le personnel dâencadrement de lâentreprise et qui ont un commandement direct sur les ouvriers et les employĂ©s. Se sont gĂ©nĂ©ralement les techniciens et les techniciens supĂ©rieurs BT, BTS. Les cadres et ingĂ©nieurs sont de la catĂ©gorie supĂ©rieure. Ils sont diplĂŽmĂ©s des grandes Ă©coles administration, finance, juriste etc. Ils sont chargĂ©s de la conception et de la mise en Ćuvre de la politique de lâ d'un contrat de travail est gĂ©nĂ©ralement prĂ©cĂ©dĂ©e d'une phase prĂ© contractuelle appelĂ©e engagement Ă III / LE CONTRAT D'ENGAGEMENT A ESSAI Le contrat dĂ©finitif est souvent prĂ©cĂ©dĂ© d'une pĂ©riode d'essai pendant laquelle l'employeur peut apprĂ©cier les aptitudes professionnelles du salariĂ© et ce dernier juger de l'intĂ©rĂȘt et des conditions du travail. Ainsi le contrat d'engagement a essai peut ĂȘtre dĂ©fini comme la pĂ©riode d'observation rĂ©ciproque pendant laquelle l'employeur apprĂ©cie la qualitĂ© du travail de l'employĂ© et ce dernier la condition de travail de l'employeur. La pĂ©riode d'essai constitue une premiĂšre phase du contrat de ne se prĂ©sume pas. Son existence et sa durĂ©e doivent faire l'objet d'une mention expresse dans le contrat de travail faute de quoi, le contrat est conclu sans pĂ©riode d'essai. L'engagement essai est alors constatĂ© par Ă©crit et doit comporter la catĂ©gorie professionnelle du salariĂ©. Sa durĂ©e est Ă©gale Ă celle du prĂ©avis. Elle ne peut cependant dĂ©passer 3 mois renouvelable une fois, donc dans la limite de 6 mois maximum. Pendant cette pĂ©riode le salariĂ© est payĂ© au taux de sa catĂ©gorie professionnelle. A la fin de la pĂ©riode d'essai, si le salariĂ© est engagĂ© dĂ©finitivement, cette pĂ©riode d'essai, le renouvellement y compris, entre en ligne de compte pour la dĂ©termination des droits du salariĂ© et la durĂ©e des services dans l' contrat d'engagement Ă essai peut ĂȘtre rĂ©siliĂ© Ă tout moment, sans prĂ©avis, sans que l'une ou l'autre des parties puisse prĂ©tendre Ă une indemnitĂ© de rupture ; aucune formalitĂ© n'est imposĂ©e. Mais cette rupture peut ĂȘtre abusive par exemple lâemployeur qui agit avec une prĂ©cipitation, sans que le salariĂ© ait pu ĂȘtre mis en situation de faire la preuve de sa capacitĂ© Cass. Soc. 2 fĂ©vrier 1994 ou encore si lâemployeur rompt le contrat pour des motifs autres que professionnels Cass. Soc. 6dĂ©cembre 1995.EXERCICE PRATIQUE Monsieur Yaya Ă©tĂ© embauchĂ© le 15 mai 2004 Ă Bamako par la sociĂ©tĂ© en qualitĂ© de Comptable et affectĂ© Ă la succursale de lettre dâengagement stipule que Monsieur Yaya sera soumis une pĂ©riode dâessai dâun mois renouvelable. Monsieur Yaya rentre effectivement en service le 22 mai 2004 Ă Sikasso. Le 3 juillet 2004, il reçoit une lettre de licenciement ainsi libellĂ© votre essai nâayant pas Ă©tĂ© concluant, nous sommes au regret de mettre fin Ă votre contrat Ă compter de ce jourâŠ.Vous ĂȘtes saisis de lâ IV. LES OBLIGATIONS DES PARTIES AU CONTRAT L'exĂ©cution du contrat de travail suppose que chaque partie a des droits et des obligations l'une envers l'autre notamment l'employeur et le salariĂ© dâoĂč le caractĂšre synallagmatique ou bilatĂ©ral du contrat de travail. Les obligations sont rĂ©ciproques et interdĂ©pendantes. Lâexception dâinexĂ©cution pourrait ĂȘtre Ă©voquĂ©e par lâune des parties si lâautre ne respecte pas ses engagements rĂ©sultant du I / LES OBLIGATIONS DU TRAVAILLEUR Le travailleur doit fournir le travail pour lequel il a Ă©tĂ© embauche. Cette obligation entraĂźne plusieurs consĂ©quences Il doit exĂ©cuter lui mĂȘme le travail demandĂ© caractĂšre intuitu personae du contrat de travail, en cas dâempĂȘchement, il nâest pas tenu de se faire remplacer. Il manque Ă cette obligation en suspendant lâexĂ©cution du contrat, par exemple en sâabsentant sans autorisation et sans motif. Dans ce cas lâemployeur est fondĂ© Ă ne pas lui payer les heures non effectuĂ©es Câest le travail correspondant Ă ses aptitudes et la qualification professionnelle en fonction desquels il a Ă©tĂ© embauchĂ© qui doit ĂȘtre doit ĂȘtre consciencieuse et loyale câest Ă dire il ne doit pas y avoir de perte de temps, de diminution du rendement, de nĂ©gligence dans lâutilisation et lâentretien du matĂ©riel. Il doit ĂȘtre ponctuel en respectant lâhoraire de travail. Il ne doit pas dĂ©voiler le secret professionnel notamment les secrets de fabrication et mĂȘme les informations dâordre confidentielles. Il a une obligation de non concurrence Ă lâĂ©gard de lâ clause de non concurrence peut subsister aprĂšs la rupture du doit respect et obĂ©issance Ă lâ le travailleur doit observer les consignes dâhygiĂšne et de sĂ©curitĂ©, le refus de porter un dispositif obligatoire de sĂ©curitĂ© peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une faute lourde et respecter le rĂšglement par le travailleur de lâune de ses obligations constitue une faute professionnelle qui, suivant son degrĂ© de gravitĂ© entraĂźne des sanctions disciplinaires infligĂ©es par lâemployeur et allant de lâavertissement au licenciement en passant par le blĂąme et la mise Ă salariĂ© peut mĂȘme ĂȘtre rendu responsable de malfaçons et dĂ©fauts de fabrication sâil est Ă©tabli quâil nâa pas observĂ© les obligations Ă sa II / LES OBLIGATIONS DE LâEMPLOYEUR Lâemployeur doit procurer le travail prĂ©vu au contrat de travail qui doit correspondre Ă lâaptitude et la catĂ©gorie professionnelle en fonction desquelles le salariĂ© a Ă©tĂ© doit fournir les moyens nĂ©cessaires Ă son accomplissement et verser le salaire hors mis les retenues lĂ©gales dâorigine fiscale et sociale, aux taux et Ă la date convenue. Il doit sâacquitter de ses obligations sociale et fiscale, dĂ©clarer le mouvement de main dâĆuvre Ă lâANPE. Lâemployeur doit respecter la rĂ©glementation du travail durĂ©e du travail, congĂ©s, salaires, hygiĂšne, sĂ©curitĂ©, convention collective, accord dâentreprise et usages. Il doit afficher le rĂšglement intĂ©rieur. Il est Ă©galement tenu Ă dâautres obligations tenue des registres dâemployeur, de paiement et de sĂ©curitĂ© du travailleur. Il doit respecter la libertĂ© syndicale dans lâentreprise et les opinions politique, philosophique du travailleur. Il doit enfin respecter certains principes fondamentaux Ă©galitĂ© professionnelle hommes et femmes, celui de non-discrimination dans lâ 2. LA SUSPENSION DU CONTRAT DE TRAVAILLe contrat de travail Ă©tant un contrat synallagmatique, il devrait normalement cesser dâexister Ă partir du moment oĂč lâune des parties ne remplit ses obligations principales prestations de Service pour le travailleur, salaire pour lâemployeur.Mais le lĂ©gislateur a Ă©tĂ© prĂ©occupĂ© dâassurer la stabilitĂ© de lâemploi et il est intervenu dans certains cas pour protĂ©ger le travailleur en substituant la suspension Ă la rĂ©siliation. Câest lĂ un exemple trĂšs net dâintervention des pouvoirs publics dans le contrat de travailSECTION I / LES CAS DE SUSPENSION DU CONTRAT DE TRAVAILOn parle de suspension du contrat quand lâexĂ©cution de lâobligation se trouve interrompu pour des raisons, sans que la relation de travail soit dĂ©finitivement suspension constitue alors un arrĂȘt momentanĂ© du contrat qui reprendra son cours normal plus tard comme sâil nâavait jamais Ă©tĂ© interrompu Les cas de suspension sont prĂ©vus Ă lâarticle L 34 du code du travail malien. Il sâagit de 1. Obligations militaires ou civiques de lâemployeur entraĂźnant la fermeture de son Obligations civiques ou militaires du travailleur 3. Maladie ou accident non professionnel du travailleur constatĂ© par un certificat mĂ©dical, dans la limite de six mois, susceptible de prolongation jusquâau remplacement du PĂ©riode rĂ©sultant dâun accident ou maladie Pendant la durĂ©e de la garde Ă vue ou de la dĂ©tention prĂ©ventive du travailleur Ă condition de ne pas excĂ©der 6 mois. selon que la dĂ©tention dĂ©bouche sur une condamnation ou un non-lieu, le contrat est rompu ou Pendant la durĂ©e du chĂŽmage technique dont la durĂ©e ne peut dĂ©passer trois mois pour des raisons dâordre GrĂšve et le look out, si ceux-ci sont dĂ©clenchĂ©s dans le respect des procĂ©dures de rĂšglement des conflits collectifs Conciliation devant lâadministration compĂ©tente et arbitrage du conseil dâarbitrage.8. Pendant la pĂ©riode de mise Ă pied disciplinaire infligĂ©e par lâemployeur 1 Ă 8 jours.9. Pendant la durĂ©e du congĂ© payĂ© et congĂ© dâĂ©ducation ouvriĂšre10. Mandant la durĂ©e du mandat Ă©lectif local ou national, et lâexercice dâune fonction politique par le CongĂ© de maternitĂ© 14 semaines soit 6 semaines avant et 8 semaines aprĂšs lâaccouchement. Selon la jurisprudence la suspension peut ĂȘtre prolongĂ©e de trois semaines en cas de maladie rĂ©sultant de la grossesse ou des couches. Le licenciement de la femme enceinte pendant la suspension est abusif, sauf sâil est motivĂ© par un fait extĂ©rieur Ă cette grossesse EXEMPLE faute antĂ©rieure dĂ©couverte pendant la suspension, compression du personnel irrĂ©versible. Le licenciement dans les jours qui suivent la reprise du travail est Ă©galement examinĂ© avec la plus grande attention car souvent, non lĂ©gitimement motivĂ©, il est abusif12. Veuvage de la femme salariĂ©e dont le mari vient de dĂ©cĂ©der. Cette suspension doit ĂȘtre demandĂ©e par Ă©crit et ĂȘtre accompagnĂ©e dâune copie du certificat de dĂ©cĂšs du dĂ©funt et la copie du certificat de mariage durĂ©e 4 mois et 10 jours.13. PĂšlerinage aux lieux saints durĂ©e du pĂšlerinage 14. Absence du travailleur pour participer aux manifestations culturelles et sportives organisĂ©es par lâ cas demandent un dĂ©veloppement particulier la maladie, la mise Ă pied, et la dĂ©tention prĂ©ventive du terme de maladie employĂ© par le lĂ©gislateur sâentend dâune maniĂšre trĂšs large il sâagit de toute interruption de travail pour un motif de santĂ© ou dâune intervention La convalescence doit ĂȘtre assimilĂ©e Ă la maladie. Elle correspond Ă une pĂ©riode de repos sous surveillance mĂ©dicale. Pour produire cet effet, la convalescence doit ĂȘtre prescrite par le Conditions de suspension - La maladie doit ĂȘtre constatĂ©e par un mĂ©decin agrĂ©e par lâEmployeur ou relevant dâun Ă©tablissement hospitalier reconnu par lâEtat et notifiĂ©e Ă lâEmployeur. A dĂ©faut de satisfaire ces prescriptions, lâEmployeur peut valablement licencier le travailleur pour absence Une nouvelle maladie survenant tout de suite aprĂšs la premiĂšre nĂ©cessitĂ© les mĂȘme formalitĂ©s car il est nĂ©cessaire que lâEmployeur soit tenu informĂ© de toute absence pour Effets de la suspensionLe est suspendu pendant 6 mois. Pendant cette pĂ©riode, lâEmployeur nâa pas le droit de licencier le travailleur sauf dans le cas ou celui-ci aurait Ă©tĂ© licenciĂ© mĂȘme sâil avait Ă©tĂ© en activitĂ© Ex fin de chantier, compression de cette pĂ©riode, lâEmployeur peut remplacer le travailleur Ă condition de prĂ©venir le remplaçant du caractĂšre provisoire de son suspension se dĂ©noue de la maniĂšre suivante a - Si au bout de 6 mois le travailleur est inapte Ă reprendre son travail et sâil a Ă©tĂ© remplacĂ©, le peut alors ĂȘtre rompu et lâEmployeur nâest pas tenu au versement des indemnitĂ©s de licenciement et de prĂ©avis. Si le travailleur nâa pas Ă©tĂ© remplacĂ©, le dĂ©lai de 6 mois est prorogĂ© jusquâĂ remplacement â Si le travailleur est en mesure de reprendre son service avant lâexpiration de 6 mois, sa rĂ©intĂ©gration est faite ce droit au poste prĂ©cĂ©demment occupĂ©, Ă moins quâil nây ait diminution de sa capacitĂ© de travail, auquel cas il est tenu dâaccepter un emploi intĂ©rieur Ă sa catĂ©gorie professionnelle, mais correspondant Ă sa capacitĂ© constatĂ©e par le certificat mĂ©dical de reprise du maladie suspend aussi le congĂ© si elle survient alors que le travailleur jouit de son congĂ© payĂ©, celui-ci est interrompu et reprend le lendemain du dernier jour de la position est fondĂ©e sur le fait que le congĂ© doit permettre au travailleur de se reposer et dâavoir des activitĂ©s de la maladie se prolonge au-delĂ de la date dâexpiration du congĂ©, le ne se trouve plus suspendu du fait du congĂ© mais du fait de la Lâindemnisation du travailleurDans les cas prĂ©vus Ă lâarticle 47 du repris par les Codes nationaux, lâEmployeur est tenu de verser au travailleur, dans la limite normale du prĂ©avis, une indemnitĂ© Ă©gale au montant de la rĂ©munĂ©ration pendant la durĂ©e de lâabsence. Si la suspension du contrat se prolonge au-delĂ de la durĂ©e normale de prĂ©avis, lâindemnitĂ© ne porte que sur la pĂ©riode Ă©gale Ă la durĂ©e du Certains Codes SĂ©nĂ©gal, Madagascar, Niger, Burkina, Congo, Tchad, Cameroun, ont prĂ©cisĂ© la situation du travailleur malade lorsquâil sâagit dâun contrat Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e. Dans ce cas, la limite du prĂ©avis Ă prendre en considĂ©ration est celle fixĂ©e dans les conditions prĂ©vues dans les contrats Ă durĂ©e Dâautres Codes indique quâil faut se rĂ©fĂ©rer au prĂ©avis fixĂ© par la convention De nombreuses conventions collectives ont amĂ©nagĂ© lâindemnisation des travailleurs malades suivant lâanciennetĂ© du malade câest le cas du Togo. En gĂ©nĂ©ral, câest une indemnitĂ© de demi-salaire qui vient sâajouter Ă celle lĂ©gale, du salaire dans la limite du indemnitĂ© est payĂ©e pendant une durĂ©e plus ou moins longue en fonction de lâanciennetĂ© du gĂ©nĂ©ral, cette indemnitĂ© est payĂ©e pendant une durĂ©e plus ou moins longue en fonction de lâanciennetĂ© croissante du A cette indemnitĂ©, sâajoute Ă©galement dans certaines conventions collectives la caution que lâEmployeur sâengage Ă dĂ©poser auprĂšs de lâĂ©tablissement chargĂ© des soins lorsque le travailleur est /â Suspension du pendant la mise a pied On distingue la mise Ă pied, sanction disciplinaire, de la mise Ă pied conservatoire du dĂ©lĂ©guĂ© du mise Ă pied sanction disciplinaire est la seule sanction, fondĂ©e sur le pouvoir disciplinaire de lâEmployeur qui puisse entraĂźner la privation de salaire. Elle nâest admise que sous certaines conditions - a Ătre dâune durĂ©e maximale de 8 jours dĂ©terminĂ©e au moment mĂȘme oĂč elle est prononcĂ©e- b Ătre notifiĂ©e par Ă©crit au travailleur avec indication des motifs pour lesquels elle est c Ătre portĂ©e Ă la connaissance de lâinspecteur du travail dans les 48 mise Ă pied du dĂ©lĂ©guĂ© du personnel peut se prĂ©senter comme une sanction ou mise Ă pied ordinaire. Elle peut aussi se prĂ©senter comme une mesure conservatoire en cas de faute lourde et dans lâattente de la dĂ©cision de lâinspecteur du travail sur le demande de / La dĂ©tention prĂ©ventive Les Codes des pays africains sont partagĂ©s sur la question. Certains , BĂ©nin, Burkina, Cameroun, Mali, Mauritanie, Rwanda, du Togo et du ZaĂŻre Ă©numĂšrent la dĂ©tention prĂ©ventive parmi les causes de la suspension du contrat de ; il faut distinguer si la dĂ©tention a Ă©tĂ© motivĂ©e par des faits inhĂ©rents au contrat de travail ou, au contraire, Ă©trangers au 1° DĂ©tention pour faits inhĂ©rents au a Le travailleur est condamnĂ© le est rompu pour compter de la date dâincarcĂ©ration. b Le travailleur est relaxĂ© il doit normalement ĂȘtre rĂ©intĂ©grĂ© et pourra prĂ©tendre au paiement des salaires pendant la durĂ©e de la si le travailleur a Ă©tĂ© incarcĂ©rĂ© sur plainte de lâEmployeur et sâil estime avoir Ă©tĂ© poursuivi injustement, il peut actionner en DĂ©tention pour faits Ă©trangers au - a Le travailleur est condamnĂ© le est rompu pour compter de la date dâincarcĂ©ration - b Le travailleur est relaxĂ© Certains Tribunaux voient dans la dĂ©tention une cause de suspension. Ceux lĂ se prononcent pour la rĂ©intĂ©gration. Dâautres estiment que les cas de suspension ont Ă©tĂ© Ă©numĂ©rĂ©s limitativement par le lĂ©gislateur, se prononcent pour la rupture tantĂŽt pour cause de force majeure, tantĂŽt du fait du Ceux qui se penchent pour la suspension se prononcent pour la tous les cas, les Tribunaux estiment que dans les cas de non-lieu, de relaxe, et de classement sans suite, il peut subsister une perte de confiance rendant le licenciement lĂ©gitime mais avec paiement des indemnitĂ©s de rupture. Il y a licenciement Quant aux dommages intĂ©rĂȘts Ă©ventuels du fait de dĂ©tention, le Tribunal du travail nâest pas compĂ©tent pour les II / LES EFFETS DE LA SUSPENSION DU CONTRAT Le lien contractuel subsiste pendant la pĂ©riode de suspension. Mais toutes les obligations dĂ©coulant du contrat ne sont pas suspendues. Certains cas le travailleur se trouve indemniser malgrĂ© la suspension. Les articles L36 Ă L38 du code du travail prĂ©voient des modes dâindemnisation et les cas dans lesquels aucune indemnisation nâest due. Dans les cas visĂ©s Ă lâarticle L 34 al 1 et 2, lâemployeur est tenu de verser au travailleur, une indemnitĂ© assurant Ă celui-ci le montant de la rĂ©munĂ©ration quâil aurait perçue sâil avait travaillĂ© et ce, dans la limite du prĂ©avis art L36 du les cas visĂ©s Ă lâart L34 al 3, lâemployeur doit indemniser le travailleur selon les modalitĂ©s suivantes a pendant la premiĂšre annĂ©e de prĂ©sence - indemnitĂ© Ă©gale au montant de sa rĂ©munĂ©ration pendant une pĂ©riode Ă©gale Ă celle du Au-delĂ de la premiĂšre annĂ©e de prĂ©sence - indemnitĂ© Ă©gale Ă la moitiĂ© du montant de sa rĂ©munĂ©ration pendant la pĂ©riode dâun mois suivant celle de dâindemnisation Ă plein ailleurs, le code de prĂ©voyance sociale prĂ©voit le versement dâindemnitĂ©s et de rentes aux salariĂ©s victimes dâaccident du travail ou de maladie professionnelle. Article L34 al 4 .Les cas visĂ©s aux aliĂ©nas 9 et 11 du mĂȘme article, le travailleur a droit Ă une indemnitĂ© Ă©gale la rĂ©munĂ©ration totale perçue pendant la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence en excluant les indemnitĂ©s ayant un caractĂšre de remboursement de frais, les gratifications, les primes annuelles et les avantages en nature dont le salariĂ© continue Ă bĂ©nĂ©ficier durant le les cas visĂ©s Ă lâart L34 aliĂ©nas 5, 6, 7, 8, 10, 12, 13 et 14 la suspension du contrat de travail est accordĂ©e sans paiement de PRATIQUE Mme DjĂ©neba NâDIAYE est secrĂ©taire dans une entreprise de cigarette depuis plus de 5 ans. Elle prend un congĂ© de maternitĂ© le 27 novembre 2005 et accouche dâun mort nĂ© le 9 dĂ©cembre 2005. Mme NâDIAYE veut jouir du reste de son congĂ© de maternitĂ© ; mais son employeur nâest pas dâaccord sur la date de reprise de son congĂ©. Que lui conseillerez-vous. Et comment rĂ©soudre juridiquement ce problĂšmeCHAP 3. LA MODIFICATION DU CONTRAT DE TRAVAIL EN COURS DâEXCUTION La modification du contrat de travail ne va pas sans poser de peut sâagir dâune modification proposĂ©e soit par lâemployeur, soit par le termes de lâart L58 du code du travail, Ă tout moment, lâemployeur peut comme le travailleur, demander une modification du contrat de travail, mais suivant que cette modification est ou non substantielle, quâelle est ou non LA MODIFICATION SUBSTANTIELLE PROPOSEE PAR LâUNE DES PARTIES Pour quâune modification soit considĂ©rĂ©e comme substantielle ou importante, il faut quâelle porte sur lâun des Ă©lĂ©ments essentiels suivants les conditions de travail, le salaire cass. Soc. 6 fĂ©v. 1997, et le lieu du travail et mĂȘme la qualification du salariĂ© cass. Soc. 12 mars 1997. Lorsque la modification du contrat est importante, le travailleur est en droit de refuser et lâemployeur sera considĂ©rĂ© comme Ă©tant lâauteur de la rupture qui doit ĂȘtre opĂ©rĂ©e dans le respect des rĂšgles de procĂ©dure du la proposition de modification du contrat prĂ©sentĂ©e par le travailleur est substantielle et quâelle est refusĂ©e par lâemployeur, le travailleur peut rompre le contrat mais cette rupture lui est modification proposĂ©e par lâemployeur peut porter sur les Ă©lĂ©ments les conditions de travail La modification peut porter sur un changement dâemploi ou dâattribution ou sur les conditions dâexercice de lâemploi ; elle est substantielle si elle sâaccompagne dâun prĂ©judice matĂ©riel ou moral. Exemple un agent travaillant en contact avec une abondante clientĂšle et qui se voit affecte Ă un autre poste restreint pour sa sĂ©ropositivitĂ© discrimination dans lâemploi interdite par la convention n°111 de lâOIT.b Les salaires Les modifications portant sur le salaire ne consistent pas en gĂ©nĂ©ral en des diminutions des taux de salaire lui-mĂȘme mais sur cette suppression ou sur une rĂ©duction des primes, de la durĂ©e du travail entraĂźnant une rĂ©duction concomitante du pratique de la mise Ă pied pour ralentissement des activitĂ©s constitue une rupture de celui-ci du fait de lâemployeur en cas de refus des nouvelles conditions par le travailleur. c Lieu de travail - Si le changement de lieu de travail a Ă©tĂ© prĂ©vu par le contrat de travail, le travailleur doit se plier Ă la mutation. Le refus de la nouvelle affectation est considĂ©rĂ© par les tribunaux comme faute lourde, tantĂŽt comme une rupture du contrat du fait du Si le changement nâa pas Ă©tĂ© prĂ©vu par le contrat et si la mutation est importante et que le travailleur la refuse, il y a rupture du contrat du fait de lâ / CAS DE MODIFICATIONS NON SUBSTANTIELLES Il sâagit de - Une modification motivĂ©e par des fonctions sans changement de rĂ©munĂ©ration ;- Un changement dâatelier ;- Un changement dâhoraire dans le cadre de la durĂ©e lĂ©gale du travail ;- Une affectation non suivie de diminution de faut, toutefois noter que le licenciement, Ă la suite du refus de lâoffre de modification nâest abusif que si cette offre procĂšde de lâintention de nuire ou dâune lĂ©gĂšretĂ© blĂąmable. Si le travailleur accepte la modification celle-ci ne peut devenir effective quâĂ lâissue dâune pĂ©riode Ă©quivalente Ă la durĂ©e du prĂ©avis, dans la limite maximum dâun mois. Monsieur THERA, mariĂ© et pĂšre de 6 enfants travaille depuis le 03 janvier 2001 dans une entreprise de construction Ă BAMAKO en qualitĂ© de ferrailleur. Le 1er juillet 2003, lâentreprise par suite dâune diminution de ses travaux Ă BAMAKO lui notifie une affectation Ă MOPTI. Monsieur THERA refuse cette affectation, au motif que dans plusieurs chantiers appartenant Ă lâentreprise Ă BAMAKO, il y a plusieurs ferrailleurs moins anciens que lui, dont certains sans charge de famille qui sont encore est alors dĂ©clarĂ© ĂȘtes saisi de lâ 4. LA MODIFCATION DANS LA SITUATION JURIDIQUE DE LâEMPLOYEUR Sâil survient une modification dans la situation de lâemployeur, notamment par succession vente, fusion, transformation de fonds, mise en sociĂ©tĂ©, tous les contrats de travail encours au jour de la modification subsistent entre le nouvel employeur et le personnel de lâ rĂ©siliation ne peut intervenir que dans les formes et aux conditions prĂ©vues par la prĂ©sente cessation de lâentreprise, sauf le cas de force majeure, ne dispense pas lâemployeur des rĂšgles Ă©tablies en matiĂšre de licenciement aux arts L 40, 41,42, et 53 du code du travail malien. La faillite et la liquidation judiciaire ne sont pas considĂ©rĂ©es comme des cas de force majeure Article L57.Certaines situations telles que le transfert du salariĂ©, le la mutation Ă lâintĂ©rieur dâun groupe de sociĂ©tĂ©, entrent dans la logique de lâart L clause est destinĂ©e Ă garantir au salariĂ© la stabilitĂ© de lâemploi contre les vicissitudes juridiques qui peuvent affecter la vie dâune entreprise personne physique ou morale et non au service du reprĂ©sentant de cette logique de lâart L57 trouve son application dans tous les cas oĂč les salariĂ©s continuent le mĂȘme travail sous une nouvelle en question produit les effets suivants - Les contrats en cours Ă la date de la modification subsistent avec tous les droits quâils lâanciennetĂ© des travailleurs avec ses incidences financiĂšres- Le 1eremployeur nâa pas Ă donner de prĂ©avis Ă son personnel qui serait ensuite rĂ©embauchĂ© par le second Les dettes contractuelles ou dĂ©lictuelles nĂ©es antĂ©rieurement Ă la modification ne sont mises Ă la charge du nouvel employeur. - La clause nâinterdit pas au nouvel employeur de licencier un travailleur dans le cadre de la rĂ©organisation de lâentreprise Ă condition de respecter les dispositions relatives Ă la PARTIE LA RUPTURE DU CONTRAT DE TRAVAILCHAP I GENERALITES SUR LA RUPTUREAu terme de l'article L39 du code du travail "la rupture d'un contrat de travail Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e ne peut se faire avant terme par la volontĂ© de l'une des parties dans les cas prĂ©vus ou dans celui de la faute lourde laissĂ©e Ă l'apprĂ©ciation de la juridiction compĂ©tente. Toute rupture injustifiĂ©e du contrat par l'une des parties ouvre droit au paiement de contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e peut toujours prendre fin par la volontĂ© de l'une des parties. Mais elle est subordonnĂ©e Ă un prĂ©avis par celle qui prend l'initiative de la rupture. Art L40. Le contrat pour cesser par un licenciement, dĂ©mission, force majeure ou l'arrivĂ©e du Il faut noter que la fin normale d'un CDD est l'arrivĂ©e du terme. Le travailleur Ă droit Ă une indemnitĂ© de PrĂ©caritĂ© qui est Ă©gal Ă 2,5 % de la rĂ©munĂ©ration totale perçue pendant la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence du contrat de II Le PrĂ©avis Le prĂ©avis ou dĂ©lai congĂ© est la pĂ©riode qui doit s'Ă©couler obligatoirement entre la notification de la rupture et la cessation effective du travail. En l'absence de conventions collectives ou de dĂ©crets en tenant lieu, la durĂ©e du prĂ©avis est fixĂ©e comme suit - 8 jours pour le personnel payĂ© Ă lâheure ou Ă la 1 mois pour les ouvriers et le personnel payĂ© au mois,- 2 mois pour les agents de maĂźtrises et assimilĂ©s,- 3 mois pour les cadres et personnels de contrat peut ĂȘtre rompu en cas de faute lourde sous rĂ©serve de l'apprĂ©ciation du la durĂ©e du prĂ©avis l'employeur et le travailleur sont tenus au respect de leurs obligations rĂ©ciproques. L'inobservation du dĂ©lai de prĂ©avis crĂ©e l'obligation pour l'autre de verser une indemnitĂ© Ă l'autre ind. De prĂ©avis dont le montant est calculĂ© en fonction du dĂ©lai indiquĂ© ci partie qui dĂ©sire mettre fin au contrat doit informer l'autre et ĂȘtre Ă mesure de prouver que la notification lui a Ă©tĂ© faite par Ă©crit. Le prĂ©avis commence Ă courir Ă partir de la notification et la lettre de prĂ©avis doit contenir le motif du licenciement, s'il s' le prĂ©avis, que cela soit un licenciement ou une dĂ©mission le travailleur Ă une journĂ©e par semaine pour chercher un nouvel emploi, mais il doit informer son patron. Cette journĂ©e ne sera pas dĂ©duite sur son cas de licenciement si la moitiĂ© du prĂ©avis a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©e, le travailleur qui trouve un nouvel emploi peut partir aprĂšs avoir informĂ© son chefCHAP I. LE LICENCIEMENT POUR MOTIF PERSONNELIl y a licenciement lorsque l'employeur dĂ©cide de mettre le travailleur Ă la porte. Au-delĂ des conditions Ă©voquĂ©es dans les gĂ©nĂ©ralitĂ©s. Le CDI peut cesser la volontĂ© du travailleur, qui n'a pas Ă justifier ses motifs dĂ©mission mais doit respecter le prĂ©avis. Mais tout licenciement doit respecter une procĂ©dure - La convocation Ă un entretien prĂ©alable par lettre- L'entretien lui-mĂȘme explication franche du salariĂ©- Notification du licenciement par lettre- PrĂ©cision du motif cause rĂ©elle et sĂ©rieuse, sinon abusif- Respect du licenciement de tout salariĂ© engagĂ© depuis plus de 3 mois, quelque soit la raison du licenciement, l'employeur doit informer l'inspecteur du travail par lettre recommandĂ©e contenant le motif et l'indication relative au salariĂ©. Lorsque le licenciement devint effectif, l'employĂ© qui a au moins un an de prĂ©sence dans l'entreprise bĂ©nĂ©ficie d'une indemnitĂ© de licenciement, calculĂ©e en prenant la moyenne mensuelle du salaire des 12 derniers mois, Ă laquelle on applique les taux suivants, Ă dĂ©faut de convention collective applicable- 20 % de la 1ĂšreĂ la 5Ăšme annĂ©e de service- 25 % de la 6ĂšmeannĂ©e Ă la 10Ăšme annĂ©e- 30 % au-delĂ de 10 Absences injustifiĂ©es, insubordination, insuffisance de rĂ©sultat, dĂ©faut d'adaptation Ă un poste de travail, mĂ©sententes entre salariĂ©s, dĂ©faut de diplĂŽme etc. Se sont des fautes bĂ©nigne et travailleur bĂ©nĂ©ficie de LâindemnitĂ© de prĂ©avis + indemnitĂ© de licenciement + congĂ© payĂ©. Lorsque la cause du licenciement n'est pas rĂ©elle et sĂ©rieuse, on parle alors de licenciement indemnitĂ© n'est pas due en cas de faute lourde ou de dĂ©part Ă la retraite du I. Le licenciement abusif Il y a licenciement abusif lorsque l'employeur pour motif illĂ©gitime et inexact, pour une cause rĂ©elle et non sĂ©rieuse, fin aux relations de travail qui existent entre lui et son salariĂ©. Dans ce cas, le juge saisit peut prononcer la rĂ©intĂ©gration du salariĂ©. Mais celle-ci doit ĂȘtre acceptĂ©e des 2 parties. A dĂ©faut le salariĂ©e Ă droit aux dommages-intĂ©rĂȘts. L'abus est constatĂ© par une enquĂȘte du tribunal qui dĂ©termine les causes et les circonstances de la rupture. En cas de contestation, par l'employeur il doit apporter la preuve de l'existence d'un motif lĂ©gitime de rupture est abusive lorsqu'elle est motivĂ©e par - les opinions du travailleur- son activitĂ© syndicale et sa religion- son appartenance dommages-intĂ©rĂȘts seront payĂ©s en plus de l'indemnitĂ© de licenciement, de prĂ©avis et de congĂ©s payĂ©s conformĂ©ment au taux 20 %, 25 % et 30 %.SECTION II Les cas de licenciements pour faute lourde et faute graveA. Le licenciement pour faute lourdeLa jurisprudence dĂ©finit la faute lourde comme une faute dictĂ©e par l'intention de nuire Ă l'employeur ou Ă l'entreprise. Exemple - La crĂ©ation par le travailleur de sa propre entreprise pour faire concurrence dĂ©loyale Ă l'employeur, - la divulgation de secret professionnel, - porte la main sur l'employeur, - vol et le dĂ©tournement de fonds, - lâinsubordination, - lâusage de stupĂ©fiants sur les lieux de travail, - les injures ou menaces,- les violences et voies de fait, - le refus dâobĂ©issance et le manque de respect,- le manque de conscience des fautes lourdes de lâemployeur - Le non paiement du salaire dans les dĂ©lais,- Le non respect des taux lĂ©gaux et conventionnels des salaires,- La violation des rĂšgles de sĂ©curitĂ© du travailleur licenciĂ© pour faute lourde nâa pas Ă lâindemnitĂ© de prĂ©avis, ni Ă lâindemnitĂ© de licenciement. Il ne bĂ©nĂ©ficie que de son congĂ© non Le licenciement pour faute grave En cas de licenciement pour faute grave, le travailleur a droit Ă l'indemnitĂ© de congĂ© seulement. La faute grave est une faute d'une exceptionnelle gravitĂ© commise par le salariĂ© et qui rend impossible la poursuite des relations de travail. Ex abandon de poste, absence non justifiĂ©e et rĂ©pĂ©tĂ©e, rupture de La rupture pour force majeureLa force majeure est un Ă©vĂ©nement inĂ©vitable, imprĂ©visible et extĂ©rieur Ă l'entreprise incendie, inondation, cataclysme naturel rendant impossible l'exĂ©cution du contrat. Il est prĂ©vu une indemnitĂ© pour force majeure dont le taux est fonction du taux normale pour le licenciement 20 %, 25 % et 30 %. Le caractĂšre de la force majeure est apprĂ©ciĂ© par le 3 LE LICENCIEMENT POUR MOTIF ECONOMIQUESelon l'article L46 "Tout licenciement individuel ou collectif effectuĂ© par un employeur et rĂ©sultant d'une suppression ou transformation d'emploi ou d'une modification du contrat suite Ă des difficultĂ©s Ă©conomiques ou des mutations technologiques, pour un ou plusieurs motifs non inhĂ©rents Ă la personne du travailleur, constitue un licenciement pour motif Ă©conomique ".Ce licenciement doit suivre une certaine procĂ©dure -ProcĂ©dure de licenciement pour motif Aux termes de lâarticle L 47, pour tenter dâĂ©viter un licenciement pour motif Ă©conomique, lâemployeur qui envisage un tel licenciement, doit rĂ©unir les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel pour rechercher des solutions telles que la rĂ©duction des heures de travail, le travail par roulement, le chĂŽmage partiel. Le procĂšs verbal de cette rĂ©union dument signĂ© par les parties, doit ĂȘtre immĂ©diatement communiquĂ© par lâemployeur Ă lâinspecteur du travail. L'inspecteur du travail dispose dâun dĂ©lai de 15 jours pour offrir ses bons offices. Aux termes de lâarticle L48, Si certains licenciements sont inĂ©vitables, ceux-ci sont soumis aux rĂšgles suivantes 1. l'employeur Ă©tabli l'ordre de licenciements. Cet ordre tient compte, premier lieu de travailleurs prĂ©sentant des aptitudes moindres pour les emplois maintenus. En cas d'Ă©galitĂ© d'aptitude professionnelle, les travailleurs les plus anciens sont est majorĂ©e d'une annĂ©e pour le travailleur mariĂ© et d'un an pour chaque enfant Ă charge au sens de la lĂ©gislation sur les prestations Lâemployeur doit communiquer par Ă©crit aux dĂ©lĂ©guĂ©s la liste des travailleurs quâil se propose de licencier en prĂ©cisant les critĂšres quâil a retenus. Il recueille dans les 8 jours lâavis des dĂ©lĂ©guĂ©s sur la liste et les critĂšres retenus. Ces avis doivent ĂȘtre cosignĂ©s dans un procĂšs licenciement des dĂ©lĂ©guĂ©s de personnel doit suivre une procĂ©dure spĂ©cifique art 277 autorisation de lâinspecteur du AprĂšs la rĂ©union des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, lâemployeur peut procĂ©der au licenciement. Dans tous les cas, la liste des travailleurs licenciĂ©s et le PV de la rĂ©union sont immĂ©diatement communiquĂ©s Ă lâinspecteur du travail pour travailleur licenciĂ© bĂ©nĂ©ficie de - lâindemnitĂ© de licenciement ; - lâindemnitĂ© spĂ©ciale non imposable Ă©gale Ă un mois de salaire brut ;- lâindemnitĂ© de prĂ©avis Ă©ventuellement ; - lâindemnitĂ© de congĂ©s non jouis ;- du certificat de travail- la prioritĂ© dâembauche pendant deux ans dans la mĂȘme entreprise. 4. En cas de litige, la charge de la preuve du motif Ă©conomique et du respect de lâordre des licenciements incombe Ă lâ la rĂ©siliation des contrats peut intervenir Ă condition de payer aux salariĂ©s licenciĂ©s leurs droits et de respecter les conditions fixĂ©es aux articles L 40, 41, 42 et 53 du code du travail le plan social Le plan social nâest pas traitĂ© dans notre code du travail, il rĂ©sulte de la pratique. Depuis 2003, la pratique des plans sociaux a fait rentrĂ© au Mali, dans le cadre de la cession de certaines entreprises publiques, chemins de fer, CMDT, HUICOMA, SOTELMA. Faute de base lĂ©gale, il sâagit pour les deux parties dâengager une discussion pour les droits extralĂ©gaux, gĂ©nĂ©ralement appelĂ©s indemnitĂ©s de rĂ©insertion. Le montant est fonction de ce que les parties ont pu sâaccorder dans le cadre du dialogue social. Il ne peut ĂȘtre imposĂ© Ă lâemployeur. Le plan social est toujours nĂ©gociĂ©. En cas dâaccord, lâindemnitĂ© de rĂ©insertion viendra sâajouter aux droits lĂ©gaux ci-dessus 4 LA DEMISSION DU TRAVAILLEURIl y a dĂ©mission lorsque le salariĂ© dĂ©cide volontairement de quitter l' salariĂ© peut signifier sa dĂ©mission de façon verbale ou Ă©crite. La loi et les conventions imposent au salariĂ© l'observation d'un dĂ©lai de prĂ©avis. Le travailleur dĂ©missionnaire bĂ©nĂ©ficie d'une indemnitĂ© de "services rendus" Ă conditions qu'il y ait au moins 10 ans de prĂ©sence continue dans l'entreprise. Cette indemnitĂ© est calculĂ©e sur la mĂȘme base et dans les mĂȘmes conditions que l'indemnitĂ© de licenciement 20 %, 25 % et 30 % appliquĂ©e Ă la moyenne mensuelle des 12 derniers mois de salaire, plus les congĂ©s payĂ©s non la dĂ©mission peut ĂȘtre abusive lorsque le salariĂ© ne respecte pas le dĂ©lai de prĂ©avis ou dĂ©bauchage abusif. Cette situation est consommĂ©e lorsqu'un travailleur dĂ©jĂ liĂ© Ă un autre employeur par un contrat, rompt sans formalitĂ© et engage ses services chez un nouvel employeur. La dĂ©mission abusive donne droit aux dommages intĂ©rĂȘts Ă l'autre partie non respect du prĂ©avis.Dans 3 cas, le nouvel employeur est solidairement responsable des dommages causĂ©s Ă l'employeur prĂ©cĂ©dent pour S'il est intervenu dans le dĂ©bauchage du travailleur- S'il l'a embauchĂ© sachant qu'il Ă©tait liĂ© par un contrat de travail- S'il a continuĂ© Ă l'occuper sachant qu'il Ă©tait liĂ© Ă un autre 5 LES CONSEQUENCES DE LA RUPTURE DU CONTRAT DE TRAVAILLa rupture entraĂźne - l'arrĂȘt de l'exĂ©cution des obligations entre les parties,- la dĂ©livrance au salariĂ© d'un certificat de travail,- la signature d'une clause de non-concurrence pendant 6 mois,- le paiement des droits liĂ©s Ă la rupture prĂ©avis, licenciement, prĂ©caritĂ©, services rendus, congĂ© payĂ© s'il y a lieu, sauf faute lourde,- lâindemnitĂ© spĂ©ciale complĂ©mentaire pour motif Ă©conomique,- la prioritĂ© dâembauche dans le cas du licenciement pour motif Ă©conomique,- la restitution du logement, - lâindemnitĂ© de dĂ©part Ă la retraite PRATIQUE Monsieur DEMBELE qui travaille dans la sociĂ©tĂ© SIMPLAST depuis le 1ermars 1993 en qualitĂ© de chauffeur a Ă©tĂ© licenciĂ© le 31 mai 2005et remplacĂ© par un jeune chauffeur mĂ©canicien 24 titulaire dâun CAP mĂ©canique. Monsieur DEMBELEestime que le motif Ă©voquĂ© pour son licenciement est fausse et quâil est en fait victime de ses activitĂ©s syndicales et de ses opinions en ĂȘtes Monsieur DEMBELE du 1er janvier 2003 au 31 septembre 2004 percevait un salaire mensuel de f CFA .ce salaire a Ă©tĂ© portĂ© Ă Ă partir du 1eroctobre 2004. - Il a eu un congĂ© de 2 mois Ă compter du 1eraoĂ»t 2004 - Depuis le 1er janvier 2005, il Ă©tait accordĂ© Ă Monsieur DEMBELE une indemnitĂ© mensuelle forfaitaire dâheure supplĂ©mentaire de f CFA. Calculer lâindemnitĂ© de licenciement qui serait Ă©ventuellement 5. LE CONTENTIEUX DU TRAVAILSECTION II De la compĂ©tenceLes tribunaux du travail connaissent des diffĂ©rends individuels pouvant sâĂ©lever Ă lâoccasion du travail entre les travailleurs et leurs tribunaux ont qualitĂ© pour se prononcer sur tous les diffĂ©rends individuels relatifs aux conventions collectives ou aux dĂ©crets en tenant lieu et au contrat dâapprentissage. Leur compĂ©tence sâĂ©tend Ă©galement- Aux diffĂ©rends nĂ©s entre les travailleurs ou employeurs Ă lâoccasion du travail. - Aux litiges relatifs Ă lâapplication des dispositions du code de prĂ©voyance sociale. Le tribunal compĂ©tent est celui du lieu dâexĂ©cution du contrat du pour les litiges nĂ©s de la rĂ©siliation du contrat, le travailleur dont la rĂ©sidence au moment de la signature du contrat est dans un lieu autre que celui du lieu dâemploi, aura le choix entre le tribunal de cette rĂ©sidence et celui du lieu dâemploi. Les travailleurs dont la rĂ©sidence est hors du Mali auront le choix entre le tribunal du lieu dâexĂ©cution du contrat et celui de III De la composition Les tribunaux du travail sont créés par dĂ©cret sur proposition du Ministre de la justice, aprĂšs avis du Ministre du dĂ©crets fixent pour chaque tribunal son siĂšge et sa compĂ©tence tribunaux du travail dĂ©pendent administrativement du Ministre de la tribunal est composĂ© dâun magistrat, prĂ©sident, dâun assesseur employeur et dâun assesseur travailleur, dâun tribunal du travail est subdivisĂ© en sections professionnelles fixĂ©es par arrĂȘtĂ© du Ministre de la justice aprĂšs avis du Ministre chargĂ© du sections peuvent ĂȘtre rĂ©unies et il peut ĂȘtre créé une seule section interprofessionnelle lorsque la situation du marchĂ© du travail le cas de vacance dâassesseurs dans une section professionnelle dĂ©terminĂ©e, le prĂ©sident du tribunal peut pendant une pĂ©riode ne pouvant excĂ©der trente jours faire appel aux assesseurs dâune autre section. Chaque tribunal du travail comporte une formation de rĂ©fĂ©rĂ© commune Ă toutes les Ă©ventuelles sections. La formation de rĂ©fĂ©rĂ© est composĂ©e du prĂ©sident du tribunal du travail et dâun est saisie par simple requĂȘte adressĂ©e au prĂ©sident du tribunal du travailLe prĂ©sident du tribunal du travail est nommĂ© par dĂ©cret sur proposition du Ministre de la justice. Ces fonctions ne sont pas exclusives de toute autre pouvant ĂȘtre confiĂ©e Ă ce magistrat au sein de lâorganisation assesseurs sont dĂ©signĂ©s par les organisations syndicales les plus reprĂ©sentatives et nommĂ©s par arrĂȘtĂ© conjoint des Ministres chargĂ©s du travail et de la cas dâabsence ou de carence des organisations syndicales, les assesseurs sont nommĂ©s par arrĂȘtĂ© conjoint des Ministres chargĂ©s du travail et de la nombre des assesseurs est triple des postes Ă pourvoir. Les assesseurs siĂšgent dans lâordre de prĂ©fĂ©rence indiquĂ© par lâarrĂȘtĂ© de nomination. Les assesseurs, dont le mandat est venu Ă expiration continuent Ă siĂ©ger jusquâĂ la date dâeffet du nouvel arrĂȘtĂ© de nomination .Les assesseurs doivent justifier de la possession de leurs droits civiques et nâavoir subi aucune des condamnations prĂ©vues par les lois Ă©lectorales en dĂ©chus de leur mandat les assesseurs qui ne remplissent pas ces assesseur contre lequel la dĂ©chĂ©ance a Ă©tĂ© prononcĂ©e ne peut ĂȘtre dĂ©signĂ© Ă nouveau aux mĂȘmes fonctions, sauf en cas de rĂ©habilitation ou dâ compenser les frais de sujĂ©tion quâentraĂźne lâexercice de leurs fonctions, il sera allouĂ© aux assesseurs une indemnitĂ© par vacation dont le montant sera fixĂ© par arrĂȘtĂ© du Ministre chargĂ© du travail aprĂšs avis du Ministre de la IV De la procĂ©dureLa procĂ©dure devant les tribunaux du travail est gratuite. En outre, pour lâexĂ©cution des jugements rendus Ă leur profit, les travailleurs bĂ©nĂ©ficient de lâassistance les deux jours Ă dater de la rĂ©ception de la demande, dimanches et jours fĂ©riĂ©s non compris, le prĂ©sident cite les parties Ă comparaĂźtre dans un dĂ©lai qui ne peut excĂ©der douze jours, majorĂ©s, sâil y a lieu, des dĂ©lais de distance qui seront fixĂ©s par citation doit contenir le nom et profession ou raison sociale du demandeur, lâindication de lâobjet de la demande, lâheure et le jour de la citation est faite Ă personne ou Ă domicile par un huissier ou un huissier ad hoc. Elle peut valablement ĂȘtre faite par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de cas dâurgence, elle peut ĂȘtre faite par voie parties sont tenues de se rendre au jour et Ă lâheure fixĂ©s devant le tribunal. Elles peuvent se faire assister ou reprĂ©senter soit par un travailleur ou un employeur appartenant Ă la mĂȘme branche dâactivitĂ©, soit par un avocat rĂ©guliĂšrement inscrit au barreau, soit encore par un reprĂ©sentant des organisations syndicales auxquelles elles sont affiliĂ©es. Les employeurs peuvent, en outre, ĂȘtre reprĂ©sentĂ©s par un directeur ou un employĂ© de lâentreprise ou de lâ en ce qui concerne les avocats, le mandataire des parties doit ĂȘtre constituĂ© par au jour fixĂ© par la convocation, le demandeur ne comparait pas et ne justifie pas dâun cas de force majeure, la cause est rayĂ©e du rĂŽle; elle ne peut ĂȘtre reprise quâune seule fois, et selon les formes imparties pour la demande primitive, Ă peine de le dĂ©fendeur ne comparait pas et ne justifie pas dâun cas de force majeure, ou sâil nâa pas prĂ©sentĂ© ses moyens sous forme de mĂ©moire, dĂ©faut est donnĂ© contre lui et le tribunal statue sur le mĂ©rite de la le dĂ©fendeur, aprĂšs avoir comparu, ne comparaĂźt plus par la suite, la dĂ©cision rendue Ă son encontre est rĂ©putĂ©e contradictoire mais doit lui ĂȘtre signifiĂ©e, par le greffier du tribunal ou par un agent administratif commis spĂ©cialement Ă cet effet, pour faire courir le dĂ©lai dâ est publique, sauf au stade de la prĂ©sident dirige les dĂ©bats, interroge et confronte les parties, fait comparaĂźtre les tĂ©moins citĂ©s Ă la diligence des parties ou par lui-mĂȘme, dans les formes indiquĂ©es Ă lâarticle L. 203. Il procĂšde Ă lâaudition de toute autre personne dont il juge la dĂ©position utile au rĂšglement du diffĂ©rend il peut procĂ©der ou faire procĂ©der Ă tous constats ou dispositions relatives Ă la police de lâaudience devant les tribunaux civils sont assesseurs du tribunal du travail peuvent ĂȘtre rĂ©cusĂ©s1 - Quand ils ont un intĂ©rĂȘt personnel Ă la contestation 2 - Quand ils sont parents ou alliĂ©s de lâune des parties jusquâau sixiĂšme degrĂ©; 3 - Si, dans lâannĂ©e qui a prĂ©cĂ©dĂ© la rĂ©cusation, il y a eu procĂšs pĂ©nal ou civil entre eux et lâune des parties ou son conjoint ou alliĂ© en ligne directe; 4 - Sâils ont donnĂ© un avis Ă©crit sur la contestation; 5 - Sâils sont employeurs, ou travailleurs de lâune des parties en cause. La rĂ©cusation est formĂ©e avant tout dĂ©bat. Le prĂ©sident statue immĂ©diatement. Si la demande est rejetĂ©e, il est passĂ© outre dĂ©bat, si elle est admise, lâaffaire est renvoyĂ©e Ă la prochaine audience oĂč doivent siĂ©ger le ou les assesseurs les parties comparaissent devant le tribunal du travail, il est procĂ©dĂ© Ă une tentative de cas d'accord un procĂšs-verbal rĂ©digĂ© sĂ©ance tenante sur le registre des dĂ©libĂ©rations du tribunal consacre le rĂšglement Ă lâamiable du extrait du procĂšs-verbal de conciliation signĂ© du prĂ©sident et du greffier vaut titre cas de conciliation partielle, un extrait du procĂšs-verbal signĂ© du prĂ©sident et du greffier vaut titre exĂ©cutoire pour les parties sur lesquelles un accord est intervenu et procĂšs-verbal de non conciliation pour le surplus de la cas de non conciliation oĂč pour la partie contestĂ©e de la demande, le tribunal doit retenir lâaffaire, il procĂšde immĂ©diatement Ă son examen; aucun renvoi ne peut ĂȘtre prononcĂ©, sauf accord des parties, mais le tribunal peut toujours par jugement motivĂ©, prescrire toutes enquĂȘtes, descentes sur les lieux et toutes mesures dâinformation V Du jugement Les dĂ©bats clos, le tribunal dĂ©libĂšre immĂ©diatement en secret. Sauf mise en dĂ©libĂ©rĂ©, lequel ne peut excĂ©der la date de la prochaine audience de la mĂȘme section, le jugement qui doit ĂȘtre motivĂ© est rĂ©digĂ© sur lâheure et lâaudience reprise pour sa minutes du jugement sont signĂ©es par le prĂ©sident et le greffier. La minute du jugement est transcrite sur le registre des dĂ©libĂ©rations. Copie en est remise aux parties sur leur copie de chaque jugement est adressĂ©e par le greffier Ă la direction du travail et Ă lâinspection du travail territorialement jugement peut ordonner lâexĂ©cution immĂ©diate jusquâĂ concurrence dâun taux de 50% des sommes portant sur les rĂ©clamations des salaires et accessoires, indemnitĂ©s diverses, droits et avantages Ă lâexclusion des dommages-intĂ©rĂȘts nonobstant appel et par provision avec dispense de cas de jugement par dĂ©faut, signification du jugement est faite dans les formes fixĂ©es par lâarticle L. 203, sans frais, Ă la partie dĂ©faillante, par le greffier du tribunal ou par un agent administratif commis spĂ©cialement Ă cet effet par le dans un dĂ©lai de dix jours, aprĂšs signification plus les dĂ©lais de distance, le dĂ©faillant ne fait pas opposition dans les formes prescrites Ă lâarticle L. 191, paragraphe 2, le jugement est exĂ©cutoire. Sur opposition, le prĂ©sident convoque Ă nouveau les parties, comme il est dit Ă lâarticle Le nouveau jugement, nonobstant tout dĂ©faut ou appel, est jugements du tribunal sont dĂ©finitifs et sans appel, sauf du chef de la compĂ©tence, lorsque le chiffre de la demande nâexcĂšde pas 12 fois le montant du salaire minimum interprofessionnel de ce montant, les jugements sont susceptibles dâappel devant la chambre sociale de la cour dâ tribunal du travail connaĂźt de toutes demandes reconventionnelles, ou en compensation qui, par leur nature, entrent dans sa chacune des demandes principales reconventionnelles ou en compensation sera dans les limites de sa compĂ©tence en dernier ressort, le tribunal du travail se prononcera sans quâil y ait lieu Ă lâ lâune de ces demandes nâest susceptible dâĂȘtre jugĂ©e quâĂ charge dâappel, le tribunal du travail ne se prononcera sur toutes quâĂ charge dâappel, il statuera en dernier ressort si seule la demande reconventionnelle en dommages-intĂ©rĂȘts, fondĂ©e exclusivement sur la demande principale, dĂ©passe sa compĂ©tence en dernier ressort. Il statue Ă©galement sans appel en cas de dĂ©faut du dĂ©fendeur si seules les demandes reconventionnelles formĂ©es par celui-ci dĂ©passent le taux de sa compĂ©tence en dernier ressort, quels que soient la nature et le montant de cette demande. Si une demande reconventionnelle est reconnue non fondĂ©e et formĂ©e uniquement en vue de rendre le jugement susceptible dâappel, lâauteur de cette demande peut ĂȘtre condamnĂ© Ă des dommages-intĂ©rĂȘts envers lâautre partie, mĂȘme au cas oĂč, en appel le jugement en premier ressort nâa Ă©tĂ© confirmĂ© que VI Des voies de recoursLâappel doit ĂȘtre interjetĂ© dans les 15 jours, dĂ©lai lĂ©gal du prononcĂ© du jugement et dans les formes prĂ©vues Ă lâarticle paragraphe 2. En ce qui concerne les jugements rendus par dĂ©faut, ce dĂ©lai prend effet du jour de la signification. Lâappel est transmis dans la huitaine de la dĂ©claration dâappel Ă la cour dâappel avec une expĂ©dition du jugement et des lettres, mĂ©moires et documents dĂ©posĂ©s par les parties. Lâappel est jugĂ© sur les parties peuvent demander Ă ĂȘtre entendues en ce cas la reprĂ©sentation des parties obĂ©issent aux rĂšgles fixĂ©es par lâarticle L. cour suprĂȘme connaĂźt des recours en cassation contre les jugements rendus en dernier ressort et les arrĂȘts de la cour dâ pourvoi est introduit et juge dans les formes et conditions prĂ©vues par les lois relatives Ă lâorganisation et Ă la procĂ©dure de la cour DROIT DES RELATIONS COLLECTIVES DE TRAVAILLA NEGOCIATION COLLECTIVE SECTION I NOTION ET EVOLUTION DE LA NEGOCIATION COLLECTIVE Les rapports de travail, Ă lâorigine, reposaient exclusivement sur le contrat de travail. De nos jours, outre lâinterventionnisme de lâEtat qui a produit le droit du Travail dâorigine Ă©tatique lois, rĂšglement et jurisprudence, la nĂ©gociation collective, qui engendre Ă son tour des conventions et accords collectifs de travail, joue un rĂŽle capital dans la dĂ©termination des rapports entre employeurs et lâemprise du droit Ă©tatique sur les normes du travail dâorigine professionnelle, telles que le rĂšglement intĂ©rieur, dont le contenu est circonscrit par la loi Ă quatre matiĂšres et le contrat individuel de travail, qui occupe la base de la pyramide des rĂšgles du droit du Travail, la nĂ©gociation collective, suscitĂ©e, favorisĂ©e et arbitrĂ©e par les Pouvoirs Publics, a sĂ©crĂ©tĂ© dâabondantes normes juridiques qui fixent les conditions dâemploi et de travail ainsi que les garanties sociales accordĂ©es aux Ă partir de 1919 que les conventions collectives ont Ă©tĂ© soumises Ă un rĂ©gime lĂ©gal en des groupements aux individus, la nĂ©gociation collective fait en outre dispense aux autoritĂ©s de lâEtat de dĂ©terminer unilatĂ©ralement les conditions dâemploi, de travail et de rĂ©munĂ©ration. Mais les conventions et accords collectifs de travail sont soumis Ă un rĂ©gime lĂ©gal fixĂ© par le code du travail. Au Mali, la loi N°92-020 du 23 septembre 1992 portant code du travail consacre ses articles L 70 Ă L 90 aux conventions collectives et aux accords collectifs dâentreprise ou dâ convention collective est un accord conclu entre un employeur ou un groupement dâemployeurs et une ou plusieurs organisations syndicales reprĂ©sentatives de salariĂ©s qui traite des conditions de travail, dâemploi de rĂ©munĂ©ration et des garanties sociales applicables aux salariĂ©s compris dans son champ dâ collectif porte sur lâun des aspects contenus dans cet ensembleA ELABORATION DES CONVENTIONS COLLECTIVES 1. Organisation de la nĂ©gociation collective Le code malien du travail ne prescrit pas lâobligation de nĂ©gocier. La nĂ©gociation peut ĂȘtre suscitĂ©e ou favorisĂ©e par lâadministration du travail. Elle se dĂ©roule, en ce qui concerne les conventions collectives de branches dâactivitĂ© susceptibles dâextension, au sein dâune Commission mixte dont la composition est fixĂ©e par arrĂȘtĂ© du Ministre chargĂ© du Travail. Cette commission comprend, sous la prĂ©sidence de lâInspecteur du Travail, un nombre Ă©gal de reprĂ©sentants employeurs et de reprĂ©sentants salariĂ©s article L. 78 al 2 du code du Travail.Lâinitiative de la nĂ©gociation appartient aux organisations syndicales les plus reprĂ©sentatives dâemployeurs ou de travailleurs ainsi quâau ministre chargĂ© du Travail qui, lui, a seule qualitĂ© pour provoquer la rĂ©union de la Commission paritaire de nĂ©gociation. Le Code ne fixe pas de modalitĂ©s de nĂ©gociation. Mais il est loisible que des propositions soient soumises par une des parties notamment celle qui a pris lâinitiative Ă lâautre pour examen et prĂ©sentation de CapacitĂ© de nĂ©gocier Du cĂŽtĂ© des travailleurs salariĂ©s, la loi reconnaĂźt un monopole aux organisations syndicales. Au surplus, lorsquâil est envisagĂ© la conclusion dâune convention collective susceptible dâextension, le droit de nĂ©gocier est rĂ©servĂ© aux organisations syndicales les plus reprĂ©sentatives des salariĂ©s. Le dĂ©faut de reprĂ©sentativitĂ© dans la branche dâactivitĂ© entraĂźne lâincapacitĂ© de nom des employeurs, la capacitĂ© de nĂ©gociation appartient non seulement aux organisations syndicales et aux groupements dâemployeurs, mais aussi Ă un ou plusieurs employeurs pris individuellement article L. 70 du Code du Travail. La compĂ©tence pour nĂ©gocier les conventions collectives susceptibles dâextension est rĂ©servĂ©e, comme pour les travailleurs, aux organisations syndicales les plus reprĂ©sentatives des employeurs. A dĂ©faut de ces organisations, un groupe dâemployeurs peut reprĂ©sentants des organisations ou groupements peuvent nĂ©gocier et conclure au nom de leurs mandants en vertu, soit des stipulations statutaires de lâorganisation, soit dâune dĂ©lĂ©gation statutaire de cette organisation, soit de mandats spĂ©ciaux et Ă©crit qui leur sont donnĂ©s individuellement par tous les adhĂ©rents de lâorganisation. A dĂ©faut, pour ĂȘtre valable, la convention doit ĂȘtre ratifiĂ©e par une dĂ©libĂ©ration spĂ©ciale du reprĂ©sentativitĂ© dâun syndicat dĂ©signe la capacitĂ© de celui-ci Ă dĂ©fendre convenablement les intĂ©rĂȘts de ses mandants dans lâentreprise, la profession ou la branche dâactivitĂ© reprĂ©sentativitĂ© est dĂ©terminĂ©e par le Ministre du Travail, conformĂ©ment aux alinĂ©as 4 et 5 de lâarticle L. 78 du Code du Travail, en fonction des critĂšres suivants Ă©numĂ©rĂ©s Ă titre indicatif - le nombre de voix et de siĂšges remportĂ©s par les adhĂ©rents de lâorganisation syndicale aux Ă©lections des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel ;- lâexpĂ©rience du syndicat, lâĂ©tendue et la nature de son jurisprudence considĂšre lâaffiliation Ă une centrale syndicale comme critĂšre supplĂ©mentaire de critĂšres de reprĂ©sentativitĂ© audience Ă©lectorale notamment nâont pas reçu dâapplication au Mali, vu lâunitĂ© syndicale qui a prĂ©valu jusquâen 1991. Sans doute, les rivalitĂ©s croissantes entre les syndicats naissants et ceux affiliĂ©s Ă lâUnion Nationale des Travailleurs du Mali UNTM suscitent aujourdâhui des dĂ©cisions ministĂ©rielles allant dans le sens de la dĂ©termination dâun syndicat reprĂ©sentatif, sur la base dâĂ©lĂ©ments dâapprĂ©ciation supplĂ©mentaires, conformes Ă lâesprit de lâarticle L 78 du code du travail. Il faut souligner que lâUNTM nâest plus la seule centrale au Mali, il y a Ă©galement la Contenu des conventions collectives La convention collective, qui a vocation Ă fixer les conditions de travail au sein dâune profession, a un contenu relativement libre. Sous rĂ©serve du respect de lâordre public. Elle peut comporter toutes clauses convenues entre les parties. La loi nâimpose aucune mention particuliĂšre. Elle ne fixe pas non plus de modalitĂ©s particuliĂšres de revanche, lorsquâelles sont susceptibles dâextension, les conventions collectives comprennent obligatoirement des dispositions concernant - Le libre exercice du droit syndical et la libertĂ© dâopinion ;- La dĂ©termination des classifications des catĂ©gories professionnelles ;- Les salaires applicables par catĂ©gorie professionnelle et Ă©ventuellement par rĂ©gion ;- Les modalitĂ©s dâapplication du principe Ă travail Ă©gal salaire Ă©gal » pour les femmes et les enfants ;- Les primes dâanciennetĂ© et les indemnitĂ©s de dĂ©placement ;- Les conditions dâembauche et de licenciement et notamment la durĂ©e de la pĂ©riode dâessai et celle du prĂ©avis ;- Les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel ;- Les conditions particuliĂšres du travail des femmes et des enfants ;- Les modalitĂ©s dâorganisation et de fonctionnement de la formation dans lâentreprise, dans le cadre de la branche dâactivitĂ© concernĂ©e ;- Lâorganisation et le fonctionnement des commissions paritaires de classement ;- La procĂ©dure de rĂ©visions, modification et dĂ©nonciation de tout ou partie de la convention plus, la convention collective peut contenir toutes autres dispositions non contraires Ă la lĂ©gislation et la rĂ©glementation en convention collective, quelle quâen soit la nature, doit prĂ©voir dans quelles formes et Ă quelle Ă©poque elle pourra ĂȘtre dĂ©noncĂ©e lorsquâelle est Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e, renouvelĂ©e quand elle est conclue pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e de cinq ans maximum ou rĂ©visĂ©e quelle que soit sa durĂ©e. Les conventions collectives gĂ©nĂšrent un vĂ©ritable droit conventionnel du travail. Sous cet angle, elles ont une double fonction - Une fonction complĂ©mentaire la convention peut complĂ©ter la loi dĂ©faillante. Ainsi elle dĂ©finit la qualification et les salaires minima correspondants ;- Une fonction exploration la convention peut prĂ©cĂ©der la loi Ă laquelle elle ouvre la voie. La loi malienne a en effet reconduit les garanties en matiĂšre de licenciement, ainsi que la prime dâanciennetĂ© fixĂ©e par les conventions collectives. - Les conventions collectives ont pour objet et pour effet dâamĂ©liorer la situation des salariĂ©s. Elles peuvent mentionner des dispositions plus favorables aux travailleurs que celles que celles des lois et rĂšglements en vigueur. Elles ne peuvent dĂ©roger aux dispositions dâordre public dĂ©finies par ces lois et rĂšglements. Mais Ă ce niveau, une nuance sâ les textes Ă©tatiques sont dâordre public absolu, la convention collective ne peut, mĂȘme dans un sens plus favorable, y dĂ©roger. Il en est ainsi lorsque les lois et rĂšglements dĂ©bordent du domaine du droit du travail » avis du Conseil dâEtat français en date du 22 mars 1973 ou que les principes ou rĂšgles concernent des avantages ou garanties Ă©chappant, par leur nature, aux rapports conventionnels ». A titre dâexemple rejet de toute clause conventionnelle portant indexations fondĂ©es sur le SMIG en cas dâinterdiction gĂ©nĂ©rale des indexations fondĂ©es sur le salaire minimum interprofessionnel garanti ; rejet de toute disposition conventionnelle subordonnant la licĂ©itĂ© du licenciement Ă des formalitĂ©s autres que celles prĂ©vues par la les lois de rĂšglements sont dâordre public relatif, les conventions collectives peuvent exceptionnellement Ă©carter les rĂšgles lĂ©gales ou rĂ©glementaires. Dans le domaine des rapports individuels de travail, le juge annule systĂ©matiquement les clauses conventionnelles qui privent le salariĂ© des avantages minima consentis par les lois et rĂšglements. En revanche toute amĂ©lioration licite, dans le domaine des rapports collectifs, la convention peut prĂ©voir un plus grand nombre de dĂ©lĂ©guĂ©s sociaux, de crĂ©dit dâheures, ApplicabilitĂ© de la convention collective Pour quâune convention ait vocation Ă sâappliquer Ă une relation de travail dĂ©terminĂ©e, il faut que plusieurs conditions tenant Ă lâemployeur, au travailleur et Ă durĂ©e de la convention, soient doit ĂȘtre affiliĂ© au groupement patronal signataire de la convention. A dĂ©faut, il nâest pas liĂ© par les clauses de celle-ci. Si, au contraire, il est membre de ce groupement, il est tenu dâappliquer la convention lorsque son entreprise se trouve dans le champ dâapplication gĂ©ographique et professionnel couvert par la dite de la convention dĂ©pend en outre de lâactivitĂ© Ă©conomique de lâentreprise. La convention collective de branche ne sâapplique dans une entreprise que si lâactivitĂ© Ă©conomique de cette entreprise est visĂ©e expressĂ©ment par lâarticle de la convention qui prĂ©cise son champ dâapplication professionnel. La cour de cassation française tient compte de lâactivitĂ© rĂ©elle de lâentreprise pour conclure ou non sur lâapplicabilitĂ© de la convention social, 14 novembre 1973.La convention collective ne sâapplique dans une entreprise que dans mesure oĂč celle-ci est situĂ©e dans lâespace gĂ©ographique que la convention entend couvrir. La convention peut avoir un champ dâapplication gĂ©ographique Ă©tendu Ă lâensemble de territoire national ou limitĂ© Ă une rĂ©gion ou une localitĂ©. Dans ce dernier cas, seules les entreprises situĂ©es dans cette rĂ©gion ou cette localitĂ© relĂšvent de cette convention. Si une entreprise a des Ă©tablissements dans plusieurs rĂ©gions oĂč les conventions collectives sont rĂ©gionales, la direction de cette entreprise devra appliquer des conventions diffĂ©rentes dans ces de la convention collective nâest pas toujours obligatoire. Elle peut ĂȘtre volontaire. En effet, un employeur qui nâest pas membre du groupement signataire ou qui, Ă©tant membre de ce groupement, ne relĂšve pas de la convention parce que son entreprise nâest pas situĂ©e dans le champ dâapplication territorial ou professionnel retenu par la convention, devra Ă titre individuel adhĂ©rer Ă cette du code du travail dispose que lâadhĂ©sion doit ĂȘtre notifiĂ©e au greffe du tribunal oĂč le dĂ©pĂŽt de la convention collective a Ă©tĂ© effectuĂ©. Un employeur peut dĂ©cider, en lâabsence dâadhĂ©sion formelle, dâappliquer tout ou partie des dispositions dâune convention qui nâest pas normalement applicable. Mais faute dâaccord dâune convention qui nâest pas normalement applicable de facto ne crĂ©e pas un usage obligatoire disposant pour lâavenir ; Lâapplication de fait peut rĂ©sulter aussi dâun accord entre employeur et expresse Ă une convention doit ĂȘtre portĂ©e Ă la connaissance du Ministre du Travail par les soins du greffier du Tribunal du de la convention collective Ă une grande Ă©chelle peut dâun dĂ©cret dâextension. En effet lâarticle L. 82 du code du travail dispose quâĂ la demande de lâune des organisations syndicales les plus reprĂ©sentatives ou sur proposition du Ministre chargĂ© du travail, un dĂ©cret peut rendre obligatoire, pour les employeurs et travailleurs situĂ©s dans son champ dâapplication, les dispositions dâune convention collective de quâelle fait lâobjet dâextension, la convention collective est applicable, sauf dispositif contraire, aux services technique, entreprises et Ă©tablissement publics compris dans son champ dâ a lieu pour durĂ©e et aux conditions fixĂ©es par la dite convention cependant, la loi prĂ©voit la possibilitĂ© dâexclure de la convention les clauses qui ne rĂ©pondraient pas Ă la situation de la branche ou du groupe de branche dâactivitĂ© dans le champ dâapplication procĂ©dure dâextension est la suivante tout projet dâextension dâune convention collective fait lâobjet dâun avis qui est communiquĂ© aux organisations professionnelles intĂ©ressĂ©es et publiĂ©, ainsi que le texte intĂ©gral de la convention au journal officielLes organisations et personnes intĂ©ressĂ©es disposent dâun dĂ©lai maximum de trente 30 jours Ă dater de la rĂ©ception du Tribunal du Travail de ressort du journal Officiel contenant cet avis, pour adresser Ă©ventuellement leurs remarques et suggestions au Ministre chargĂ© du travailLe retrait de tout ou partie du dĂ©cret dâextension, qui sâeffectue dans les mĂȘme formes que celles ayant prĂ©cĂ©dĂ© lâextension, a lieu lorsquâil apparaĂźt que la convention ou certaines de ses dispositions ne rĂ©pondent plus Ă la situation de la branche dâactivitĂ© ou du groupe de branches dâactivitĂ© dans le champ dâapplication convention collective nâa vocation Ă sâappliquer que pendant sa durĂ©e de vie, dĂ©terminĂ©e ou indĂ©terminĂ©e. Elle ne sâapplique pas si elle arrive Ă Ă©chĂ©ance ou elle est dĂ©noncĂ©e. Mais Ă dĂ©faut de stipulations contraires, la produire des effets comme une convention Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e. La convention collective a durĂ©e indĂ©terminĂ©e peut cesser par la volontĂ© de lâune des parties. Mais cette facultĂ© de dĂ©nonciation appartient exclusivement aux parties articles L. 75 al. 3 du Code du Travail.5. Conditions de forme et de publicitĂ© Pour des raisons de sĂ©curitĂ© juridique, la loi exige certaines conditions de forme et de publicitĂ© concernant la convention collective. Lâarticle L. 73 du Code du Travail Ă©nonce en effet que la convention collective doit ĂȘtre Ă©crite en langue française, Ă peine de nullitĂ©. Elle est Ă©tablie sur papier libre et signĂ©e par chacune des parties est soumise au visa du Ministre chargĂ© du travail, qui exigera le retrait des dispositions contraires Ă la lĂ©gislation et Ă la rĂ©glementation en vigueur. GĂ©rard Lyon Caen et Jean PĂ©lissier constatent A vrai dire, il nây a pas lĂ une atteinte vĂ©ritable au consensualisme. Un accord dont lâobjet est de dĂ©terminer souvent avec beaucoup de dĂ©tails les conditions de travail dans une profession ne saurait rester purement verbal. DestinĂ©e Ă donner son caractĂšre collectif, elle ne peut ĂȘtre quâun acte Ă©crit. Au demeurant, lâexigence dâun Ă©crit est indispensable comme prĂ©liminaire aux rĂšgles de publicitĂ© » Droit du Travail, PrĂ©cis Dalloz, 16e Ă©dition 1992.La convention collective doit en outre, aprĂšs visa, ĂȘtre portĂ©e Ă la connaissance du public, vu quâelle est appelĂ©e Ă ĂȘtre consultĂ©e par les intĂ©ressĂ©s. La publicitĂ© sâeffectue, conformĂ©ment Ă lâarticle L. 74 du Code du Travail, par voie de dĂ©pĂŽt en triple exemplaire au greffe du Tribunal du travail territorialement compĂ©tent le lieu oĂč les parties ont conclu. Le dĂ©pĂŽt est effectuĂ©, contre rĂ©cĂ©pissĂ© et sans frais, par les soins de la partie la plus diligente. Le greffier en adresse deux exemplaires au Ministre chargĂ© du Travail. Sauf dispositions contraires, la convention collective est applicable Ă partir du jour suit son dĂ©pĂŽt. Les parties signataires peuvent donc, si elles le veulent, fixer une autre date pour la mise en vigueur de la / APPLICATION DES CONVENTIONS COLLECTIVES Une convention valable peut ne pas recevoir dâapplication dans une entreprise, soit parce quâil a plusieurs conventions susceptibles dâĂȘtre appliquĂ©es Ă une relation de travail concours de conventions, soit que lâemployeur sursoit Ă lâapplication de la convention aux contrats individuels de le premier cas, la solution rĂ©side dans lâapplication cumulative ou coordonnĂ©e des conventions ou dans lâĂ©limination dâune convention pour une autre. Dans le second cas, les dispositions contractuelles doivent ĂȘtre rendues conformes Ă la convention. En tout Ă©tat de cause, des sanctions civiles et pĂ©nales sont prĂ©vues pour faire Ă©chec aux inexĂ©cutions Concours de conventions Il a des origines diverses a. Le concours de conventions peut dĂ©couler de leur champ dâapplications professionnel un chef dâentreprise qui a plusieurs activitĂ©s plus ou moins connexes vente de piĂšces dĂ©tachĂ©es et rĂ©parations, vente au dĂ©tail dâalimentation, restauration, etc., doit appliquer plusieurs conventions sâil est membre de plusieurs groupements dâemployeurs ayant conclu des conventions diffĂ©rentes applicables dans les diffĂ©rents secteurs dâactivitĂ© de lâentreprise ;b. le concours de conventions peut dĂ©couler du champ dâapplication gĂ©ographique Des conventions nationales, rĂ©gionales et locales peuvent ĂȘtre simultanĂ©ment applicables dans une mĂȘme entreprise relavant dâune branche dâ les conventions seront appliquĂ©es. Les droits attribuĂ©s aux travailleurs par la convention ayant la portĂ©e gĂ©ographique la plus Ă©tendue ne peuvent ĂȘtre limitĂ©s ou surprimes par une convention ayant un champ dâapplication plus limitĂ©. La convention conclue au plan infĂ©rieur doit au surplus adapter les dispositions de la convention supĂ©rieure nationale aux conditions de travail existant au niveau infĂ©rieur rĂ©gional article L. 81 du Code du Travail ; c. le concours de conventions peut dĂ©couler de la substitution dâune nouvelle convention Ă lâancienne. La nouvelle convention sâapplique. Normalement, elle amĂ©liore la condition des travailleurs ; son application immĂ©diate ne fait alors lâobjet dâaucune discussion. Mais il arrive quâelle soit moins avantageuse que lâancienne convention. Les avantages acquis sont-ils maintenus ? Le bĂ©nĂ©fice des droits acquis est maintenu dans les cas suivants - les avantages acquis ne rĂ©sultent pas, Ă proprement parler, de lâancienne convention, mais dâune rĂšgle hiĂ©rarchiquement supĂ©rieure loi, convention collective de niveau supĂ©rieur ;- les avantages rĂ©cusant dâun usage, sous rĂ©serve de la possibilitĂ© reconnue Ă lâemployeur par la jurisprudence de mettre fin Ă cet usage en donnant prĂ©avis et en prĂ©venant individuellement chaque salariĂ©. En revanche, les avantages dĂ©coulant de la convention collective prĂ©cĂ©dente ne sont pas maintenus de plein droit si la nouvelle convention ne contient plus les mĂȘmes dispositions favorables. Sauf clause expresse de la nouvelle convention, ces avantages ne sâincorporent pas dans les contrats individuels. Les dispositions de la convention collective antĂ©rieure, mĂȘme plus avantageuse, cessent dâĂȘtre applicables Cass. Soc. 23 mai 1957 diminution du taux dâune indemnitĂ©. Elles peuvent cependant ĂȘtre utilement invoquĂ©es par les travailleurs dans les hypothĂšses oĂč la nouvelle convention contient une clause prĂ©voyant expressĂ©ment le maintien des avantages acquis. De la qualitĂ© de la rĂ©daction de cette clause, dĂ©pendra lâĂ©limination des difficultĂ©s dâapplication Application de la convention aux contrats individuels de travail La convention produit effet sur les contras dans les conditions suivantes a. Effet immĂ©diat La convention collective rĂ©git non seulement les contrats individuels de travail conclu postĂ©rieurement Ă son entrĂ©e en vigueur, mais aussi tous les contrats en cours dâexĂ©cution dans lâentreprise. Dans tout Ă©tablissement compris dans le champ dâapplication dâune convention collective, les dispositions de cette convention sâimposent, sauf dispositions moins favorables pour les travailleurs aux rapports nĂ©s des contrats de travail article L. 77 al 3 du code du travail ;b Effet impĂ©ratif La convention collective sâimpose dans sont contenu aux parties au contra individuel. Comme la loi, elle rĂ©git les contrats de travail. Elle impose des obligations Ă lâemployeur et crĂ©e des droits au profit du salariĂ© auxquels celui-ci ne peut salaire prĂ©vu pas la convention collective sâimpose, au moins comme un minimum, en tant que salaire du contrat individuel. Il en est de mĂȘme du dĂ©lai-congĂ© ou prĂ©avis. Les avantages extralĂ©gaux prĂ©vus par la convention profitent au salariĂ©, qui tient de la convention une crĂ©ance contre lâemployeur ; c Effet automatique Les clauses du contrat individuel contraires aux dispositions conventionnelles sont ipso jure remplacĂ©es par ces derniĂšres. Ces clauses contractuelles ne sont cependant pas clauses non conformes du contrat individuel de travail sont remplacĂ©es par les clauses correspondantes de la convention collective. De mĂȘme, la convention collective. Se substitue-t-elle au contrat lorsque celui-ci a omis de rĂ©glementer les conditions de travail et de salaire3. Sanction des conventions collectives LâinexĂ©cution de la convention collective peut ĂȘtre aussi bien fait du salariĂ©,du syndicat que de lâemployeur, celui-ci Ă©tant tenu Ă plus dâobligations que les autres parties prenantes. Des sanctions civiles et pĂ©nales sont applicables aux cas dâ Sanctions civiles Les conventions lĂ©galement formĂ©es tiennent lieu de loi Ă ceux qui les ont faites. Lâeffet automatique de la convention collective conduit le juge saisi dâun litige Ă appliquer Ă celui-ci la convention applicable alors mĂȘme quâil nâa pas Ă©tĂ© rĂ©clamĂ© le bĂ©nĂ©fice de la convention. En cas dâinobservation de la convention, des dommages intĂ©rĂȘts sont allouĂ©s en compensation du prĂ©judice causĂ© par lâinexĂ©cution plus, le diffĂ©rend peut porter sur lâinterprĂ©tation ou lâannulation de la convention chacun des groupements signataires, qui tirent de la nature collective de lâintĂ©rĂȘt en jeu la qualitĂ© pour agir, peut ester en justice contre lâautre partie pour manquement Ă ses engagements. Il peut agir contre ses propres membres qui ne respectent pas la convention signĂ©e ainsi que toute personne liĂ©e par la convention. Il bĂ©nĂ©ficie de surcroĂźt aux termes de lâarticle L. 90 du Code du Travail, dâun droit dâintervention Ă lâinstance engagĂ©e Ă lâoccasion dâune action nĂ©e de la convention ou de lâaccord collectif. LâintĂ©rĂȘt de lâaction en justice peut Ă©galement ĂȘtre individuel. Toute personne appelĂ©e Ă bĂ©nĂ©ficier dâune convention collective peut agir en dommages intĂ©rĂȘt ou en exĂ©cution forcĂ©e contre une autre personne tenue par les clauses conventionnelles. Exemple ; action dâun salariĂ© contre un employeur membre du groupement contentieux des conventions collectives est judiciaire alors mĂȘme quâelles ont fait lâobjet de dĂ©cret dâextension. La convention Ă©tendue par le dĂ©cret ne revĂȘt pas, contrairement Ă une solution judiciaire aujourdâhui abandonnĂ©e, un caractĂšre rĂ©glementaire qui la soustrait au contentieux judiciaire Tribunal des conflits 19 mai 1958. Lâarticle L 192 du Code du travail retient la compĂ©tence du tribunal du Travail pour connaĂźtre des diffĂ©rends individuels relatifs aux conventions collectives ou aux dĂ©crets en tenant lieu... ». Mais lâaction dâun groupement contre un autre relĂšve de la compĂ©tence du Tribunal de premiĂšre instance. Les litiges relatifs Ă Conclusion et leur rĂ©vision ressortissent de la compĂ©tence du Conseil dâarbitrage article L. 228 du Code du Travail.c Sanctions pĂ©nales Le contrĂŽle de lâInspecteur du Travail est Ă©tendu Ă lâapplication des conventions collectives. Certes, dans la plupart des hypothĂšses de leur intervention, les Inspecteurs du Travail se bornent Ă rappeler aux employeurs leurs obligations et aux salariĂ©s ou aux organisations syndicales la possibilitĂ© de saisir le juge la possibilitĂ© pour les Inspecteurs de dresser procĂšs-verbal de constatation dâinfractions Ă la lĂ©gislation du Travail, conformĂ©ment Ă lâarticle L. 295 du code du Travail, existe dans certaines effet, les employeurs liĂ©s par la convention collective, qui ne les appliqueraient pas aux contrats de travail conclu par eux ou qui ne feraient pas prĂ©valoir dans lâĂ©tablissement les dispositions conventionnelles sur les rapports nĂ©s des contrats individuels articles L. 77 alinĂ©as 2 et 3 sont passibles dâune peine dâamende de 10. 000 Ă 50. 000 F et, en cas de rĂ©cidive, de 20. 000 Ă 100. 000 F article L. 316 du Code du Travail lâarticle L317, lui, prĂ©voit une peine dâamende de 5. 000 Ă 15. 000 F portĂ©e en cas de rĂ©cidive Ă la fourchette de 10. 000 F Ă lâencontre des autres dâinfractions aux dispositions de lâarticle L. 81 qui exige lâadaptation de la convention de travail faites aux salariĂ©s sur le plan infĂ©rieur rĂ©gional ou local.SECTION II LES ACCORDS COLLECTIFS DE TRAVAILLes accords collectifs dâentreprise ou dâĂ©tablissement complĂštent les conventions collections collectives. La possibilitĂ© lĂ©gale de nĂ©gociation collective dâentreprise ou dâĂ©tablissement, principe fondamental du Droit du Travail, est Ă©tendue aux entreprises publiques. La loi autorise en outre une pluralitĂ© dâentreprises participant Ă la nĂ©gociation. Toutefois, la lĂ©gislation malienne ne prescrit pas lâobligation de nĂ©gocier la nĂ©gociation dâentreprise ou dâĂ©tablissement est libre. A cet effet, GĂ©rard Lyon Caen et Jean PĂ©lissier soulignent lâencadrement lĂ©gislatif de la nĂ©gociation nâa pas pour effet de limiter la libertĂ© de nĂ©gociation mais au contraire celui de lâaccroĂźtre » Droit du Travail, PrĂ©cis Dalloz 1992. La facultative, mais elle est largement encouragĂ©e. Elle a lieu selon les mĂȘmes modalitĂ©s que les accords collectifs de travail visent Ă adapter aux conditions particuliĂšres de lâentreprise, de lâĂ©tablissement ou des Ă©tablissements considĂ©rĂ©s, les dispositions des conventions collectives interprofessionnelles, des conventions collectives nationales, rĂ©gionales ou locales et des dĂ©crets en tenant fixent notamment les conditions dâattribution et le mode de calcul de la rĂ©munĂ©ration au rendement, des primes Ă la productivitĂ©. Les clauses salariales de ces accords peuvent prĂ©voir des primes Ă la production individuelle et collective et des modalitĂ©s particuliĂšres dâapplication des majorations de salaire dĂ©cidĂ©es Ă condition que lâaugmentation de la masse salariale totale soit au moins Ă©gale Ă lâaugmentation qui rĂ©sulterait de lâapplication des majorations accordĂ©es par les conventions prĂ©citĂ©es pour les travailleurs concernĂ©s » article L. 88 al 3.Lâancien code du travail de 1988 limitait Ă la rĂ©munĂ©ration lâobjet des accords collectifs en lâabsence de convention collective. La loi du 23 septembre 1992, elle prĂ©voit la possibilitĂ© pour ces accords, susceptibles dâĂȘtre conclu tant dans lâĂ©tablissement que dans lâentreprise, de prĂ©voir des dispositions nouvelles et des clauses plus favorables aux salariĂ©s, notamment une participation aux fruits. Au surplus, ils peuvent ĂȘtre conclus mĂȘme Ă dĂ©faut de conventions collectives ou de dĂ©crets en tenant lieu. Au nom des patrons, un ou plusieurs employeurs ont qualitĂ© pour nĂ©gocier. Ils ont pour interlocuteurs du cĂŽtĂ© des salariĂ©s les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel et les reprĂ©sentants des syndicats les plus reprĂ©sentatifs du personnel de lâentreprise, du ou des Ă©tablissements intĂ©ressĂ©s et y Ă©tant effectivement employĂ©s. La prĂ©sence de lâinspecteur du Travail nâest pas obligatoire ; elle nâest pas non plus interdite ; elle est mĂȘme souhaitable vue les conseils quâil peut donner aux parties sur les moyens les plus efficaces dâobserver les dispositions lĂ©gales et dispositions de lâaccord collectif dâentreprise ou dâĂ©tablissement sâimposent au chef dâentreprise ou dâĂ©tablissement, qui ne peut les modifier unilatĂ©ralement et qui doit en faire bĂ©nĂ©ficier tous les salariĂ©s de lâentreprise ou de lâĂ©tablissement concernĂ©, quâils soient ou non, membre de lâorganisation ou des organisations syndicales signataires de lâ les conventions Collectives, lâaccord collectif lie toutes les personnes qui lâont signĂ© ou qui sont ou deviennent membres des organisations signataires ou qui lui donnent leur adhĂ©sion ; lâaccord sâapplique aux contrats de travail conclu par lâemployeur et sâimpose, sauf dispositions moins favorables pour les salariĂ©s, aux rapports nĂ©s des contrats de travail article L. 88 in fine du Code du Travail.Les conventions et accords collectifs de travail occupent dans la hiĂ©rarchie des normes du Droit du Travail un rang infĂ©rieur Ă celui des rĂšgles dâorigine Ă©tatique, mais supĂ©rieur Ă toutes les sources du Droit dâorigine professionnelle. Lâentreprise du Droit de Travail dâorigine Ă©tatique nâa pas fait obstacle au dĂ©veloppement de la nĂ©gociation collective qui, suscitĂ©e et favorisĂ©e par lâAdministration du Travail, permet de faire produire par les professionnels eux-mĂȘmes les normes qui les concernent et de dispenser lâEtat de lâomniprĂ©sence dans la dĂ©termination des rapports de RĂ©publique du Mali a ratifiĂ© la Convention N° 98 de lâOrganisation Internationale du Travail OIT concernant le droit dâassociation et de nĂ©gociation collective. Le Code malien du Travail conformĂ©ment Ă cette convention ouvre aux professionnels intĂ©ressĂ©s employeur et travailleurs un champ dâaction trĂšs large. Le contenu des conventions et accords collectifs est relativement libre, sous rĂ©serve du respect des rĂšgles dâordre public. Il est cependant patent de constater un dĂ©ficit de nĂ©gociation collective. Les organisations professionnelles dâemployeurs et de travailleurs ne se sont pas encore rĂ©solues Ă exercer convenable le droit de nĂ©gociation collective. En tĂ©moigne le nombre relativement limitĂ© des conventions collectives en vigueur et dont la liste est Ă©tablie comme suit 1. Convention collective des ouvriers boulangers de Bamako du 09-10-19482. Convention collective des chauffeurs africains du 09-03-19493. Convention collective des entreprises du BĂątiment et des Travaux Publics du 06-07-1956, rĂ©visĂ©e en 20074. Convention collective fĂ©dĂ©rale du commerce du 16-11-1956 ;5. Convention collective de la mĂ©tallurgie, des industries et de la mĂ©canique gĂ©nĂ©rale du 08-10-1957 6. Convention collective des auxiliaires de transport du 16-12-19577. Convention collective des Industries Textiles du 17-05-19588. Convention collective des Industries des corps des gras du 04-07-1958 ;9. Convention collective des Industries Chimiques du 12-07-1958 ;10. Convention collective des Industries Alimentaires du 19-07-1958 ; rĂ©visĂ©e 200611. Convention collective des Transports Publics Routiers du Mali 17-12-1959 ;12. Convention collective de lâEnseignement PrivĂ© Catholique du Mali du 20-02-196913. Convention collective des Industries HĂŽteliĂšres du Mali du 10-03-197414. Convention collective des Entreprises PĂ©troliĂšre du Mali du 30-12-1974 ; 200515. Convention collective des Banques, Etablissement financiers et Assurances, 200616. Convention collective des SociĂ©tĂ©s et Entreprises MiniĂšres, GĂ©ologiques et HydrogĂ©ologies en RĂ©publique du Mali du 19-02-1985 ; 2008 en cours de rĂ©vision17. Convention collective des travailleurs du Transit et Commissionnaires agréés en douane du 05-08-1988. 18 Convention collective des systĂšmes financiers dĂ©centralisĂ©s. RĂ©visĂ©e Janvier 200619. la convention collective des CSCOM, rĂ©visĂ©e juin la convention collective de sociĂ©tĂ©s de gardiennage et prestataires de service, convention collective de la presse malienne, convention collective des officines privĂ©es pharmaceutiques du Mali, 2013. âŠ../âŠ..LES INSTITUTIONS PROFESSIONNELLES LES SYNDICATSI NAISSANCE ET EVOLUTION DES SYNDICATS 1. EVOLUTION Les syndicats professionnels qui sont lâĂ©manation directe ou indirecte des reprĂ©sentants des travailleurs dans lâentreprise jouent un rĂŽle important dans les relations professionnelles de syndicat est une organisation professionnelle ayant pour mission de dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts Ă©conomiques, sociaux et moraux de ses membres. Si en France, la premiĂšre loi sur la libertĂ© syndicale date de 1884 et la premiĂšre bourse du travail de 1886crĂ©ation par le conseil municipal de Paris, en Afrique occidentale, il a fallu attendre 1920 pour que les africains jouissant de la citoyennetĂ© française soient autorisĂ©s Ă crĂ©er des syndicats. La citoyennetĂ© Ă©tant limitĂ©e Ă quelques communes du SĂ©nĂ©gal, de vĂ©ritables syndicats ne purent voir le jour. Les bĂ©nĂ©fices du dĂ©cret de 1937 sur les syndicats professionnels ont Ă©tĂ© Ă©tendus Ă lâAOF. Mais pour adhĂ©rer Ă un syndicat, il fallait ĂȘtre titulaire dâun certificat dâĂ©tudes primaires, ce qui entraina une discrimination qui limita la portĂ©e de ce dĂ©cret. Finalement ce sera sous les effets conjuguĂ©s de la confĂ©rence de » Brazza 30 janvier - 5 fĂ©vrier 1944 et de lâOIT que le gouvernement français va convenir Ă lever les obstacles Ă lâexercice du droit syndical. Le dĂ©cret du 07 aout 1944 institua une libertĂ© totale dans lâexercice du droit syndical. Câest ainsi que fut créée lâUnion RĂ©gionale des Travailleurs du Soudan qui prendra plus tard le nom de lâUnion Territoriale des Travailleurs du 1963, le 3Ăšme de lâUnion Nationale des Travailleurs du Soudan fusion des unions territoriales du soudan et du SĂ©nĂ©gal devint le congrĂšs constitutif de lâUnion Nationale des Travailleurs du MaliUNTM.Depuis lâavĂšnement du multipartisme intĂ©gral en 1991, lâunitĂ© syndicale sâest effondrĂ©e et de nombreux syndicats ont vu le jour. UNTM, CSTM, les syndicats autonomes La libertĂ© syndicale Le rĂ©gime juridique des syndicats est dominĂ© par la libertĂ© libertĂ© syndicale est une libertĂ© publique fondamentale. Elle est garantie aussi bien sur le plan national quâ plan national, la Constitution de 1992 et les lois dâapplication et au plan international par la convention N° 87 de lâOIT de 1948 ratifiĂ©e par la droit du travail a pour essence la protection des travailleurs salariĂ©s, mĂȘme sâil sâattache Ă assurer lâĂ©panouissement de lâentreprise pour sauvegarder lâemploi. Câest en cela que rĂ©side lâaffirmation du principe de la libertĂ© syndicale. Sur plan le individuel, la libertĂ© syndicale se dĂ©finit comme le droit des travailleurs de sâaffilier au syndicat de leur choix ou de rester en dehors de toute organisation la plan collectif, elle sâentend du droit des syndicats de se constituer et de fonctionner reprĂ©sentants syndicaux portent le titre de dĂ©lĂ©guĂ©s reprĂ©sentation du personnel ne se limite pas seulement aux organisations syndicales. En effet, la loi prĂ©voit, en plus des dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux, des reprĂ©sentants Ă©lus du personnel, chargĂ©s comme les reprĂ©sentants syndicaux, de promouvoir et de dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts des travailleurs. Ce sont les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel et les membres des comitĂ©s dâhygiĂšne et de sĂ©curitĂ©. Les reprĂ©sentants du personnel reçoivent la dĂ©nomination commune de travailleurs les reprĂ©sentants des travailleurs jouissent dâun statut uniforme Ă maints Ă©gards malgrĂ© les spĂ©cificitĂ©s de chaque catĂ©gorie, en revanche, les missions qui leurs sont confiĂ©s par la loi sont sensiblement diffĂ©rentes. De plus, le cumul de fonctions est lĂ©galement fait, nombre de dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux sont en mĂȘme temps dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, voire mĂȘme membre du comitĂ© dâhygiĂšne et de LE STATUT DES REPRESENTANTS DU PERSONNELLes travailleurs protĂ©gĂ©s en raison de leur qualitĂ© bĂ©nĂ©ficient dâune protection juridique particuliĂšre en raison de leur bĂ©nĂ©ficient de certaines facilitĂ©s dans lâaccomplissement de leur mission convention n° 135 de lâOIT et sa recommandation 143.Ces facilitĂ©s sont - un temps libre dâune durĂ©e limitĂ© leur est accordĂ© sans perte de salaire ni de prestations et avantages sociaux, assister Ă des rĂ©unions, cours de formation, sĂ©minaires, confĂ©rences et congrĂšs Un accĂšs Ă tous les lieux de travail et sans retard injustifiĂ©e, Ă la direction de lâentreprise et auprĂšs des reprĂ©sentants de la direction autorisĂ©es Ă prendre des lorsque cet accĂšs est nĂ©cessaire pour le bon exercice de leurs le code du travail malien les modalitĂ©s dâoctroi de ces facilitĂ©s diffĂšrent selon le type de les facilitĂ©s dues aux dĂ©lĂ©guĂ©s L 254 du code du travail prĂ©voit que pour faciliter la prĂ©sence des travailleurs ayant des responsabilitĂ©s syndicales aux congrĂšs statutaires de leurs organisations, des autorisations dâabsence seront accordĂ©es sur prĂ©sentation dâune convocation Ă©crite et nominative de lâorganisation intĂ©ressĂ©e ».Ces absences sont payĂ©es et ne viennent pas en dĂ©duction du congĂ© bĂ©nĂ©fice est Ă©tendu aux travailleurs dĂ©signĂ©s pour suivre une formation dans le cadre dâune activitĂ© syndicale, ou aux travailleurs Ă©lus Ă des fonctions permanentes dâadministration ou de direction dâun syndicat ou dâune union dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux jouissent des prĂ©rogatives suivantes au sein de lâentreprise - libertĂ© dâafficher et de distribuer des communications Ă caractĂšre professionnel, - rĂ©union mensuelle en dehors de travail dans un local mis Ă leur disposition par lâ RĂ©ception sur leur demande par le chef dâ temps libre pour lâexercice de leur fonction ne peux dĂ©passer 15 heures par mois et est considĂ©rĂ© comme temps de travail et rĂ©munĂ©rĂ© comme tel. Ce temps doit ĂȘtre exclusivement utilisĂ© aux taches affĂ©rentes Ă lâactivitĂ© prĂ©rogative est Ă©galement reconnue aux dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel et membres des comitĂ©s dâhygiĂšne et de sĂ©curitĂ©. Art L 271 et L281 du code du travail malien.B/ facilitĂ©s accordĂ©es aux reprĂ©sentants Ă©lus du personnel Elus pour un mandat dâun an dans les Ă©tablissements qui comptent plus de dix salariĂ©s et au scrutin proportionnel avec plus forte moyenne, les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel ont un rĂŽle capital dans lâentreprise. Outre le temps libre Ă©voquĂ© ci-dessus, les dĂ©lĂ©guĂ©s reçoivent de lâemployeur la mise Ă disposition dâun local et dâun mobilier nĂ©cessaires pour leur permettre de remplir leur mission et notamment de se rĂ©unir. De mĂȘme, peuvent âils faire afficher, Ă lâexclusion de tous autres documents, les renseignements quâils ont pour rĂŽle de porter Ă la connaissance du personnel dans le cadre de leur mission. Lâaffichage doit ĂȘtre effectuĂ© aux portes dâentrĂ©e des lieux de travail ainsi que sur des emplacements obligatoirement prĂ©vus et destinĂ©s aux communications emplacements doivent ĂȘtre choisis dans un endroit apparent et de prĂ©fĂ©rence sur les lieux de passage du personnel. De plus, les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel ont le droit dâĂȘtre collectivement reçus par le chef dâĂ©tablissement au moins une fois par mois. En cas dâurgence, ils sont reçus sur leur membres des comitĂ©s dâhygiĂšne et de sĂ©curitĂ© bĂ©nĂ©ficient du mĂȘme crĂ©dit dâheures que celui accordĂ© aux dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel 15 heures par mois.Les facilitĂ©s qui leur sont accordĂ©s viennent de la loi et du rĂšglement qui au surplus, leurs assurent une protection spĂ©ciale au regard de leur statut de reprĂ©sentant du personnel. la protection des reprĂ©sentants du personnel La convention N° 98 de lâOIT relative aux droits dâorganisation et nĂ©gociation collective du 1er juillet 1949 ratifiĂ©e par le mali dispose que les reprĂ©sentants des travailleurs dans lâentreprise doivent bĂ©nĂ©ficier dâune protection efficace contre toutes mesures qui pourraient leur porter prĂ©judice, y compris le licenciement et qui seraient motivĂ©s par leur qualitĂ© ou leurs activitĂ©s de reprĂ©sentants des travailleurs, leur affiliation syndicale, ou leur participation Ă des activitĂ©s syndicales, pour autant quâils agissent conformĂ©ment aux lois, conventions collectives ou autres arrangements conventionnels en vigueur ». Le code du travail malien a prĂ©vu un rĂ©gime de licenciement spĂ©cifique aux reprĂ©sentants des travailleurs et a interdit Ă lâemployeur de fonder ses dĂ©cisions sur le statut et lâactivitĂ© des mandataires du les articles L 263, 277 et 281 du code du travail instituent un rĂ©gime spĂ©cial de licenciement en ce qui concerne les reprĂ©sentants des travailleurs salariĂ©s. Lâautorisation de lâinspecteur du travail dĂ©livrĂ©e expressĂ©ment notification Ă©crite Ă lâemployeur et au travailleur concernĂ© ou accordĂ©e tacitement silence de lâinspecteur gardĂ©e au-delĂ de 15 jours est la condition sine qua non de lĂ©gitimitĂ© du licenciement de ces travailleurs requise doit ĂȘtre obtenue avant tout licenciement. Toutefois lorsque les reprĂ©sentants du personnel commettent une faute lourde laissĂ©e Ă lâapprĂ©ciation du juge, lâemployeur est fondĂ© Ă prononcer leur mise Ă pied provisoire en attendant la dĂ©cision administrative. Cette mesure exceptionnelle prise Ă titre conservatoire est privĂ©e dâeffet si plus tard lâinspecteur du travail refuse dâaccorder lâautorisation. Ils ne sont pas des intouchables, ils peuvent comme les autres travailleurs ĂȘtre licenciĂ©s par mesure disciplinaire ou pour motif Ă©conomique. Lâautorisation administrative a pour objet de les protĂ©ger, dans lâentreprise parce que exposĂ©s au mĂ©contentement de lâemployeur, contrer les licenciements fondĂ©s sur leur qualitĂ© et leurs activitĂ©s ce fait, lâarticle L 277 sanctionne de nullitĂ© absolue tout licenciement dĂ©cidĂ© sans lâautorisation de lâInspecteur du Travail, exclut la possibilitĂ© pour le tribunal du travail de prononcer la rĂ©solution judiciaire des contrats des travailleurs protĂ©gĂ©s. Seuls, sâoffrent aux parties intĂ©ressĂ©es les recours administratifs hiĂ©rarchique devant le Ministre du travail et contentieux devant les tribunaux administratifs aux fins dâannulation de la dĂ©cision positive ou nĂ©gative de lâInspecteur du rĂ©paration du prĂ©judice subi par le salariĂ© du fait du licenciement irrĂ©gulier doit sâeffectuer par la rĂ©intĂ©gration du travailleur dans lâentreprise avec rĂ©habilitation dans ses droits. Le licenciement nâayant pu juridiquement avoir lieu, le contrat est censĂ© nâavoir jamais Ă©tĂ© rompu. Le chef dâentreprise doit obtempĂ©rer Ă lâordre de rĂ©intĂ©gration donnĂ© par le juge ou lâinspecteur du travail, sinon il y a dĂ©lit dâentrave tel que prĂ©vu et puni par lâarticle L331 du code du travail. Le salariĂ© protĂ©gĂ© qui nâaura pas obtenu sa rĂ©intĂ©gration peut demander des dommages intĂ©rĂȘts. la protection contre les autres actes de discrimination Lâarticle L 257 du code du travail interdit Ă tout employeur de prendre en considĂ©ration les opinions, lâappartenance Ă un syndicat ou lâexercice dâune activitĂ© syndicale pour arrĂȘter ses dĂ©cisions en ce qui concerne lâembauche, la conduite et la rĂ©partition du travail, la formation professionnelle, lâavancement, la rĂ©munĂ©ration et lâoctroi dâavantages sociaux, les mesures disciplinaires mesure patronale en violation de lâarticle L 257 sera considĂ©rĂ©e comme abusive et donnera lieu au paiement des dommages facilitĂ©s et la protection accordĂ©es aux reprĂ©sentants du personnel se justifie par le rĂŽle que ceux-ci jouent en faveur de la collectivitĂ© des travailleurs LES MISSIONS DES REPRESENTANTS DU PERSONNEL Les reprĂ©sentants des travailleurs dĂ©signent les personnes reconnues comme tels par les lois nationales au sens lâarticle 3 de la convention n° 135 de lâ sâagit des reprĂ©sentants syndicaux nommĂ©s ou Ă©lus par les membres, les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel librement Ă©lus par les travailleurs de lâentreprise et les membres des comitĂ©s dâ Les reprĂ©sentants syndicaux Aux termes de lâarticle L 232 du code du travail les syndicats professionnels ont exclusivement pour objet lâĂ©tude et la dĂ©fense des intĂ©rĂȘts Ă©conomiques, sociaux et moraux des travailleurs ». Jouissant de la capacitĂ© civile, ils peuvent, en vertu de lâarticle L 240 - ester en justice et acquĂ©rir des biens meubles ou immeubles ;- exercer, devant toutes juridictions, tous les droits rĂ©servĂ©s Ă la partie civile pour les faits portant un prĂ©judice direct ou indirect Ă lâintĂ©rĂȘt collectif de la profession quâils reprĂ©sentent ;- CrĂ©er, administrer ou subventionner des Ćuvres professionnelles Affecter une partie de leurs ressources Ă la crĂ©ation de logements des travailleurs, acquisition de terrain de culture ou dâĂ©ducation physique ;- Subventionner des sociĂ©tĂ©s coopĂ©ratives de production ou de consommation ;- Passer des contrats ou conventions ;- Donner leur avis sur toutes les questions se rapportant Ă leur spĂ©cialitĂ©- DĂ©poser des marques ou labels et en revendiquer la propriĂ©tĂ© exclusive ;- Constituer entre leurs membres des caisses spĂ©ciales de secours mutuels et de sont reconnus par le MinistĂšre chargĂ© du Travail comme Ă©tant les plus reprĂ©sentatifs, les syndicats pourront, entre autres prĂ©rogatives, nĂ©gocier des conventions collectives extensibles, dĂ©signer des assesseurs au Tribunal du Travail, siĂ©ger au Conseil SupĂ©rieur du Travail et reprĂ©senter les travailleurs et les employeurs au sein des instances et organes constitutionnels de lâ dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux reprĂ©sentent le syndicat auprĂšs du chef dâentreprise et au sein du comitĂ© de gestion de lâentreprise. Ils concourent Ă lâexercice de la mission des syndicats prĂ©rogatives syndicales ne peuvent ĂȘtre exercĂ©es par les autres reprĂ©sentants des travailleurs. B Mission des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel Aux termes de lâarticle L 278 du code du travail, les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel ont pour mission de - PrĂ©senter Ă lâemployeur toutes les rĂ©clamations individuelles ou collectives concernant les conditions de travail et la protection des travailleurs salaires et accessoires, durĂ©e du travail, congĂ©s, repos etc., lâapplication des conventions collectives, des classifications professionnelles et des taux des salaires rĂ©glementaires ;- Saisir lâinspecteur du travail de toutes plaintes ou rĂ©clamations concernant lâapplication des prescriptions lĂ©gales et rĂ©glementaires dont elle est chargĂ©e de - assurer le contrĂŽle ; - Veiller Ă lâapplication des prescriptions relatives Ă lâhygiĂšne et Ă la sĂ©curitĂ© des travailleurs et Ă la prĂ©voyance sociale et proposer toutes mesures utiles Ă ce sujet ;- Communiquer Ă lâemployeur toutes suggestions utiles tendant Ă amĂ©liorer lâorganisation et le rendement de lâ attributions des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel ne sâopposent pas Ă ce que les travailleurs eux-mĂȘmes prĂ©sentent leurs rĂ©clamations et suggestions Ă lâ membres des ComitĂ©s dâHygiĂšne et de SĂ©curitĂ© ont pour mission de contribuer Ă la prĂ©vention des accidents du travail et des maladies REMUNERATION DU TRAVAIL SALAIREOn appelle salaire la somme dâargent versĂ©e par l employeur au travailleur en contre partie du travail selon les modalitĂ©s du contrat qui les lie. Le salaire rĂ©sulte de la rĂ©ciprocitĂ© des obligations dĂ©coulant du contrat de travail. il constitue lâune des obligations essentielles de lâemployeur .Sur le plan social, il est un moyen dâachat pour le LA DETERMINATION DU SALAIRE Aux de termes de lâarticle L 95 Ă conditions Ă©gales de travail, de qualification professionnelle et de rĂ©munĂ©ration le salaire est Ă©gal pour tous les travailleurs, quels que soient leur origine, leur sexe, leur Ăąge et leur statut dans les conditions prĂ©vues par la loi ».Des dĂ©crets fixent le salaire ainsi que le travailleur bĂ©nĂ©ficie dâune prime dâanciennetĂ© lorsquâil compte au moins 3 ans de prĂ©sence continue dans lâEntreprise. La prime dâanciennetĂ© est acculĂ©e en pourcentage sur le salaire minimum de la catĂ©gorie du travailleur ; ainsi - 3 % aprĂšs 3 ans dâanciennetĂ©- 5 % aprĂšs 5 ans dâanciennetĂ©, plus 1 % par annĂ©e dâanciennetĂ© en sus, dans la limite de maximum de 15 %- La prime dâanciennetĂ© rentre dans le calcul du salaire brut Ă partir du salaire de base. Aucun salaire nâest dĂ» en cas dâabsence du / Les Ă©lĂ©ments du salaire Le salaire se compose de deux Ă©lĂ©ments Le salaire de base et les primes et salaire de base Câest la somme dâargent stable que lâemployeur doit de façon permanente au salariĂ©. Il es habituellement fondĂ© sur la durĂ©e du travail. Câest ainsi quâon appelle le salaire Ă temps. Horaire, journalier, hebdomadaire, mensuel bimensuel. Il peut ĂȘtre rattachĂ© Ă lâeffort ou lâhabilitĂ© du travailleur Ă la piĂšce ou Ă la tĂąche ou au rendement. B. Les primes, complĂ©ment accessoire du salaire Ils sont de diverses sortes - Avantages en nature- Gratification, heures supplĂ©mentaires, pourboires, indemnitĂ©s et primes Les avantages en nature Ce sont les dons naturels que le travailleur peut bĂ©nĂ©ficier en raison de sa catĂ©gorie logement, dĂ©placement, nourriture, tĂ©lĂ©phone, eau Ă©lectricitĂ© Les gratifications Ce sont les gestes gratuits que lâemployeur peut faire Ă son salariĂ©, soit contractuels ou Les heures supplĂ©mentaires Sont celles effectuĂ©es en dehors des heures normales de travail 7 h 30 Ă 16 h 30 Les pourboires Ils sont spĂ©cifiques Ă professions restaurant, hĂŽtel, bars. Ils sont facultatifs ou obligatoires et manifestent pour le client sa satisfaction pour le service rendu par les Les indemnitĂ©s et prime diverses Les indemnitĂ©s ont pour but de rembourser les frais imposĂ©s par lâexĂ©cution ou la longue exĂ©cution de son travail indemnitĂ© de logement, dĂ©placement, licenciement, responsabilitĂ©âŠ. Alors que les primes diverses rĂ©compensent soit le temps effectuĂ©s prime dâanciennetĂ© soit le comportement du travailleur prime dâassiduitĂ© soit de la qualitĂ© de lâemploi prime e dangers.III Le mode de paiement du salaire Selon L 102. Le salaire doit ĂȘtre payĂ© en monnaie ayant en cours lĂ©gal, en espĂšce sonnante et trĂ©buchante. Le paiement de tout ou partie du salaire en nature est interdit. Le paiement se fait, sauf force majeure, au lieu du travail ou au bureau de lâemployeur lorsquâil est voisin du lieu de travail. Il ne peut ĂȘtre payĂ© ni dans un dĂ©bit de boissons, ni un magasin sauf sâils y sont occupĂ©s, ni le jour de repos du travailleur. Le salaire est payĂ© par quinzaine pour le travail Ă la journĂ©e ou la semaine. Au mois pour les travailleurs au mois- le salaire doit ĂȘtre payĂ© au plus tard 8 jours aprĂšs la fin du mois- En cas de cessation ou de rupture le salaire et les indemnitĂ©s doivent ĂȘtre payĂ©s dĂšs que le contrat prend fin - Lâemployeur est tenu de dĂ©livrer au travailleur au moment du paiement, un bulletin individuel de paye dont les mentions doivent ĂȘtre reproduites sur un registre dit registre des paiements ». Quand le salaire est payĂ© Ă lâheure il convient de mentionner le nombre dâheure effectuĂ©e sur le registre ! Aucune formalitĂ© de signature ou dâĂ©margement nâest obligatoire au moment du paiement du salaire. Le registre est conservĂ© pendant un dĂ©lai de 5 ans et tenu Ă la disposition des inspecteurs du travailleur. Cependant, lâacceptation, sans protestation par les travailleurs dâun bulletin de paie, lâapposition de sa signature ainsi que la mention solde de tout compte » ne veut pas dire que le salariĂ© renonce au paiement de tout ou partie de son salaire. - lâaction en paiement du salaire se prescrit par 3 ans Ă compter de la date oĂč le salaire est dĂ». IV Les retenues sur salaire Aucune retenue sur salaire nâest possible en dehors de celles prĂ©vues par la loi tels que les prĂ©lĂšvements fiscale et sociale ITS, cotisation rĂ©gime lĂ©gale de retraite INPS, et autres avantages sociaux.- Seules sont possibles les retenues en cas de saisie-arrĂȘt du salaire du travailleur sur la partie saisissable les 1/3.Le code du travail donne les intervalles de salaire Calculez le salaire net dâun travailleur qui gagne 120 000 F/mois brut, mais ce salaire soumis Ă lâINPS 3 % et Ă lâITS 4 %SolutionCalculons dâabord lâINPS100 Calculons lâITS120 000 â 3600 X 4 = salaire brut - ITS X 4 100 100 100 le salaire net est116 400-4 656 = 111 744 F. âŠ. /âŠ.LES CONDITIONS GENERALES DE TRAVAILLA DUREE DU TRAVAIL, LES CONGES et LES CHSLâemployeur d »tient le pouvoir de direction et de contrĂŽle dans lâentreprise. Il tient des lois et rĂšglements la libertĂ© de lâorganisation gĂ©nĂ©rale et du rĂšglement intĂ©rieur quâil Ă©labore lui-mĂȘme conformĂ©ment Ă la loi, lâorganisation technique du travail. En rĂ©action contre les abus suscitĂ©s par la toute puissance du chef dâentreprise, des actes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires ont Ă©tĂ© adoptĂ©s tant en ce qui concerne la durĂ©e du travail ou les congĂ©s quâĂ propos de lâhygiĂšne et de la sĂ©curitĂ© du travail. Ces actes ont pour dâassurer aux travailleurs la protection de leur intĂ©gritĂ© le premier objectif des travailleurs fut dâobtenir la limitation de la durĂ©e du travail limitation de la journĂ©e du travail, de la semaine de travail, droit Ă des congĂ©s annuels payĂ©s droit Ă la retraiteLes travailleurs rĂ©ussirent avec le repos hebdomadaire, les jours fĂ©riĂ©s, les congĂ©s payĂ©s et les congĂ©s spĂ©ciaux de nouvelles conquĂȘtes. En effet dans lâexercice de leur activitĂ© professionnelle, les salariĂ©s couraient des risques divers lĂ©s au dĂ©veloppement du machinisme au 19Ăšme siĂšcle et Ă lâutilisation de produits dangereux. Le risque dâaccident de travail et de maladies professionnelles sâest la suite dâune Ă©volution, la sociĂ©tĂ© a assumĂ©e la charge de leur rĂ©paration. Mais la meilleure politique est celle dâune prĂ©vention appropriĂ©e. Les dĂ©veloppements ultĂ©rieurs vont porter essentiellement sur la durĂ©e du travail et les LA DUREE DU TRAVAIL A LA LIMITAION DU TEMPS DE TRAVAIL Le systĂšme de limitation du temps de travail et lâamĂ©nagement du temps consacrĂ© par notre code de 1962 Ă©tait trop rigide et archaĂŻque, cette insuffisance a Ă©tĂ© corrigĂ©e par le code de 1992. La durĂ©e de droit commun ou durĂ©e lĂ©gale de travail ne peut en principe excĂ©der 40 heures par semaine dans les Ă©tablissements industriels et commerciaux de quelques natures quâils soient, public ou privĂ©s, laĂŻcs ou religieux, sociĂ©tĂ©s civiles, associations, syndicats, professions libĂ©rales art 3 du code du travail. Tous les travailleurs de ces Ă©tablissements peuvent en rĂ©clamer le bĂ©nĂ©fice quels que soit leur mode de rĂ©munĂ©ration et leur fois dans les exploitations agricoles, la durĂ©e a Ă©tĂ© modulĂ©e selon les saisons comme suit Ă©gale Ă 48 heures par semaine - saison chaude mars Ă juin 42 heures- saison des pluies juillet Ă octobre 46 heures- saison froide novembre Ă fĂ©vrier 48 heures La rĂ©glementation de la durĂ©e du travail du travail qui introduit dans lâamĂ©nagement du temps de travail une certaine flexibilitĂ© procĂšde d u soucis constant dâallĂ©ger les coĂ»ts du travail, de lever les obstacles aux gains de productivitĂ©, rentabiliser les Ă©quipements et permettre aux travailleurs dâadapter leur temps de travail Ă dâautres exigences personnelles. Ainsi, les entreprises soumises Ă la semaine de 40 heures ont la possibilitĂ© de choisir un des modes dâamĂ©nagements suivants - le travail cyclique avec possibilitĂ© dâalterner dans le mois des semaines de 40 heures et des semaines de moins de 40 Le travail par Ă©quipes - Le travail Ă temps partiels qui ne peut excĂ©der les 4/5 de lâhoraire normal le principe de lâhoraire collectif LâarrĂȘtĂ© n° 92-5387/ MFPT-MA-CAB du 29 octobre 1992instituant la journĂ©e continue et la semaine de travail de cinq jours de travail fixe les heures de travail auxquelles dĂ©bute et finit la journĂ©e de travail. Du lundi au jeudi de 7h30 Ă 16 heures avec une pause de 12h30 Ă 13 h; le vendredi de 7h 30 Ă 17 h30 avec une pause de 12h 30 Ă 14h30 afin de permettre aux fidĂšles musulmans dâaccomplir leur priĂšre collective mois de carĂȘme a fait lâobjet dâun amĂ©nagement particulier et les horaires de travail sont modifiĂ©s comme suit - du lundi au jeudi de 7h30 Ă 16h30 avec une pause habituelle de 30 mn. - le vendredi de 7h30 Ă 12h30, aucune pause nâest due ce les Ă©tablissements publics et privĂ©s sont soumis ce rĂ©gime sauf ceux dont les activitĂ©s prĂ©sentent un caractĂšre spĂ©cifique en regard des besoins de la clientĂšle transports, banques et Ă©tablissements des horaires de travail facilite le contrĂŽle de lâAdministration de travail sur les durĂ©es maximales fixĂ©es sauf exceptions et sur les heures supplĂ©mentaires. Mais cela peut prĂ©senter des inconvĂ©nients, pour en tempĂ©rer lâeffet des exceptions ont Ă©tĂ© apportĂ©es aux principes de lâhoraire collectif. 2 les exceptions Ă lâhoraire collectif de travail Le travail en Ă©quipes successives ou du moins prolongĂ© mĂȘme la nuit, le dimanche et les jours fĂ©riĂ©s. Ainsi, les types dâhoraires flexibles ont Ă©tĂ© instituĂ©s lâhoraire individualisĂ© ou variable, lâhoraire cyclique, les horaires Ă temps lâarticle 131al 4 du code du travail prĂ©voit que des accords dâentreprises ou dâĂ©tablissement pourront ĂȘtre conclus sur lâamĂ©nagement et Ă la rĂ©partition Ă lâintĂ©rieur de la semaine. B LES DEROGATIONS A LA DUREE LEGALE Les dĂ©rogations peuvent ĂȘtre permanentes Ă©quivalences, temporaires les heures supplĂ©mentaires, rĂ©cupĂ©rĂ©es et les prolongations.Nous nous appesantiront sur les Ă©quivalences et les heures les Ă©quivalences une durĂ©e supĂ©rieure Ă la durĂ©e lĂ©gale de travail ou Ă©quivalente Ă celle-ci, est admise par lâart du code du travail pour les prĂ©posĂ©s Ă certains travaux. De ce fait, le salaire hebdomadaire dĂ» pour les heures de prĂ©sence ainsi admise est celui correspondant Ă 40 heures de travail. Lâarticle du code du travail fixe les cas dâĂ©quivalences ainsi quâil suit - Pour les opĂ©rations de gardiennage et de surveillance 56 heures= 40h- Pour les gardiens concierges astreint Ă rester sur les lieux de travail ont droit Ă 24h de repos et 15 jours de plus que les congĂ©s Pour la vente dans les commerces de gros et demi-gros 42h / Pour les cuisiniers 45h et 50h pour les autres employĂ©s dans les bars restaurants, cafĂ©, dĂ©bits de boisson et Pour les employĂ©s des hĂŽpitaux, cliniques et assimilĂ©s 45h/ Pour les travailleurs affectĂ©s Ă la vente au dĂ©tail des denrĂ©es alimentaires, 46 h / Pour le personnel des salons de coiffures, 50h/ Pour le personnel domestique 260 heures par les heures supplĂ©mentaires La durĂ©e lĂ©gale de 40 heures nâest ni un maximum ni un minimum. Un salariĂ© peut travailler moins ou plus de 40 heures par semaine. Lâeffet de la limite lĂ©gale est de faire passer lâemployeur et le salariĂ© dans le rĂ©gime des heures supplĂ©mentaires. Toute heure effectuĂ©e au-delĂ de la durĂ©e lĂ©gale du travail ou de la durĂ©e rĂ©glementairement considĂ©rĂ©e comme Ă©quivalente constitue une heure dĂ©faut de convention collective ou dâaccord dâentreprise ou dâĂ©tablissement, les heures supplĂ©mentaires sont rĂ©munĂ©rĂ©es aux taux majorĂ©s suivants a Jours ouvrables - 10 % du salaire rĂ©el global se rapportant Ă lâexĂ©cution du travail lorsquâelles heures se situent, de jour de la 41Ăšme heure Ă la 48Ăšmeheure incluse ;- 25 % lorsquâelles sont effectuĂ©es de jour au-delĂ de la 48Ăšme heure ;- 50 % lorsquâelles se situent de nuit entre 21 heures et 5 heures.b Jours non ouvrables - 50 % pour chaque heure de jour ;- 100 % pour chacune des heures de les entreprises agricoles dont la durĂ©e hebdomadaire est fixĂ©e Ă 48 heures, les heures supplĂ©mentaires donnent lieu, Ă dĂ©faut de convention ou dâaccord collectif de travail, aux majorations suivantes - 10 % pendant les heures de travail de jour effectuĂ©es au-delĂ de la 48Ăš heure ; - 50 % pendant les heures de nuit. Lorsquâelles sont effectuĂ©es les jours de repos hebdomadaire ou les jours fĂ©riĂ©s, les heures supplĂ©mentaires donnent lieu aux majorations ci-aprĂšs - 50 % pour les heures de jour ;- 100 % pour les heures de parties peuvent convenir dâun rĂšglement forfaire. En ce cas, le travailleur doit percevoir une rĂ©munĂ©ration au moins Ă©gale Ă celle qui lui est due en application des taux du 07 octobre 1996 fixe les conditions dans lesquelles les heures supplĂ©mentaires pour travaux urgents, exceptionnels ou pour accroĂźtre la production peuvent ĂȘtre autorisĂ©es et effectuĂ©es. En effet, lâarticle du code du travail dispose que la durĂ©e du travail effectif peut ĂȘtre prolongĂ©e au-delĂ des limites assignĂ©es Ă lâĂ©tablissement - Pour les travaux urgents dont lâexĂ©cution immĂ©diate est nĂ©cessaire pour prĂ©venir la perte inĂ©vitable dâun produit ou des accidents imminents, pour organiser des mesures de sauvetage oĂč rĂ©parent des accidents survenus au matĂ©riel soit aux installations, soit aux bĂątiments de lâĂ©tablissement. La durĂ©e maximum de travail journalier est fixĂ©e Ă deux heures pour ces travaux ; - Pour accroĂźtre la production. La limite maximale est fixĂ©e Ă 18 heures par semaine. Lâautorisation est accordĂ©e par lâinspecteur du Travail territorialement compĂ©tent pour une durĂ©e de trois mois renouvelable. Des circonstances exceptionnelles peuvent motiver le dĂ©passement de ce plafond sans que la durĂ©e puisse ĂȘtre portĂ©e de 62 heures par semaine. En revanche, lâinspecteur du Travail peut suspendre, en cas de chĂŽmage prolongĂ© dans une branche dâactivitĂ© ou une profession dĂ©terminĂ©e, le recours aux heures supplĂ©mentaires, en vue de permettre lâembauche de travailleurs sans emploi. II LES CONGESAu sens large, les congĂ©s comprennent le repos hebdomadaire, les jours fĂ©riĂ©s, le congĂ© payĂ© et les congĂ©s spĂ©ciaux. Les motifs impĂ©rieux de santĂ© physique, de dĂ©tente intellectuelle et morale qui justifient la limitation du nombre dâheures de travail, fondent Ă©galement le repos hebdomadaire et le congĂ© LE REPOS HEBDOMADAIRE Il a Ă©tĂ© instituĂ© pour rĂ©pondre aux abus caractĂ©risĂ©s engendrĂ©s par le souci des employeurs dâamortir leur matĂ©riel et de satisfaire aux exigences de la clientĂšle. Aux termes de lâarticle L 142 du code du travail, le repos hebdomadaire est obligatoire pour les travailleurs, et sâĂ©tend Ă tous les salariĂ©s quels que soient leurs fonctions et leurs modes de rĂ©munĂ©ration. Il a lieu en principe le dimanche. Cette rĂšgle est dâordre public. Sa violation est sanctionnĂ©e par lâarticle L 324 du code du travail Ă La durĂ©e du repos est de 24 des dĂ©rogations sont apportĂ©es au principe du repos hebdomadaire par lâarticle L 143 du code du travail pour les entreprises dont lâactivitĂ© ne peut ĂȘtre interrompue sans inconvĂ©nients graves pour la vie collective. Dans ces entreprises le repos est donnĂ© par roulement un autre jour que le dâapplication du code fixe la liste des Ă©tablissements qui ne figurent pas sur cette liste peuvent ĂȘtre autorisĂ©s aprĂšs consultations des organisations dâemployeurs et de travailleurs, Ă donner le repos par roulement un autre jour que le LES JOURS FERIES La loi fixe les jours fĂ©riĂ©s au Mali loi n° 05-040 du 22 juillet 2005 relative aux fĂȘtes lĂ©gales en RĂ©publique du Mali 22 sept, 1er janvier, 20 janvier, 26 mars, 1er mai, 25 mai, 25 dĂ©cembre, journĂ©es du Maouloud naissance et baptĂȘme, Ramadan, Tabaski, lundi de pĂąques. Lâarticle 3 de ladite loi stipule que les fĂȘtes lĂ©gales et les jours dĂ©clarĂ©s fĂ©riĂ©s sont chĂŽmĂ©s et payĂ©s. Dâailleurs Ă lâoccasion de chaque jour fĂ©riĂ©, le Ministre du Travail rappelle, par un communiquĂ© diffusĂ© Ă la radio et Ă la tĂ©lĂ©vision, que ce jour est effectivement chĂŽmĂ© et donc jours fĂ©riĂ©s sont dâorigine confessionnelle, politique ou LE CONGE ANNUEL PAYE Le congĂ© payĂ© permet Ă lâouvrier de sâĂ©vader de son usine, Ă lâemployĂ© de son bureau, pour jouir de vĂ©ritables vacances. Il est dâordre conditions dâoctroi Le bĂ©nĂ©fice du congĂ© payĂ© nâest pas lĂ©galement limitĂ©. En principe, tous les salariĂ©s doivent bĂ©nĂ©ficier. Lâarticle L151 du code du travail stipule que la durĂ©e du congĂ© est dĂ©terminĂ©e Ă raison de 2jours et demi par mois de travail accompli, soit trente jours par an, jours non ouvrables ModalitĂ©s du congĂ© Le travailleur acquiert droit Ă congĂ© aprĂšs une pĂ©riode de douze de mois de service, qui sâĂ©tend de la date de son embauche ou de son retour du prĂ©sent congĂ© au dernier jour qui prĂ©cĂšde celui de son dĂ©part pour le nouveau congĂ©. Sont considĂ©rĂ©s comme pĂ©riodes de travail les indisponibilitĂ©s pour accident de travail et maladies professionnelles, les maladies mĂ©dicalement constatĂ©es, les congĂ©s spĂ©ciaux accordĂ©s pour Ă©vĂšnements travailleur prend son congĂ© dans la localitĂ© de son choix. La durĂ©e du congĂ© est augmentĂ©e des dĂ©lais de route lorsque le salariĂ© est recrutĂ© dans une localitĂ© autre que le lieu dâemploi et les frais du voyage aller et retour sont supportĂ©s par lâ pour rĂ©pondre aux exigences de bon fonctionnement de lâentreprise, la jouissance du congĂ© peut ĂȘtre retardĂ©e ou anticipĂ©e dâune pĂ©riode qui sauf accord du travailleur, ne peut dĂ©passer trois mĂȘme, Ă la demande du travailleur, le droit Ă congĂ© peut ĂȘtre reportĂ© sur une pĂ©riode qui ne peut dĂ©passer deux annĂ©es de services, Ă condition quâun congĂ© minimum de 8 jours soit obligatoirement pris par le travailleur la premiĂšre annĂ©e. Le congĂ© ne dĂ©passant pas 15 jours est continu il ne peut ĂȘtre fractionnĂ©. La fraction est dâau moins 15 jours. Les jeunes travailleurs et apprentis de 18 ans, de 18 ans Ă 21 ans bĂ©nĂ©ficient de dĂ©rogations travailleurs expatriĂ©s rĂ©guliĂšrement recrutĂ©s ont droit Ă deux mois de congĂ© annuel, soit cinq jours de congĂ© par mois art L 339 du code de 1992. En plus, les travailleurs les plus anciens ont droit Ă des jours supplĂ©mentaires de congĂ© selon les modalitĂ©s suivants 2 jours ouvrables aprĂšs 15 ans de service, 4 jours aprĂšs 20 ans, 6 jours aprĂšs 25 mĂšres de famille bĂ©nĂ©ficient dâun jour ouvrable de congĂ© supplĂ©mentaire par annĂ©e de service ouvrant droit Ă congĂ© pour chaque enfant enregistrĂ© Ă lâĂ©tat la rĂ©munĂ©ration du congĂ© Lâallocation de congĂ© conformĂ©ment Ă son objet et Ă son mode de calcul, constitue un substitut de salaire exigible Ă lâĂ©chĂ©ance et mentionnĂ© sur le bulletin de paie. Elle suit donc le rĂ©gime du salaire insaisissabilitĂ©, privilĂšge, prescription triennale. Etant donnĂ© sa raison dâĂȘtre, le congĂ© doit ĂȘtre pris chaque annĂ©e et le travailleur qui a continuĂ© Ă travailler ne peut cumuler lâallocation avec son salaire. Le congĂ© annuel ne peut ĂȘtre compensĂ© par une indemnitĂ© art L 162al1 du code du travail. Dans les faits le cumul est de congĂ© est Ă©gale au pourcentage du 1/12 de la rĂ©munĂ©ration totale en espĂšce et en nature perçue au cours de la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence 12 mois. Sont cependant exclus les indemnitĂ©s ayant les caractĂšres de remboursement de frais, les gratifications, et primes annuelles, ainsi que les avantages en nature dont le travailleur continue de bĂ©nĂ©ficier durant le sont prises en considĂ©ration dans le calcul les retenues sur le salaire au titre des prestations en paiement de lâallocation de congĂ© annuel est effectuĂ© au plus tard le dernier jour prĂ©cĂ©dent la date du dĂ©part en congĂ©. Le travailleur part en congĂ© muni de lâ LES CONGES SPECIAUX Les congĂ©s spĂ©ciaux ou permissions exceptionnelles sont accordĂ©s aux travailleurs Ă lâoccasion dâĂ©vĂšnements familiaux touchant directement leur foyer. Dans la limite de 10 jours, ces congĂ©s ne peuvent ĂȘtre dĂ©duits de la durĂ©e du congĂ© annuel acquis. Par contre lorsquâils sont octroyĂ©s en sus des jours fĂ©riĂ©s, ils peuvent ĂȘtre dĂ©duits du congĂ© sâils nâont pas entraĂźnĂ© une compensation ou une rĂ©cupĂ©ration des journĂ©es ainsi accordĂ©es. Les Ă©vĂšnements suivants sont concernĂ©s naissance 3jours, art 36 Ă 38 du code de prĂ©voyance sociale, mariage, du travailleur, dĂ©cĂšs du conjoint ou dâun enfant, dĂ©cĂšs du pĂšre ou de la mĂšre, mariage dâun enfant du durĂ©es varient selon les conventions collectives, ces jours dâabsence nâentraĂźnent pas de rĂ©duction de salaire. Ils sont assimilĂ©s Ă des jours de travail effectif pour la dĂ©termination du congĂ© annuel art L 149 du code du travail.Exercice pratique Aly est vendeur dans une boutique dont lâhoraire normal est de 42 heures Ă©quivalences par semaine, a effectuĂ© au cours dâun mois 2006 52 heures par lâindemnitĂ© dâheures supplĂ©mentaires Ă laquelle il peut prĂ©tendre sachant que son salaire mensuel est de f CFA. Solution En raison de lâĂ©quivalence, il aura 52h â 42 heures = 10 heures supplĂ©mentaires par semaine. Convention fĂ©dĂ©rale du les 10 heures Soit de la 41Ăšme Ă la 48Ăšme = 8 heures au taux de 15 %Au-delĂ de la 48Ăšme heure, soit 2 heures au taux de 25%Recherchons dâabord le taux horaire = 315 f 173,33 heuresLe nombre dâheures supplĂ©mentaires au taux de 15 % 8h x 52 semaines = 34,66 heures 12 mois Le nombre dâheures supplĂ©mentaires au taux de 25% 2h x 52 semaines = 8,66 heures 12 mois Cherchons le taux dâheure majorĂ© Ă 15% 315 x 15 + 315 f = 362, 25 A 100 Cherchons le taux dâheure majorĂ© Ă 25% 315 x 25 + 315 f = 393, 75 B 100DĂ©terminons lâindemnitĂ© dâheures supplĂ©mentaires au taux de 15% 362,25 x 34, 66 = 58 f CFA DĂ©terminons lâindemnitĂ© dâheures supplĂ©mentaires au taux de 255% 393,75 x 8, 66 = 87 f CFA LâindemnitĂ© dâheures supplĂ©mentaires mensuelle du salariĂ© est 58 + 87 = 45 f CFA III DISPOSITIONS GENERALES SUR LES COMITES Dâ HYGIENE ET DE SECUITREIl est crĂ©e un comitĂ© dâhygiĂšne et de sĂ©curitĂ© dans tous les Ă©tablissements appartenant Ă lâune des catĂ©gories suivantes - Ă©tablissement industriel occupant dâune façon habituelle 50 salariĂ©s au moins,- Ă©tablissements autres quâindustriels et, quâelle que soit leur nature, occupant dâune façon habituelle 100 travailleurs au lâinspecteur du travail peut imposer la crĂ©ation dâun ComitĂ© dâHygiĂšne et de SĂ©curitĂ© dans les Ă©tablissements ne comportant pas les effectifs requis, mais qui effectuent des travaux prĂ©sentant une insĂ©curitĂ© particuliĂšre du point de vue des accidents du travail ou des maladies professionnelles art L 280.Les reprĂ©sentants du personnel au comitĂ© bĂ©nĂ©ficient de la mĂȘme protection et du mĂȘme crĂ©dit dâheures que les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel artL281.A LES MODALITES DâORGANISATION Le CHS instituĂ© dans chaque Ă©tablissement doit comprendre - le chef dâĂ©tablissement ou son reprĂ©sentant - le chef du service ou lâagent chargĂ© des questions de sĂ©curitĂ© ; Ă dĂ©faut le chef du service compĂ©tent dans le domaine social ou un ingĂ©nieur qualifiĂ© dĂ©signĂ© par lâ Le mĂ©decin de lâĂ©tablissement si celui possĂšde un service mĂ©dical inter entreprises ou un mĂ©decin inspecteur du travail nommĂ© par dĂ©cret conformĂ©ment aux dispositions du code du travail- Trois reprĂ©sentants du personnel dont un personnel de maĂźtrise pour les Ă©tablissements occupant jusquâĂ 500 chiffre est portĂ© Ă 6 reprĂ©sentants du personnel dont 2 du personnel de maĂźtrise pour les Ă©tablissements groupant plus de 500 travailleurs. Le comitĂ© pourra faire appel Ă toute personne qualifiĂ©e quâil juge utile dâappeler au sein du comitĂ© pour rĂ©soudre un cas spĂ©cial dĂ©terminĂ©. Il est important de souligner que les reprĂ©sentants du personnel au comitĂ© sont Ă©lus tous les trois ans dans les mĂȘmes conditions que les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel en tenant compte des connaissances techniques ou des aptitudes nĂ©cessaires en matiĂšre dâhygiĂšne et de sĂ©curitĂ© du travail. Leur mandat est renouvelable. Ils bĂ©nĂ©ficient de la mĂȘme protection lĂ©gale instituĂ©e en faveur des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel art L277.Les membres du CHS sont astreints au secret professionnel en ce qui concerne les faits dont ils ont eu connaissance en raison de leur mission renseignement dâordre mĂ©dical concernant la victime ou les secrets de FONCTIONNEMENT DU CHS - Aux termes de larticle D 282-4 le CHS est prĂ©sidĂ© par le chef dâentreprise ou son reprĂ©sentant. Les fonctions de secrĂ©taire du comitĂ© sont remplies par lâagent chargĂ© des questions de sĂ©curitĂ© ou le chef du service compĂ©tent dans le domaine social ou lâingĂ©nieur qualifiĂ© dĂ©signĂ© par lâemployeur pour faire partie du Le comitĂ© doit se rĂ©unir au moins une fois par trimestre, sauf dĂ©rogation accordĂ©e par lâinspecteur du travail et en outre, obligatoirement Ă la suite de tout accident qui aura entraĂźnĂ© ou aurait pu entraĂźner des consĂ©quences graves. Lâinitiative de ces rĂ©unions appartient au chef dâ consĂ©quent les temps de rĂ©union du comitĂ© sont rĂ©munĂ©rĂ©s comme temps de travail. Dans le cas oĂč les travailleurs membres du CHS exercent Ă©galement dans lâĂ©tablissement des fonctions de dĂ©lĂ©guĂ© du personnel, le temps passĂ© aux rĂ©unions et aux missions confiĂ©es par le comitĂ© ne peut ĂȘtre dĂ©duit des heures dont ils disposent en qualitĂ© de dĂ©lĂ©guĂ© du personnel, en vertu de lâarticle L 271 du code du chaque rĂ©union, il sera Ă©tabli un PV de sĂ©ance, lui-mĂȘme transcrit sur un registre spĂ©cial qui devra ĂȘtre constamment tenu Ă la disposition des inspecteurs et contrĂŽleurs du travail, ainsi que des contrĂŽleurs de sĂ©curitĂ© de lâInstitut National de PrĂ©voyance dĂ©cisions ayant une portĂ©e Ă©ducative du personnel pourront faire lâobjet dâinformation par voie dâaffiche ou tous autres LES MISSIONS DU CHS Aux termes de lâarticle D282-6 LE CHS a pour mission de a procĂ©der lui-mĂȘme ou faire procĂ©der par lâun de ses membres, Ă une enquĂȘte Ă lâoccasion de tout accident et de toute maladie professionnelle grave, entraĂźnĂ© la mort ou paraissant devoir entraĂźner une incapacitĂ© permanente ou qui aura rĂ©vĂ©lĂ© lâexistence dâun danger peut requĂ©rir Ă cet effet la collaboration de personnes qualifiĂ©es. LâenquĂȘte doit avoir essentiellement pour objet de dĂ©terminer les causes de lâaccident ou de la maladie, afin de rechercher les moyens qui permettront dâĂ©viter son rĂ©sultats de cette enquĂȘte sont consignĂ©s dans le registre du sâassurer avant toute implication de matĂ©riel ou de machine que ceux-ci prĂ©sentent les dispositifs de sĂ©curitĂ© conformes aux normes et Ă la rĂ©glementation en la matiĂšre. c procĂ©der Ă de frĂ©quentes inspections de lâentreprise pour sâassurer de lâapplication des prescriptions lĂ©gales et consignes concernant lâhygiĂšne et la sĂ©curitĂ©, ainsi que du bon entretien des dispositifs de rĂ©sultat des inspections doit faire lâobjet dâun rapport consignĂ© sur le registre du comitĂ© et doit ĂȘtre mentionnĂ© sur le rapport annuel du comitĂ© prĂ©vu Ă lâarticle D282-8. d donner son avis sur toute mesure se rapportant Ă lâobjet de sa mission notamment sur les rĂšglements et consignes de sĂ©curitĂ© de lâĂ©tablissement lorsquâun reprĂ©sentant avise le chef du service chargĂ© des questions de sĂ©curitĂ© qui consigne cet avis sur le registre du comitĂ©. e organiser lâinstruction des Ă©quipes chargĂ©es des services dâincendie et de sauvetage et de veiller Ă lâobservation des consignes de ces services. f sâefforcer de dĂ©velopper par tous les moyens efficaces de sĂ©curitĂ© confĂ©rences, tracts, affiches, mĂ©thodes audiovisuelles les notions de sĂ©curitĂ©, dâhygiĂšne et de santĂ©. D LES OBLIGATIONS DU CHS art D282-7Le CHS est soumis Ă lâobligation de - remplir une fiche de renseignements Ă lâoccasion de tout accident grave entraĂźnant la mort ou une incapacitĂ© permanente, qui aura rĂ©vĂ©lĂ© lâexistence dâun danger grave, mĂȘme si les consĂ©quences ont pu ĂȘtre Ă©vitĂ©es. Cette fiche dĂ»ment signĂ©e par les membres du comitĂ© qui ont procĂ©dĂ© Ă lâenquĂȘte, sera Ă©tablie en quatre des exemplaires devra ĂȘtre adressĂ©, dans les 15 jours suivant lâaccident, Ă lâInstitut National de PrĂ©voyance Sociale. Deux autres exemplaires envoyĂ©s dans le mĂȘme dĂ©lai Ă lâinspecteur rĂ©gional du travail du ressort, le 4Ăšmeexemplaire est conservĂ© par lâ Ă©tablir en 4 exemplaires, un rapport annuel sur lâactivitĂ© du comitĂ© et de transmettre deux exemplaires de ce rapport Ă la Direction Nationale du Travail, un troisiĂšme exemplaires Ă lâ rapport, approuvĂ© par les membres du comitĂ©, devra ĂȘtre envoyĂ© au plus tard, le 30 janvier de chaque annĂ©e, et comporter notamment les informations statistiques sur les accidents du travail dans lâentreprise, pendant la pĂ©riode de renseignements demandĂ©s dans le rapport sont faits suivant un modĂšle fixĂ© par dĂ©cret du Ministre du CONFLITS DU TRAVAILDans le secteur privĂ© comme dans les secteurs publics et parapublics, les acteurs sociaux recourent Ă des moyens non cordiaux pour dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts plus ou moins antagonistes, Ă savoir la grĂšve et le look out .ces procĂ©dĂ©s de lutte sont juridiquement reconnus sous certaines I LE CONFLIT INDIVIDUEL DU TRAVAILDĂ©finition Le conflit individuel est celui qui oppose un travailleur Ă un employeur, il porte sur des rĂ©clamations dâordre individuel le classement dans la convention collective de branche, la promotion interne, lâaugmentation de salaire, la mutation, lâintĂ©rim, les conditions dâexĂ©cution du travail, la qualitĂ© de service, les indemnitĂ©s de rupture, la rĂ©intĂ©gration dans lâentreprise, le certificat de travail, les heures supplĂ©mentaires, le repos, les congĂ©s, II LES CONFLITS COLLECTIFS DU TRAVAILI LA GREVE ET LE LOCK-OUT A LA GREVE La grĂšve nâest pas un phĂ©nomĂšne contemporain .des historiens rapportent que lâantiquitĂ© grĂ©co-romaine des arrĂȘts de travail ont Ă©tĂ© observĂ©s pour protester contre les conditions de travail et pour obtenir satisfaction des lendemain de la rĂ©volution industrielle, la grĂšve Ă©tait strictement interdite .la rĂ©volution française de 1789, contre toute attente ne reconnut pas, comme Ă©tant un droit, la grĂšve qui avait secouĂ© lâancien rĂ©gime. La grĂšve Ă©tait, au demeurant, considĂ©rĂ© comme un dĂ©lit pĂ©nal et, en tant que tel, elle entraĂźnait lâapplication dâune peine dâemprisonnement pouvant aller jusquâĂ 5 1946, elle est considĂ©rĂ©e comme une faute civile. Le prĂ©ambule de la constitution de 1946 repris par la constitution de 1958 Ă©nonce que le droit de grĂšve sâexerce dans le cadre des lois qui le rĂšglement »mais le lĂ©gislateur nâa pas donnĂ© dâautres prĂ©cisions, si ce nâest pour lâinterdire Ă certaines de jurisprudence a dĂ» alors pallier Ă cette carence ; elle va distinguer, dĂšs les annĂ©es 1950 lâexercice normale du droit de drĂšve et les mouvements illicites, qui nâentrent pas dans le cadre de la grĂšve et peuvent donc ĂȘtre sanctionnĂ©es. La grĂšve est considĂ©rĂ©e, depuis 1990, par la cour de cassation française comme une libertĂ© publique, fondatrice du droit du constitution et le code du travail du Mali reconnaissent aux travailleurs salariĂ©s le droit de grĂšve, lequel sâexerce cependant dans les conditions et limites fixĂ©es par la loi et le de la GrĂšve Faute de dĂ©finition lĂ©gislative de la grĂšve, il faut recourir Ă la jurisprudence. Pour la cour de cassation la grĂšve nâest caractĂ©risĂ©e lĂ©galement que par un arrĂȘt de travail en vue dâappuyer des revendications professionnelles».La grĂšve est la cessation concertĂ©e et collective du travail en vue de faire aboutir des revendications Ă caractĂšre professionnel. De cette dĂ©finition se dĂ©gage trois Ă©lĂ©ments un arrĂȘt de travail, une action concertĂ©e et lâexistence de revendications dâordre lâexercice normal du droit de grĂšve La grĂšve procĂšde dâune volontĂ© prĂ©existante de cesser temporairement le travail. Elle est une cessation du travail et non pas son exĂ©cution fautive un ralentissement des cadences ou diminution des rythmes de production grĂšve perlĂ©e, des stratĂ©gies consistant Ă dĂ©sorganiser lâentreprise, constitue une exĂ©cution fautive du contrat de travail, par ailleurs, peu importe la durĂ©e de la cessation. Le droit de grĂšve est un doit individuel mais exercĂ© collectivement qui Ă©chappe au monopole du syndicat, en ce sens que les salariĂ©s peuvent faire grĂšve nonobstant des mots dâordre et consignes contraires de la direction de lâorganisation syndicale dont ils sont membres. Un seul salariĂ© peut faire grĂšve sâil rĂ©pond Ă un mot dâordre national Cass. 1995 ou sâil est le seul salariĂ© de lâentreprise Cass. 13 novembre 1996.De la rĂ©glementation de la grĂšve, il ressort que la licĂ©itĂ© de la grĂšve sâapprĂ©cie essentiellement par rapport au respect des lois, rĂšglements, conventions collectives et Ă la lĂ©gitimitĂ© des motifs qui sous- tendent le mouvement de grĂšve doit avoir un motif professionnel, il doit sâagir de revendications que lâemployeur peut satisfaire niveau des salaires, la durĂ©e du travail, les congĂ©s et le repos, le droit syndical, lâapplication des conventions ou accords collectifs de Les consĂ©quences de lâexercice normal du droit de grĂšve consacre la suspension du contrat de travail art du code du travail Ă condition quâelle soit dĂ©clenchĂ©e dans le respect des formalitĂ©s et procĂ©dures prescrites par la loi conciliation et arbitrage. Le travail nâayant pas Ă©tĂ© accompli le salaire nâest pas dĂ». Selon la loi, la grĂšve ne rompt le contrat de travail, sauf faute lourde des travailleurs » laissĂ©e Ă lâapprĂ©ciation de la juridiction compĂ©tente. Ce qui suppose que lâemployeur ne peut pas sanctionner le grĂ©viste qui exerce normalement son droit de grĂšve. Tout licenciement serait nul de plein droit, le travailleur licenciĂ© peut demander et obtenir sa rĂ©intĂ©gration, y compris devant le juge du suspension du contrat entraĂźne la suspension du pouvoir disciplinaire de lâemployeur et la non prise en compte de la pĂ©riode de grĂšve pour le calcul des congĂ©s payĂ©s. Lâemployeur doit assurer ses obligations dĂ©coulant du contrat vis Ă vis des non Lâexercice abusif du doit de grĂšve Lorsque la grĂšve est menĂ©e en violation des rĂšgles de forme et de fond, elle peut entraĂźner lâapplication de sanctions pĂ©nales et disciplinaires. Si les grĂ©vistes commettent des infractions liĂ©es Ă leur mouvement, ils en rĂ©pondront devant la juridiction rĂ©pressive. Les violences, les menaces, les manĆuvres frauduleuses les vellĂ©itĂ©s destinĂ©es Ă pĂ©renniser la grĂšve assimilĂ©es au dĂ©lit dâentrave de la libertĂ© de travail sont constitutives dâinfractions pĂ©nales. A cet Ă©gard la jurisprudence sociale considĂšre ces faits comme une faute civile passible de mesures disciplinaires prises par lâ caractĂšre abusif ou illicite de la grĂšve sâapprĂ©cie par les mĂ©thodes employĂ©es - De part les mĂ©thodes grĂšve perlĂ©e travail exĂ©cutĂ© au ralenti, ou tournante affecte alternativement ensemble de lâentreprise et le bloque, avec occupation des De part le but poursuivi grĂšve de solidaritĂ©, grĂšve politique, Aussi, le recours est âil interdit avant lâĂ©puisement des voies de rĂšglements ouvertes par le lĂ©gislateur. Dans ce cas lâart L 231 du code Ă©nonce que la grĂšve est illicite pendant la procĂ©dure de conciliation et dĂšs quâune dĂ©cision arbitrale a acquis force exĂ©cutoire ».Lâexercice de la grĂšve nâest pas sans consĂ©quence. Il faute y avoir faute lourde ou dĂ©lit pĂ©nal. La faute lourde nâa pas Ă©tĂ© dĂ©finie par la loi, selon la jurisprudence du conseil dâEtat français, il sâagit dâune faute dâune extrĂȘme gravitĂ© qui rĂ©vĂšle lâintention de nuire et rend impossible le maintien des relations de travail. Le juge retient gĂ©nĂ©ralement pour faute lourde justifiant la rupture des liens contractuels sans indemnitĂ©s de licenciement et de prĂ©avis, les faits suivants la participation Ă une grĂšve illicite ou abusive, la constitution de piquets de grĂšve, lâoccupation des lieux du travail, lâinexĂ©cution de service de sĂ©curitĂ©, incendie entrave Ă la libertĂ© de travail, sĂ©questration de cadres ou de dirigeants de lâ lâart L 231, les contrats sont rompus sans autres droits que le salaire impayĂ© et lâindemnitĂ© de congĂ© acquis Ă cette date. La violation du droit de propriĂ©tĂ©, entrave Ă la libertĂ© de travail, sĂ©questration, violences, voies de fait sont considĂ©rĂ©s comme des dĂ©lits du droit de grĂšve dans le secteur publicDans le secteur public et au nom du principe de la continuitĂ© du service public et dans un souci de protection des usagers la loi a imposĂ© aux fonctionnaires et aux personnes exploitant un service public un service minimum. Au Mali la loi 87-37 sur la grĂšve dans les services publics.Selon le Conseil constitutionnel la reconnaissance du droit de grĂšve ne saurait avoir pour effet de faire obstacle au pouvoir dâapporter Ă ce droit les limitations nĂ©cessaires en vue dâassurer la continuitĂ© du service public qui, tout comme le droit de grĂšve, a le caractĂšre dâun principe de valeur constitutionnelle ; les limitations peuvent aller jusquâĂ lâinterdiction du droit de grĂšve aux agents dont la prĂ©sence est indispensable pour assurer le fonctionnement des services dont lâinterruption porterait atteinte aux besoins essentiels du pays ».Aux termes de lâarticle 2 de la loi 87-47, la grĂšve doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e dâun prĂ©avis motivĂ©, prĂ©sentĂ© par un syndicat reprĂ©sentatif au Ministre de la fonction publique dans un dĂ©lai de 15 jours avant son dĂ©clenchement. Le prĂ©avis de grĂšve doit indiquer les motifs, le lieu, la date et lâheure du dĂ©but de la grĂšve. La cessation concertĂ©e du travail Ă©chappe donc aux salariĂ©s dans les services publics, seul un syndicat reprĂ©sentatif peut dĂ©poser un prĂ©avis de P WAQUET la grĂšve, les mouvements illicites et lâabus du droit de grĂšve, RJS 3/ ce prĂ©avis nâest pas respectĂ© on parle de grĂšve sauvage ou de grĂšve surprise qui ne peuvent en principe pas exister dans les services publics.le non respect du prĂ©avis pourrait constituer une faute lourde pour ses auteurs. Dans le secteur privĂ© au Mali le code est muet sur le dĂ©lai de prĂ©avis, le dĂ©lai du secteur public a Ă©tĂ© de fait adoptĂ© par les syndicats du privĂ©. Les grĂšves perlĂ©es ou tournantes sont mĂ©diation dans les conflits collectifs du secteur public La loi 87-47 prĂ©voit la mĂ©diation comme de rĂ©solution des conflits collectifs dans le secteur mĂ©diation permet de recourir Ă une personnalitĂ© dĂ© signĂ©e en fonction de son autoritĂ© morale ou de ses compĂ©tences. Le mĂ©diateur a les plus larges pouvoirs pour sâinformer de la situation Ă©conomique des entreprises et la situation des travailleurs intĂ©ressĂ©es par le conflit. Il peut procĂ©der Ă toutes enquĂȘtes auprĂšs des entreprises et des syndicats et requĂ©rir des parties la production de tout document ou renseignements dâordre Ă©conomique, comptable, financier, statistique ou administratif susceptible de lui ĂȘtre utile pour lâaccomplissement de sa mission. Il peut recourir aux offices dâexperts et, gĂ©nĂ©ralement, de toute personne susceptible de lâĂ©clairer » art L 524-2 du code du travail.Au Mali, aux termes de lâarticle 3 de la loi 87-47, les diffĂ©rends collectifs intervenant les personnels et les employeurs font obligatoirement lâobjet de nĂ©gociation entre les parties concernĂ©es. A la suite du dĂ©pĂŽt du prĂ©avis, le diffĂ©rend est portĂ© devant une commission de conciliation composĂ©e de personnalitĂ©s indĂ©pendantes et Ă©trangĂšres au conflit. Les membres de la commission de conciliation sont nommĂ©s par arrĂȘtĂ© du Ministre du travail sur proposition conjointe du Ministre intĂ©ressĂ© et de lâorganisation syndicale la plus reprĂ©sentativitĂ© au plan commission de conciliation Ă©lit en son sein son prĂ©sident. La procĂ©dure de conciliation est engagĂ©e par le prĂ©sident de la commission qui, dans ce cas, invite chaque partie Ă designer sans dĂ©lai deux reprĂ©sentants, aux fins de favoriser le rĂšglement amiable du conflit art 4.La commission a les plus larges pouvoirs pour sâinformer de la situation Ă©conomique des entreprises et la situation des travailleurs intĂ©ressĂ©es par le conflit. Il peut procĂ©der Ă toutes enquĂȘtes auprĂšs des entreprises et des syndicats et requĂ©rir des parties la production de tout document ou renseignements dâordre Ă©conomique, comptable, financier, statistique ou administratif susceptible de lui ĂȘtre utile pour lâaccomplissement de sa mission. Il peut recourir aux offices dâexperts et, gĂ©nĂ©ralement, de toute personne susceptible de lâĂ©clairer. Article 5 loi 87-47. Les parties remettent Ă la commission un mĂ©moire contenant leurs observations. Chaque mĂ©moire est communiquĂ© par la partie qui lâa rĂ©digĂ© Ă la partie partie au conflit doit commettre deux reprĂ©sentants dument mandatĂ©s et ayant pouvoir pour nĂ©gocier un accord art 6.A lâissue des rĂ©unions de la commission de conciliation, il est Ă©tabli un procĂšs verbal qui constate lâaccord, le dĂ©saccord total ou partiel des parties. Ce PV est aussitĂŽt notifiĂ© aux parties art 7.Les accords qui interviennent sont applicables sauf stipulation contraire, Ă compter du jour qui suit leur signature par les parties art 8.La grĂšve pour des motifs politiques est strictement interdite art 10. Le personnel qui fait grĂšve doit Ă©vacuer les locaux, en cas dâoccupation des locaux, il est fait appel au concours des forces de lâordre pour disperser les grĂ©vistes art 11.Aux termes de lâarticle, en cas de cessation concertĂ©e de travail travailleurs, lâordre public, la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens, les liaisons et communications indispensables Ă lâaction du gouvernement, des circonscriptions administratives, ainsi que la continuitĂ© du service public nĂ©cessaire aux besoins essentiels du pays dans les domaines Ă©conomique et social sont sauvegardĂ©s pat lâinstitution dâun service minimal. Le dĂ©cret N°90-562 prĂ©voit lâinstitution dâun service minimum en cas de grĂšve dans le secteur public, a Ă©tĂ© pris, Ă cet effet. Il convient de souligner que ce dĂ©cret, depuis son adoption, a toujours fait lâobjet de contestation par lâUNTM comme Ă©tant contraire Ă la libertĂ© 2009, le gouvernement a tentĂ© de rĂ©viser ce dĂ©cret. AprĂšs consultations des partenaires sociaux, le projet de dĂ©cret a Ă©tĂ© soumis au conseil des Ministres en juin 2010 qui la adoptĂ© sous rĂ©serve de la prise en compte de certaines observations. A cause de lâopposition de la CSTM, le projet a Ă©tĂ© retirĂ© de circuit dâadoption en octobre 2012. Elle estime que le dĂ©cret devrait ne plutĂŽt prendre en compte que les services essentiels. Elle estime Ă juste raison que le service minimum devrait ĂȘtre instituĂ© dans les services LE LOCK-OUT Lelock-out est une mesure de fermeture temporaire dĂ©cidĂ©e par un employeur en rĂ©ponse Ă un conflit collectif de travail grĂšve ou menace de grĂšve.Selon lâart L34 le lock-out est une cause de suspension du contrat de travail lorsquâil est effectuĂ© conformĂ©ment aux procĂ©dures de dĂ©clenchement des conflits collectifs. Le lock-out est licite sâil est justifiĂ© par- la force majeure ou une situation contraignante,- des raisons de sĂ©curitĂ©, - lâinexĂ©cution par les salariĂ©s de leurs ce cas, lâemployeur est dispensĂ© de payer les salaires aux non grĂ©vistes durant le look lock-out est illicite - sâil est prĂ©ventif. - sâil constitue un moyen de rĂ©torsion ou de pression Ă lâĂ©gard des Sâil constitue une mesure de sanction Ă la fin dâune Dans ce cas, lâemployeur doit payer les salaires aux non-grĂ©vistes durant le lock-out. CHAP III LE ROLE DE LâINSPECTION DU TRAVAIL DANS LA PREVISION ET LA GESTION DES CONFLITS DU TRAVAIL Le rĂšglement des conflits sociaux nâest pas le monopole dâune seule institution .des organes administratifs ou juridictionnels ont reçu de la loi code du travail compĂ©tence pour connaĂźtre des litiges du travail. Le code du travail prĂ©voit deux modes de rĂšglement des conflits la conciliation et lâ LA CONCILIATION La procĂ©dure tend Ă rapprocher les points de vue antagonistes jusquâĂ lâacceptation dâune solution de type transactionnel. La conciliation a lieu devant lâinspecteur du travail territorialement compĂ©tent sâagissant des conflits individuels ou des conflits collectifs ne dĂ©passant pas le ressort territorial dâune seule inspection du travail. Le Directeur National du Travail doit ĂȘtre saisi du diffĂ©rend lorsque celui-ci intĂ©resse le ressort de plusieurs inspections rĂ©gionales du travail. Par exemple un conflit portĂ© devant lâadministration du travail par la CMDT dont la zone dâaction couvre le territoire des rĂ©gions de Kayes, SĂ©gou, Sikasso, Koulikoro, est susceptible dâentraĂźner lâintervention de quatre inspecteurs rĂ©gionaux du travail. Le Directeur National qui a compĂ©tence sur lâensemble du territoire tente de rĂ©gler le conciliation est facultative lorsque le conflit est individuel. Elle est obligatoire lorsque le conflit est la conciliation dans les conflits individuels En effet, lâarticle L190 du code du travail dispose que tout travailleur pourra demander Ă lâinspecteur de rĂ©gler le diffĂ©rend Ă lâ conciliation a lieu devant lâinspecteur du travail territorialement procĂ©dure commence gĂ©nĂ©ralement par une plainte verbale ou Ă©crite du salariĂ© au bureau de conciliation de lâinspection du travail. Lâinspecteur qui rejoint la plainte procĂšde sans dĂ©lai Ă une convocation des parties pour un jour bien prĂ©cis et Ă une heure prĂ©cise. Les parties sont tenues de comparaitre Ă lâheure indiquĂ©e sur la convocation sous peine dâune amende de simple dâun montant de 5000 FCFA. En cas de rĂ©cidive lâinspecteur pourrait recourir Ă la force publique, cette possibilitĂ© nâest pas encore reconnue Ă lâinspecteur dans la mesure oĂč il nâa pas la qualitĂ© dâ plaintes portent gĂ©nĂ©ralement comme indiquĂ© au dĂ©but, sur des rĂ©clamations dâordre individuel telles que le classement dans la convention collective de branche, promotion interne, lâaugmentation de salaire, la mutation, lâintĂ©rim, les conditions dâexĂ©cution du travail, la qualitĂ© de service, les indemnitĂ©s de rupture du contrat, les congĂ©s, les heures supplĂ©mentaires, le repos hebdomadaire, la santĂ© au travailport dâĂ©quipements mais trĂšs rarement, la rĂ©intĂ©gration dans lâentreprise, certificat de travail lâheure indiquĂ©e, lâinspecteur procĂšde Ă une enquĂȘte contradictoire. Toutefois, il importe de souligner quâau cours de lâenquĂȘte lâemployeur pourrait se faire reprĂ©senter par la personne dĂ»ment mandatĂ©, tel conseil DRH, avocat.La conciliation a pour de rapprocher les points de vue. Il est il portant de souligner que les points de droit ne pourront faire lâobjet de nĂ©gociation. La nĂ©gociation Ă©ventuelle, pourrait porter sur les modalitĂ©s de paiement desdits droits tels quâheures supplĂ©mentaires exĂ©cutĂ©es dans les conditions normales que lâemployeur refuse de payer par nĂ©gociation finie toujours par la conclusion dâun accord ou par lâ la conciliation aboutit Ă un accord, lâinspecteur du travail dresse un PV de conciliation sur lâensemble des points dâaccord, qui selon les dispositions de lâarticle L 191 aliĂ©na 1er peut etre revĂȘtu de la formule exĂ©cutoire par la partie la plus diligente devant le tribunal du travail du peut y avoir conciliation partielle, dans ce cas, sera dressĂ© un PV de conciliation partiel et ce PV mentionnera les points dâaccord et de non cas dâĂ©chec, lâinspecteur dresse un PV de non conciliation. A la suite de cet Ă©chec, lâaction peut etre introduite par dĂ©claration orale ou Ă©crite au greffe du tribunal du travail et inscription en est faite sur un registre tenu spĂ©cialement Ă cet effet, un extrait de cette inscription est dĂ©livrĂ©e Ă la partie ayant introduit lâaction L 191 al 2. LâIMPLICATION DU TRIBUNAL DU TRAVAIL La connaissance des litiges du travail relĂšve exclusivement des juridictions du travail lorsque le conflit revĂȘt un caractĂšre individuel. Le contentieux social est Ă©clatĂ© entre deux ordres judiciaire et exemple, le fait de licencier un dĂ©lĂ©guĂ© du personnel peut ĂȘtre soumis - au juge administratif, qui statue sur la rĂ©gularitĂ© de lâautorisation de licenciement donnĂ©e par lâinspecteur du au juge rĂ©pressif, qui se prononce sur le dĂ©lit commis par lâemployeur pour avoir refusĂ© la rĂ©intĂ©gration du dĂ©lĂ©guĂ© irrĂ©guliĂšrement Au juge du travail, qui peut ordonner en rĂ©fĂ©rĂ© Ă lâemployeur la rĂ©intĂ©gration du dĂ©lĂ©guĂ© social licenciĂ© sans tribunaux du travail connaissent des diffĂ©rends individuels pouvant sâĂ©lever Ă lâoccasion du travail entre les employeurs et leurs travailleurs. Ils peuvent se prononcer sur tous les diffĂ©rends individuels relatifs aux conventions collectives ou aux dĂ©crets en tenant lieu et au contrat dâ sont Ă©galement compĂ©tents pour les litiges relatifs Ă lâapplication du code de prĂ©voyance les contestations relatives, Ă lâĂ©lectorat, Ă lâĂ©ligibilitĂ© ainsi quâĂ la rĂ©gularitĂ© des opĂ©rations Ă©lectorales concernant les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, sont portĂ©es devant les tribunaux du travail, qui pour la circonstance, statuent dâurgence .ces tribunaux ont donc une compĂ©tence dâ la conciliation dans les conflits collectifs du secteur privĂ© Le conflit collectif est caractĂ©risĂ© par lâintervention dâun groupe de travailleurs et la nature collective de lâintĂ©rĂȘt en jeu. Ces deux conditions sont cumulatives. Il est nĂ©cessaire quâune collectivitĂ© soit partie au litige syndicat, personnel dâun Ă©tablissement ou une catĂ©gorie de travailleurs chauffeurs par exemple ou une entreprise, une profession ou une localitĂ© que lâemployeur soit seul ou contre un groupe dâ conflit collectif doit ĂȘtre immĂ©diatement notifiĂ© par les parties Ă lâinspecteur du travail art L219. En matiĂšre de conflit collectif, lâautoritĂ© compĂ©tente convoque les parties et procĂšde sans dĂ©lai Ă la tentative de conciliation. Les parties peuvent se faire assister par une personne dĂ»ment mandatĂ©e. Sans prĂ©judice de la condamnation Ă lâamende objet de lâarrĂȘtĂ© du 07 octobre 1996, lâinspecteur du travail convoque les parties Ă nouveau dans un dĂ©lai qui ne peut excĂ©der 48 heures toute partie qui ne comparait pas ou ne se fait pas reprĂ©senter dĂ©lai de six jours est imparti Ă lâautoritĂ© de conciliation, Ă dater du jour de sa saisine, pour dresser un procĂšs verbal constatant lâaccord ou lâĂ©chec de la conciliation art L 222, 224 228.Le ProcĂšs Verbal de conciliation est signĂ© par les parties, datĂ© et visĂ© par lâinspecteur ou le Directeur National du Travail, qui selon le cas, en adresse un exemplaire au secrĂ©tariat du tribunal du travail de ressort, ou dĂ©pose lâaccord auprĂšs des juridictions du travail cas de dĂ©saccord, il rĂ©dige un rapport de non conciliation adressĂ© au Ministre chargĂ© du Travail avec tout les dossiers du diffĂ©rend qui doit Ă son tour saisir le Ministre de la Justice au fin de saisine du conseil dâ L âARBITRAGE SOCIAL Lâarbitrage social est obligatoire en ce qui concerne les diffĂ©rends collectifs non rĂ©solus en conciliation amiable. Le conseil dâarbitrage est un organe semi juridictionnel permanent composĂ© dâun magistrat de la cour dâappel, prĂ©sident, quatre assesseurs dont deux reprĂ©sentants des employeurs et deux des travailleurs choisis en son sein par le conseil supĂ©rieur du travail. Lorsque le diffĂ©rend concerne les services publics les assesseurs employeurs sont remplacĂ©s. Le secrĂ©tariat est assurĂ© par un greffier de la cour dâ application des dispositions des L 225 est mis en place par arrĂȘtĂ© du Ministre du se prononce en droit sur les diffĂ©rends relatifs Ă lâinterprĂ©tation des lois, rĂšglements, conventions collectives et accords dâentreprise ou dâĂ©tablissement en vigueur. Il tranche en Ă©quitĂ© sur les autres conflits notamment - les diffĂ©rends portant sur les salaires ou conditions de travail qui ne sont pas fixĂ©s par lois, rĂšglements ; conventions collectives ou accords en vigueur. - les diffĂ©rends relatifs Ă la conclusion ou la rĂ©vision des clauses des conventions ou conseil a les pouvoirs les plus larges pour sâinformer de la situation Ă©conomique des entreprises et de la situation sociale des travailleurs intĂ©ressĂ©s par le conflit. Cette enquĂȘte peut ĂȘtre confiĂ©e Ă toutes personnes qualifiĂ©es experts comptables agrĂ©es .Il juge sur piĂšces et peut entendre les termes de lâart L 229 al 2 la dĂ©cision du conseil acquiert force exĂ©cutoire, 8 jours francs aprĂšs sa notification aux parties. Il y a possibilitĂ© pour le conseil des ministres de rendre exĂ©cutoire la sentence lorsque les services essentiels dont lâinterruption risquerait de mettre en danger vie, la sĂ©curitĂ© ou la santĂ© des personnes, de compromettre le dĂ©roulement normal de lâĂ©conomie nationale ; un secteur vital des LES TRAITES - Martin KIRCH droit du travail en Afrique, le contrat de travail tome 1et 2 ; les salaires ; tome 2, Ă©dition EdiĂ©na G Lyon Caen traitĂ© de droit du travail les alaires DALLOZ Paris OUVRAGES GENERAUX- Jean PĂ©lissier, Gilles Auzero, Emmanuel DockĂšs droit du travail, 27Ăšme Ă©dition, PrĂ©cis Dalloz, 2013 ;- Alain COEURET et Elisabeth FORTIS droit pĂ©nal du travail, infractions, responsabilitĂ©s, procĂ©dure pĂ©nale en droit du travail et de la sĂ©curitĂ© sociale, LexisNexis, 5Ăšme Ă©dition, 2012, LMD ;- TOURNAUX S., Droit du travail Cours, exercices corrigĂ©s, Ed, Br2al, Collections Grand Amphi Droit, 2012 ; - Le droit du travail et sa jurisprudence commentĂ©e, 3Ăšme Ă©dition, TISSOT, 2012. Sandra LAPORTE droit du travail, les arrĂȘts dĂ©cisifs 2011/2012, lâoutil indispensable pour les Ă©tudiants, les DRH et les Avocats, Ă©ditions Liaisons, 2012 ;- RADE Christophe., Droit du travail, Ed Montchrestien Paris, Collection Focus droit ; 275 pages ; 2012. - BOSSU Bernard, DUMONT François., VERKINDT P. Y., Droit du travail, introduction, relations collectives, relations individuelles, rĂ©glementation, Montchrestien, 2011 ;- Michel MINE et Daniel Marchand le droit du travail en pratique, 22Ăšme Ă©dition, Editions dâorganisation, 2010 ;- Alain COEURET, Bernard GAURIAU, Michel MINE droit du travail, 2Ăšme Ă©dition, Sirey, 2009 ;- Jean Maurice Verdier, Alain COEURET, Marie-Armelle Souriac droit du travail, volume 1, les rapports collectifs, MĂ©mento Dalloz, 15Ăšme Ă©dition, 2009. LMD ;- Jean Maurice Verdier, Alain COEURET, Marie-Armelle Souriac droit du travail, volume 1, les rapports individuels, MĂ©mento Dalloz, 15Ăšme Ă©dition, 2009. LMD ;- RAY Jean -Emmanuel., Droit du Travail, droit vivant, 18Ăšme Ă©dition, Ă©ditions liaisons, 2009 ;- GERARD K. et BEAL S., nĂ©gociation collective dans lâentreprise, 2010/2011, 1ĂšreĂ©dition Delmas, Paris, Dalloz 2009 ;- Jean PĂ©lissier, Antoine Lyon Caen, Antoine Jeammaud, Emmanuel DockĂšs les grands arrĂȘts de la jurisprudence du travail, 4Ăšme Ă©dition, Dalloz, 2008 ;- AUVERGNON Philippe dir., LâeffectivitĂ© du droit du travail, Ă quelles conditions ? Presses Universitaires de Bordeaux, 2008 ;- Paul-Henri ANTONMATTEI, Alain Chevillard et Christine Neau-Leduc travaux dirigĂ©s de droit du travail, Ă©tudes de cas, commentaires dâarrĂȘts, dissertations, LITEC,, 4Ăšme Ă©ditions, 2008, Licence âMaster ;- Franck PETIT Droit des relations collectives de travail, syndicat et droit syndical, institutions reprĂ©sentatives du personnel, dialogue social nĂ©gociation et conflits collectifs, mĂ©mentos LMD, Ă©dition Gualino, 2007 ;- Bernard Bossu, François Dumont, Pierre Yves Verkindt cours droit du travail, tome 2, Relations collectives de travail, rĂ©glementation du travail, LMD, 2Ăš semestre de L3, Montchrestien, 2007 ;- MARTIN Philippe, dir., Le dialogue social, modĂšles et modalitĂ©s de la rĂ©gulation juridique en Europe actes du sĂ©minaire, 22-23 septembre 2005, Presses Universitaires de Bordeaux, 2007, UniversitĂ© Montesquieu Bordeaux IV ;- AUVERGNON Philippe. dir., Quelle responsabilitĂ© sociale pour lâentreprise ? approches juridiques nationales et comparatives, actes du sĂ©minaire international de droit comparĂ© du travail, des relations professionnelles et de la sĂ©curitĂ© sociale, COMTRASEC, UniversitĂ© Montesquieu-Bordeaux 4. PELISSIER Jean, droit du travail, Dalloz 2004, PrĂ©cis- AUVERGNON Philippe dir., La reprĂ©sentation collective en droit social acte du sĂ©minaire international de droit comparĂ© du travail, des relations professionnelles et de la sĂ©curitĂ© sociale, Comptrasec, Bordeaux IV, 2004, 270p ;- Brigitte Hess Fallon et Anne Marie Simon droit du travail, aide mĂ©moire, 12Ăšme Ă©dition, Sirey 2000 ;- Mama DjĂ©nĂ©po Guide pratique du droit du travail au Mali, Ă©dition ARCPS, MALI 1997 ;- JEAN Claude Javillier et Bernadette Desjardins droit du travail, corrigĂ©s dâexamens, 2Ăšme Ă©dition LGDJ, 1992 ;- BIT la protection contre le licenciement injustifiĂ©, CIT, 82Ăšme session 1995 ;III/ TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES- La loi n° 92-020 du 23 septembre 1992 portant Code du Travail en RĂ©publique du Mali, et ses textes dâ La loi n°99-041 du 09 AoĂ»t 1999 portant Code de prĂ©voyance sociale en RĂ©publique du Loi n° 87-47 ANRM du 10 AoĂ»t 1987 relative Ă lâexercice du droit de grĂšve dans les services Code du travail français annotĂ©, 74Ăšme Ă©dition, Dalloz, REVUES ET MANUELS - Liaisons sociales africaines CRADAT, revue dâactualitĂ© de droit social et dâadministration n° 2, 3, 4 et5, YaoundĂ© 2002, 2003, Zakari BALMA Manuel du Centre RĂ©gional Africain dâAdministration du Travail les conditions gĂ©nĂ©rales de travail contrat de travail, durĂ©e du travail, congĂ©s, repos, Ă©tudes des cas et travaux pratiques, YaoundĂ© Bertin C. AMOUSSOU Manuel du Centre RĂ©gional Africain dâAdministration du Travail, les salaires Ă©tude comparĂ©e, YaoundĂ© des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako Programme de Licence de droit du travail- LMDObjectifs de formation SEMESTRE 1 - L3 Droit des relations individuelles de travail Chap. PrĂ©liminaire INTRODUCTION AU DROIT DU TRAVAILChap. 1 histoire et objet du droit du travail Chap. 2 les sources du droit du travail Chap. 3 le particularisme de la combinaison des sources en droit du travail Chap. 4 lâadministration du travail 1ĂšrePartie â LA NAISSANCE DE LA RELATION DE TRAVAIL Chap 1 DĂ©finition et critĂšre du contrat de travailChap 2 lâEmbauche Chap 3 la nature et la durĂ©e du contrat de travail CDD-CDI2ĂšmePartie â LâEXECUTION DU CONTRAT DE TRAVAIL Chap 1 le pouvoir rĂ©glementaire du chef dâentrepriseChap 2 le pouvoir disciplinaire du chef dâentreprise Chap 3 la modification du contrat de travail en cours dâexĂ©cutionChap 4 la suspension du contrat de travail Chap 5 la modification de la situation juridique de lâemployeur 3ĂšmePartie â LA RUPTURE DU CONTRAT DE TRAVAIL Chap 1 gĂ©nĂ©ralitĂ©s sur la rupture du contrat de travail et les diffĂ©rents modes de rupture Chap 2 le licenciement pour motif personnel Chap 3 le licenciement pour motif Ă©conomique Chap 4 la dĂ©mission du salariĂ© Chap 5 les consĂ©quences de la rupture du contrat de travail le contentieux du travailVolume horaire prĂ©visionnel 36heures de cours 16 heures de TDSEMESTRE 2 - L 3 Droit des relations collectives de travail 1. Les groupements professionnels2. Gouvernance sociale et Dialogue social au Mali1Ăšre - PARTIE â LIBERTE SYNDICALE ET DROIT DE NEGOCIATION COLLECTIVEChap 1 le droit syndical Chap 2 la nĂ©gociation collective Chap 3 les conflits collectifs de travail 2Ăšmeâ PARTIE - LA REPRESENTATION DU PERSONNEL Chap 1 le cadre dâimplantation des institutions reprĂ©sentatives du personnel Chap 2 les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel Chap 3 le comitĂ© syndical dâentrepriseChap 4 le statut des reprĂ©sentants du personnel 3Ăšme â PARTIE â LES CONDITIONS GENERALES DE TRAVAIL Chap 1 hygiĂšne, santĂ© et sĂ©curitĂ© au travail Chap 2 la durĂ©e du travail et les congĂ©s Chap 3 la rĂ©munĂ©rationVolume horaire prĂ©visionnel 36 heures de cours 16 heures de TD
caspratique droit du travail. June 4, 2022 @ 6:59 pm. by . in david cross jeune. front mission 3 wiki
Le cas pratique est lâexercice par excellence en droit, il repose Ă la fois sur la connaissance de son cours, des articles du Code civil ainsi que de la Jurisprudence. Je vous propose Ă travers cet article La mĂ©thodologie du cas pratique en droit. Cet exercice consiste Ă apprĂ©cier votre facultĂ© Ă appliquer le droit au cas dâespĂšce et Ă trouver une solution. Câest un exercice purement pratique contrairement au commentaire dâarrĂȘt et au commentaire dâarticle qui sont plus thĂ©orique. En plus de vous donner un exemple dâapplication de la check-list du Cas pratique, je vais dĂ©velopper quelques points essentiels dans la rĂ©alisation dâun Cas pratique 1 â La mĂ©thodologie du cas pratique en droit passe par la qualification juridique des faits Il faut qualifier les faits de votre sujet, câest-Ă -dire, classer les faits, faire entrer les faits dans une catĂ©gorie juridique. Câest pour cette raison que vous devez maĂźtriser le vocabulaire juridique. Par exemple si le sujet indique que M. Gentil vend sa maison Ă M. Grincheux. Qualifier les faits signifie que M. Gentil a conclu un contrat de vente portant sur un immeuble avec M. Grincheux. 2 â La mĂ©thodologie du cas pratique en droit passe par le problĂšme de droit applicable au cas dâespĂšce Le sujet regroupe des questions de droit explicites ou implicites. Soit le sujet vous pose une question explicite soit le sujet vous pose une question implicite. Dans ce cas second cas, il vous faudra formuler un problĂšme de droit. Votre problĂšme de droit doit ĂȘtre formulĂ© de maniĂšre abstraite. Il ne faut pas par exemple personnaliser » la question de droit avec les noms des diffĂ©rentes parties au litige dans votre cas pratique. 3 â La mĂ©thodologie du cas pratique en droit passe par le syllogisme juridique Câest la mĂ©thode de raisonnement du juriste. Elle permet de justifier votre solution sur un texte. Les juges utilisent Ă©galement ce raisonnement pour justifier la solution de leur dĂ©cision. -La majeure regroupe les rĂšgles de droit applicables -La mineure est lâapplication de ces rĂšgles de droit -La conclusion est la solution de votre cas pratique. a Majeure â RĂšgles applicables Dans cette partie vous allez lister toutes les rĂšgles applicables, la Doctrine, la Jurisprudence en fonction du thĂšme de votre cas pratique. Si votre cas pratique porte sur la Possession ImmobiliĂšre vous allez citer les articles sur ce thĂšme et expliquer ces rĂšgles applicables. Pour rappel la loi dispose ! NâĂ©crivez surtout pas la loi, lâarticle stipule que » ! On utilise le terme stipule pour les contrats ! b Mineure â Application des rĂšgles au cas dâespĂšce La mineure est permet de dĂ©terminer votre capacitĂ© dâapplication des rĂšgles applicables au cas dâespĂšce. Vous devez faire un recoupement, une confrontation entre les Ă©lĂ©ments de votre majeure et les faits Ă©noncĂ©s. Chaque Ă©lĂ©ment de votre raisonnement doit ĂȘtre justifiĂ©, sur le fondement des rĂšgles de droit applicables Ă©noncĂ© dans votre majeure. Lâexemple le plus citĂ© est celui-ci Tous les hommes sont mortels. [Votre Majeure] Or Socrate est un homme. [Votre Mineure] Donc Socrate est mortel. [Votre solution] Un cas pratique doit suivre un raisonnement logique et dĂ©ductif ! Vous devez dĂ©duire votre solution des rĂšgles juridiques applicables et de lâapplication de ces rĂšgles aux faits du sujet. Lorsque vous rĂ©digez votre cas pratique, vous pouvez imaginer que vous expliquez la solution Ă un non-juriste. Il faut ĂȘtre capable dâexpliquer de maniĂšre simple la solution Ă cette personne. Le plus souvent certaines rĂšgles de droit et faits vous paraĂźtront tellement Ă©vident que vous oublierez de les mentionner dans votre cas pratique. Certes vous le savez, mais le correcteur ne peut pas vĂ©rifier cela sur votre copie et vous oubliez une partie de votre raisonnement et cela se traduit par des points en moins sur votre note. Il faut donc ĂȘtre le plus complet possible dans votre rĂ©ponse. c La solution de votre cas pratique AprĂšs avoir Ă©noncĂ© votre raisonnement, lâobjectif est dâaboutir Ă une solution concrĂšte. Il faut que vous donniez une solution en droit et en fait. Il vous faudra rĂ©appliquer la solution au cas dâespĂšce et dire concrĂštement ce quâelle va apporter Ă votre client. 4 â La mĂ©thodologie du cas pratique en droit en exemple dâapplication Albert veut absolument acquĂ©rir un terrain appartenant Ă sa voisine Florence. Celle-ci refuse de vendre, mais il la harcĂšle, et la menace de lui faire perdre son emploi. EffrayĂ©e, elle finit par consentir Ă la vente qui a lieu le 7 septembre 2009 pour un prix de 100 000 âŹ. En 2010, le terrain est intĂ©grĂ© dans une zone Ă urbaniser et sa valeur est multipliĂ©e par 6. Florence, ayant conscience dâavoir fait une trĂšs mauvaise affaire, sâadresse Ă vous en mai 2014 pour savoir sâil existe des moyens de rĂ©cupĂ©rer la propriĂ©tĂ© de son terrain. Nous allons reprendre les points clĂ©s de la Check-list du Cas Pratique ANALYSE en de la mĂ©thodologie du cas pratique en droit 1 Lire 3 fois le sujet faites attention Ă tous les dĂ©tails chiffres, dates, sommes, lieux, lien de parentĂ© etc. AprĂšs deux Ă trois lectures, vous devez repĂ©rer le thĂšme du cas pratique et relever les dĂ©tails important ; les dates, les diffĂ©rentes parties au litige, les sommes etc. En lâespĂšce, le 7 septembre 2009, suite Ă des menaces exercĂ©es par un acquĂ©reur, un acte de vente a Ă©tĂ© conclu entre Florence et Albert portant sur un terrain. En 2010, la valeur de ce terrain est multipliĂ©e par 6 suite Ă son intĂ©gration dans une zone Ă urbaniser. En 2014, le vendeur se demande sâil existe des moyens pour rĂ©cupĂ©rer la propriĂ©tĂ© de ce terrain. 2 SchĂ©matiser la situation ou tracer un axe du temps Vous pouvez faire un schĂ©ma ou un axe du temps ! Ce qui vous permettra de mieux comprendre les faits Menaces â 7/09/2009 â 2010 â Mai 2014 Vente Hausse de Date consultation la valeur du terrain 3 Recenser les questions de droit gĂ©nĂ©rales, prĂ©cises, explicites et implicites La question de droit est ici explicite. Il sâagit de se poser la question suivante Par quels moyens un vendeur peut-il rĂ©cupĂ©rer la propriĂ©tĂ© dâun terrain dont il a aliĂ©nĂ© la propriĂ©tĂ© au sein dâun contrat de vente ? Pour rĂ©pondre Ă cette question, lâĂ©noncĂ© vous donne des indices. Or câest pour cette raison quâil faut lire attentivement lâĂ©noncĂ© pour ne pas passer Ă cĂŽtĂ© de ces indices. Le premier indice est que lâacquĂ©reur a exercĂ© des menaces sur le vendeur. Le contrat de vente pourrait ĂȘtre annulĂ© pour violence. La violence est un vice du consentement qui sanctionne de la nullitĂ© relative la formation du contrat. Le second indice est que le vendeur a conscience dâavoir fait une trĂšs mauvaise affaire. Dans un contrat de vente, lorsque le vendeur a Ă©tĂ© lĂ©sĂ© sur le prix de vente, il peut intenter une action en rescision pour lĂ©sion. 4 Pauses â Est-ce que les questions que vous avez recensĂ©es collent au sujet ? La question de droit recensĂ©e colle parfaitement au sujet. MĂȘme si vous avez trouvĂ© la question de droit et quâelle est susceptible dâapporter une solution au cas pratique, il faut encore rĂ©pondre Ă cette question. CONSTRUCTION de la mĂ©thodologie du cas pratique en droit 5 RĂ©pondre aux questions recensĂ©es Ă travers la mĂ©thodologie du cas pratique en droit. -Qualification juridique des faits -ProblĂšme de droit -Ănoncer la rĂšgle de droit -Application au cas dâespĂšce -Solution en droit et en fait Les 2 premiĂšres Ă©tapes ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© accomplies. Nous devons maintenant Ă©noncer les rĂšgles de droit et les appliquer au cas dâespĂšce pour aboutir Ă une solution. En lâespĂšce, il faut exposer les conditions dâapplication et les effets de chacunes de ces actions â Lâaction en rescision pour lĂ©sion La rescision pour lĂ©sion est un prĂ©judice rĂ©sultant dâun dĂ©sĂ©quilibre entre les prestations du contrat de vente. Les conditions de cette action sont -une lĂ©sion de plus des 7/12e subie par le vendeur dâimmeuble -la valeur de lâimmeuble est la valeur de lâimmeuble au moment de la conclusion du contrat de vente -le dĂ©lai de prescription est un dĂ©lai prĂ©fix de 2 ans Ă compter de la vente Les effets de cette action sont un anĂ©antissement rĂ©troactif du contrat de vente et une remise en Ă©tat sauf si lâacquĂ©reur paie le juste prix. Mais en lâespĂšce, le dĂ©lai prĂ©fix pour agir est de 2 ans. Ce dĂ©lai est Ă©coulĂ© puisque la vente a Ă©tĂ© conclue en 2009 et que lâacquĂ©reur souhaite exercer cette action en 2014. Ce qui rend lâaction irrecevable. De plus, le dĂ©sĂ©quilibre entre les prestations nâexistait pas au moment du contrat. Or la lĂ©sion est apprĂ©ciĂ©e au moment de la conclusion du contrat. Ce dĂ©sĂ©quilibre est apparu ultĂ©rieurement au moment du passage du terrain dans une zone Ă urbaniser. Lâaction en rescision pour lĂ©sion ne peut donc pas ĂȘtre exercĂ©e. â Lâaction en nullitĂ© du contrat pour violence La violence est un vice du consentement qui se manifeste par des menaces inspirants la crainte, prĂ©sentant un caractĂšre illĂ©gitime et ayant pesĂ© de maniĂšre dĂ©terminante sur le consentement. Le dĂ©lai de prescription pour exercer cette nullitĂ© est de 5 ans. Seule la personne protĂ©gĂ©e peut lâexercer parce que cette nullitĂ© est relative. Les effets de cette action Elle anĂ©antit rĂ©troactivement le contrat en imposant une remise en Ă©tat aux parties restitution de la chose au vendeur et restitution du prix Ă lâacheteur. En lâespĂšce, le dĂ©lai de prescription nâest pas encore Ă©coulĂ©. En effet, ce dĂ©lai prend fin en septembre 2014. Il reste donc 3 mois pour agir en nullitĂ©. Florence est la personne protĂ©gĂ©e par cette nullitĂ©. Il faut maintenant vĂ©rifier que les conditions du vice de violence soient remplies. Les conditions dâune annulation de la vente semblent rĂ©unies -la menace de perdre son emploi est grave et paraĂźt avoir dĂ©terminĂ© le consentement de la venderesse sous rĂ©serve de lâapprĂ©ciation du juge -le dĂ©lai de prescription de lâaction en nullitĂ© nâest pas Ă©coulĂ©. Cette action peut donc ĂȘtre intentĂ©e. Florence devra intenter rapidement une action en nullitĂ© de la vente pour violence et elle devra rĂ©unir les preuves de la violence dont elle a fait lâobjet. Lâannulation de la vente aura pour effet la restitution du terrain Ă Florence par un anĂ©antissement rĂ©troactif du contrat de vente. 5 Pauses â Est-ce que vous avez rĂ©pondu Ă toutes les questions recensĂ©es ? Ici, il nây avait quâune question explicite Ă laquelle il fallait rĂ©pondre. Et cette question a Ă©tĂ© soigneusement traitĂ©e ! Il ne vous reste plus quâĂ rĂ©diger votre devoir, relire et corriger vos fautes. 6 RĂ©daction pour le plan â reprendre les questions une Ă une aprĂšs une introduction Or nâoubliez pas RELECTURE 7 Relire et corriger les fautes orthographes Jâai pris soin de dĂ©velopper la rĂ©ponse Ă la question de droit dans un but pĂ©dagogique. Au brouillon, vous pouvez ĂȘtre plus synthĂ©tique ou noter juste quelques mots clĂ©s qui font rĂ©fĂ©rences Ă la solution. Je nâai pas aussi citĂ© dâarticles du Code civil ou de jurisprudence. Or en pratique, il vaut mieux en citer pour Ă©tayer vos arguments. Donc voilĂ , câest terminĂ© pour cet article sur la mĂ©thodologie du cas pratique en droit ! En espĂ©rant quâil vous soit dâune grande aide.
traversdes aspects de philosophie du droit, les diverses sources du droit (nationales, europĂ©ennes et internationales), la fonction juridictionnelle (les grands principes et lâorganisation des juridic-tions), le procĂšs (lâaction en justice, les grands types de procĂ©du-res, la dĂ©cision et son autoritĂ©, les voies de recours), la rĂšgle de
Bonjour, je suis Ă©tudiant en premiĂšre annĂ©e de DUT GEA, 2Ăšme semestre et je dois faire une Ă©tude de cas =cas pratique je prĂ©sume Ă partir du texte suivant M. Marcel est un passionnĂ© de mĂ©canique et de voitures anciennes. Il possĂšde deux vieilles voitures qu'il restaure pendant ses jours de congĂ©. Pour trouver des piĂšces, il parcourt les brocantes et les salons spĂ©cialisĂ©s dans toute la France. Il a mĂȘme créé un BLOG sur Internet, BLOG sur lequel il prodigue des conseils et propose aux passionnĂ©s comme lui de les aider Ă trouver des piĂšces rares. Ainsi depuis plus d'un an, lors de ses dĂ©placements sur les brocantes et salons, il achĂšte les piĂšces qui lui ont Ă©tĂ© demandĂ©es et il les revend aux personnes qui l'ont contactĂ©es, ce qui lui permet de financer, largement, ses dĂ©placements. Toutefois, il doit faire face Ă un certain nombre de difficultĂ©s. En premier, il a expĂ©diĂ© Ă la sociĂ©tĂ© GARAGE DU TACOT, SARL spĂ©cialisĂ©e dans la rĂ©novation, plusieurs piĂšces mĂ©caniques pour un modĂšle de voiture de 1930. Il n'a reçu que la moitiĂ© du paiement, soit 1500âŹ. Il contact le Garage par tĂ©lĂ©phone. Le gĂ©rant lui rĂ©pond que les piĂšces ne sont pas conformes Ă ce qui avait Ă©tĂ© demandĂ©, qu'elles sont de mauvaise qualitĂ©, qu'elles ne valent pas plus de 150 ⏠et il rĂ©clame le remboursement de 1350⏠en menaçant M. Marcel de le poursuivre devant le tribunal de COMMERCE. est surpris. Il est certain d'avoir livrĂ© ce qui lui a Ă©tĂ© demandĂ©. Les messages reçus sur le BLOG l'attestent. question 1 Au regard de la dĂ©finition du commerçant, pensez-vous que le tribunal de Commerce est bien compĂ©tent dans cette affaire? question 2 M. Marcel peut-il utiliser les messages reçus sur son BLOG pour prouver ses droits? Voila, on me donne 3 points Ă respecter dans la mĂ©thodologie de l'Ă©tude du cas 1 - Exposer les faits 2 - Le droit applicable dĂ©gager le ou les problĂšmes juridiques. 3 - la solution Je vous remercie d'avance d'accepter de m'aider Bonjour, J'ai d'abord l'impression que votre prof n'a pas Ă©tĂ© trop vache avec vous, le cas est trĂšs facile Ă comprendre contrairement Ă leurs habitudes de tout complexifier pour faire exprĂšs de perdre les Ă©tudiants dans des faits multiples. Et qui plus est, il vous a mĂȘme formulĂ© une question trĂšs proche d'une question de droit que vous auriez dĂ» formuler. J'aurais aimĂ© personnellement que vous commenciez d'abord Ă dire ce que vous en penser vous-mĂȘme avant que l'on n'essaye de vous aider. On n'est lĂ que pour soutenir votre travail. Pour ce qui est de la premiĂšre question, je vous propose de lire les premiers articles du code de commerce ainsi peut-ĂȘtre de connaĂźtre la notion de commerçant de fait. Pour l'autre de vous intĂ©resser Ă ce qui se trouve dans le Code civil sur la preuve, ou si vous souhaiter retenir la dĂ©finition de commerçant, de vous intĂ©resser Ă la notion de "preuve par tous moyens". Et surtout de ce que vaut une preuve Ă©lectronique et de quelle maniĂšre la faire valoir. Bon courage, en espĂ©rant que vous nous proposerez un dĂ©but de rĂ©ponse. Bonjour, tout d'abord merci de me rĂ©pondre. C'est le premier cas pratique que je fais donc je suis un peu perdu et ne sais pas comment m'y prendre. NĂ©anmoins je vais essayer et je vous demande d'ĂȘtre indulgent car j'ai beaucoup de mal D dĂ©jĂ concernant l'exposition des faits j'ai l'impression de réécrire le texte... M. Marcel possĂšde un blog sur internet comme moyen de contact, afin d'y revendre des piĂšces d'automobile pour couvrir largement ses frais de dĂ©placement. Il a cĂ©dĂ© des piĂšces mĂ©talliques Ă la SARL garage du Tacot qui lui a restituĂ© que la moitiĂ© du paiement, soit 1500 âŹ. Le gĂ©rant se plaint d'avoir reçu des piĂšces dont la valeur ne correspondent pas Ă celles qu'il a demandĂ© sur le blog de M. Marcel. Il Ă©value les piĂšces reçues Ă 150⏠maximal. De plus, le gĂ©rant le menace d'une poursuite judiciaire devant le tribunal de Commerce dans le but d'un remboursement de 1350âŹ. M. Marcel possĂšde son blog comme moyen de tĂ©moignage. le droit applicable Ici, nous ne savons pas si M. Marcel est immatriculĂ© au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©sRCS, s'il possĂšde un n° de siret. Nous ne pouvons donc affirmer que M. Marcel soit un commerçant. D'autre part nous pouvons nous interroger sur le fait que le tribunal de Commerce soit compĂ©tent pour traiter cette affaire. Nous pouvons formuler l'hypothĂšse que le gĂ©rant, tout comme M. Marcel soient tous les deux malhonnĂȘtes, ne vaudrait-il pas que cette affaire soit traitĂ© par un expert en mĂ©canique? Enfin, entres commerçants, la preuve Ă©lectronique est-elle possible afin de rĂ©soudre ce litige? 3- la solution Selon l'article 121-1 du Code de Commerce, "Sont commerçants, ceux qui exercent des actes de commerce et en font leur profession habituelle". Si M. Marcel n'est pas immatriculĂ© au RCS, il ne peut bĂ©nĂ©ficier du droit commercial et il ne sera pas considĂ©rant comme un commerçant. Or, le tribunal de Commerce possĂšde comme compĂ©tence matĂ©rielle de traiter les litiges relatifs aux engagements entre commerçants et sociĂ©tĂ©s commerciales. Dans ce cas, le tribunal de commerce ne serait pas compĂ©tent pour traiter cette affaire. En revanche, si possĂšde un n° de siret, il possĂšde un droit commercial et peut donc prĂ©tendre ĂȘtre appelĂ© commerçant. Dans cette hypothĂšse, le tribunal de commerce pourra traiter cette affaire. La preuve dâun acte portant sur une somme supĂ©rieure Ă 1 500 ⏠se fait en principe par Ă©crit article 1341 du Code civil. Par exception Ă cette disposition, lâarticle 110-3 du Code de commerce dispose Ă lâĂ©gard des commerçants, les actes de commerce peuvent se prouver par tous les moyens Ă moins quâil nâen soit autrement disposĂ© par la loi ». En somme, M. Marcel peut en toute lĂ©galitĂ© utiliser les messages inscrits sur son blog pour prouver ses droits. VoilĂ , j'espĂšre que vous saurez me mettre dans le bon chemin^^ a bah tient c est rigolo j ai eu le mĂȘme a faire pour la semaine derniĂšre je propose maintenant celui si qui est la suite type la passion Ă©tant trop forte pour monsieur marcel souhaite dĂ©velopper son activitĂ© et il voudrait ouvrir, Ă Bourges, une boutique spĂ©cialisĂ©e dans les piĂšces de voitures anciennes. Pour s'occuper de celle-ci et pour l'inscription au RCS, plusieurs solutions sont possibles. En premier lieu il a pensĂ© assurĂ© lui mĂȘme la gestion, mais, dans le cadre d'une rĂ©orientation professionnelle, il vient de rĂ©ussir un concours administratif et donc il va rentrer dans la fonction publique. A dĂ©faut, il souhaiterait y faire travailler son fils de 16 ans qui vient d'obtenir son BEP de mĂ©canique. ENFIN, il est Ă©galement prĂȘt a faire confiance a MR YANG, un ami chinois avec lequel il est en relation par internet depuis plusieurs annĂ©es et qui souhaite venir en FRANCE avec toute sa famille. QU'EN PENSEZ VOUS? Haha, donc on a les mĂȘmes fascicules ou programme en Droit des Affaires ; J'ai finalement eu la correction du premier cas pratique et j'ai mieux compris ce qui n'allait pas. Alors, voilĂ ce que j'ai fait au brouillon pour le 2Ăšme cas pratique dont le texte est celui du message de Varesh Osha. Faits M. Marcel souhaite ouvrir une boutique consacrĂ©e aux piĂšces de voitures anciennes. Pour cela, il projette de s'inscrire au RCS. Il prĂ©voit d'assurer la gestion dans le cadre d'une rĂ©orientation professionnelle. Il a rĂ©cemment rĂ©ussi un concours administratif et va s'engager dans la fonction publique. En somme, il souhaite que son fils, mineur de 16 ans possĂšdant un BEP mĂ©canique,y travaille. Enfin, il souhaite intĂ©grer son ami chinois M. Yang en France avec toute sa famille, pour l'aider Ă faire le commerce. questions de droit/ droit applicable Les conditions prĂ©sentĂ©es par M. Marcel sont-elles suffisantes et possibles pour exercer le commerce? Il s'agira de plus de savoir dans quel cas il est possible ou non pour un mineur de faire le commerce. Enfin, M. Yang peut-il librement faire le commerce en France et y rĂ©sider? Sera-t-il contraint Ă des obligations? Solution Dans le cas d'un concours administratif, M. Marcel peut faire une demande d'enregistrement au RCS et ĂȘtre prĂ©sumĂ© commerçant. NĂ©anmoins, en rentrant dans la fonction publique, il se retrouverait dans l'incapacitĂ© de faire le commerce pour cause d'incompatibilitĂ©. En effet, M. Marcel exercerait une profession incompatible Ă l'exercice du commerce. Concernant son fils, il est mineur de 16 ans et par dĂ©faut, il est incapable de faire le commerce. En revanche, il possĂšde l'Ăąge de faire une demande d'Ă©mancipation, Ă faire au prĂšs du juge des Tutelles ou du prĂ©sident du tribunal de grande instance. Si M. Marcel parvient Ă faire de son fils, un mineur Ă©mancipĂ©, ce dernier aura la capacitĂ© de jouissance, d'exercice mais la capacitĂ© commerciale. S'il veut devenir commerçant, il devra suivre l'article 121-2 du Code de Commerce "Le mineur Ă©mancipĂ© peut ĂȘtre commerçant sur autorisation du juge des Tutelles au moment de la dĂ©cision d'Ă©mancipation et du prĂ©sident du TGI s'il formule cette demande aprĂšs avoir Ă©tĂ© Ă©mancipĂ©." Ă©tant Ă©tranger, s'il souhaite rĂ©sider en france, aura deux obligations. Il devra se munir d'une carte de rĂ©sident et de commerçant au Consulat de France de son pays d'origine puis au prĂ©fet. Voila, j'espĂšre ĂȘtre sur la bonne voie et que ça aura pu Ă©ventuellement vous aider. N'hĂ©sitez pas Ă poster des conseils pour me corriger s'il vous plaĂźt Je souhaiterai avoir des avis ou un corrigĂ© sur mon travail afin de mieux me prĂ©parer Ă l'examen et m'amĂ©liorer dans la matiĂšre de droit commercial. Cas pratique I. Premier dossier Monsieur PESSIMISTE exploite un commerce de vente de cycles, LE TOUR DE France, depuis une dizaine dâannĂ©es. Il se trouve aujourdâhui face Ă deux difficultĂ©s. Un concurrent, Monsieur LE GIRO, vient de sâinstaller dans la commune voisine et clame Ă tort et Ă travers » quâil a le meilleur matĂ©riel cycliste de la rĂ©gion. Cela ne plait pas du tout Ă Monsieur PESSIMISTE qui voit dâailleurs son chiffre dâaffaires baisser ces derniers temps. Ensuite, lâun de ses employĂ©s, Monsieur FILOU, qui avait quittĂ© son entreprise il y a quelques semaines vient dâĂȘtre engagĂ© par Monsieur LE GIRO, et ce au mĂ©pris de la clause de non-concurrence qui figurait dans son contrat de travail. Monsieur PESSIMISTE aimerait savoir sâil peut faire sanctionner Monsieur LE GIRO pour les propos quâil tient et sâil dispose dâune quelconque action face Ă lâattitude de son ancien salariĂ©. Faits Monsieur PESSIMISTE vend des cycles depuis une dizaine dâannĂ©es. Un concurrent, Mr GIRO sâinstalle dans la commune voisine et clame Ă tort et travers » quâil a le meilleur matĂ©riel de cycliste de la rĂ©gion. Mr PESSIMISTE prend un coup et voit son Chiffre dâaffaires baissĂ©. Un de ses employĂ©s Mr FILOU quitte son entreprise pour travailler comme hasard chez Mr GIRO et ce au mĂ©pris de la clause de non concurrence qui Ă©tait dans son contrat. Qualification juridique des faits Un commerçant vend des cycles depuis des annĂ©es. Un concurrent fait surface et par cette prĂ©sence lui fait perdre un Chiffre dâaffaires important. Un des employĂ©s du commerçant quitte sa sociĂ©tĂ© pour travailler chez ce concurrent en question et ce au mĂ©pris de la clause de non concurrence qui Ă©tait dans son contrat. ProblĂšme de droit Un commerçant peut-il demander Ă sanctionner lâacte de son concurrent qui se vante de son matĂ©riel qualifiĂ© de meilleur ? Un employeur peut-il intenter une action en justice contre son ex-salariĂ© allant travailler chez le concurrent voisin ? Solution Dans ce cas, nous sommes en prĂ©sence dâun acte de commerce par nature entre deux commerçants. Un commerçant ayant subi un prĂ©judice du fait des agissements trop exagĂ©rĂ©s dâun nouveau concurrent voisin, peut lâassigner et demander la rĂ©paration du prĂ©judice par des dommages-intĂ©rĂȘts. Il s'agit ici de parler dâun acte de concurrence dĂ©loyale du concurrent. Indirectement, on pourrait penser Ă des procĂ©dĂ©s de dĂ©nigrement. Mais la jurisprudence exige que certaines conditions soient rĂ©unies pour sanctionner ce comportement dĂ©loyal. En prĂ©sence d'une clause de non concurrence, il faut savoir que commet une faute contractuelle, le salariĂ© qui va travailler chez la concurrence alors qu'il a une clause de non concurrence dans son contrat de travail. L'employeur qui veut embaucher un salariĂ©, a l'obligation de se tenir informĂ© sur la clause de non concurrence, sinon il engagera sa responsabilitĂ© dĂ©lictuelle. bonjour...heum je suis etudiante en premiere annĂ©e en GLT et j aimerais avoir votre aide sur ce cas pratique car c une nouvelle matiere pr Lors d'une pause, deux etudiants de votre campus engagent une discussiin portant sur le droit en gĂ©nĂ©ral et le droit commercial en particulier. Ne parvenant pas Ă s'accorder sur quelques points debattus,ils s'en remettent Ă vous pour les eeclairer sur les piints suivants 1- Tout le monde peit-il faire du commerce et peut- on tout commercer? 2- Qu'est ce fait la specificitĂ© d'un commercant? 3- Un etranger peut-il ĂȘtre commerçant au Cameroun? le principe est la libertĂ© de commerce c'est Ă dire que tous le monde peut devenir commerçant s'il n'est pas dĂ©clarĂ© incapable par la loi mais la loi a posĂ©e quelques limites tenant Ă la personne du commerçantcapacitĂ© commerciale Ă l'activitĂ© exercĂ©eactivitĂ© soumise Ă l'autorisation administrative ou activitĂ© qui nĂ©cessite une compĂ©tence personnelle. Sont commerçant ceux qui accomplissent des actes de Ă titre indĂ©pendant et dans un but lucratif et en font leur profession habituelle art 1-1 Code du commerce malgache et art premier code de commerce français. JE SUIS Ă©tudiante de 2Ă©me annĂ©e DEUG j'aimerais bien avoir votre aide pour ce cas trois amies envisagent de crĂ©er une sociĂ©tĂ© pour confectionner des gĂąteaux d'anniversaire et autres MLLE X 22ANS dispose d'une somme de 20000dh qu'elle va investir elle fournira aussi une camionnette MLLE Y 15ANS pense avoir apporter 30000dh MLLE Z 25ANS propose d'apporter son avoir faire de pĂątissiĂšre il vous est demandĂ© de - verifier les Ă©lements du contrat de sociĂ©tĂ© s'ils existent - de renseigner les trois amies sur la forme de sociĂ©tĂ© a choisir je vous remercie d'avance Bonjour, D'abord on dit un petit bonjour par courtoisie. Vous ĂȘtes sĂ»re d'ĂȘtre Ă©tudiante en France ? Il me semble que le DEUG n'existe plus depuis un certain temps. En plus vous parlez de sommes en dh ?? De toute façon, il faut un minimum de travail de votre part pour que l'on puisse vous rĂ©pondre. S'il s'agit de droit français, je vous encourage Ă vous plonger dans le code civil articles 1832 et suivants. Vous y trouverez des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse. Cordialement JG __________________________Joaquin Gonzalez Master 1 en droit des affaires Conseil d'entreprise Avant de poster, lire la charte du forum Stp qui peut me aide a cette cas pratique hamid lahlou et abdelkader ziraoui , amis de la facultĂ© , aprĂšs avoir obtenu leur licence , ils veulent se lancer dans les affaire . abdelkader, de la rĂ©gion de sidi hrazem repend une exploitation agricole familiale et se lance dans la culture des lĂšgumes bio, quand Ă son ami hamid lahlou, il dĂšcide d'acheter les produits bio de ziraoui et les revendres dans une plate forme comnercial ĂĄ fĂšs , qu'il a louĂš pour cinq ans 1Question quelle est la situation juridique de chacun des deux commerçants , comment et pourquoi ? Stp est ce que tu peut m'aide Bonjour Je veux bien vous aider, mais le problĂšme c'est que je vais citer des articles des codes français. Or apparemment, vous ĂȘtes marocaine. Mais Ă mon avis, le principe doit sans doute ĂȘtre le mĂȘme dans nos deux pays, Ă vous de chercher les sources correspondantes dans votre droit. Article L121-1 du code de commerce français"Sont commerçants ceux qui exercent des actes de commerce et en font leur profession habituelle". Il faut donc vĂ©rifier si ses conditions sont remplies pour chacun des protagonistes. Abdelkader cultive des lĂ©gumes. Il ne sâagit pas d'un acte de commerce mais plutĂŽt d'une activitĂ© agricole au sens de l'article L311-1 du Code rural et de la pĂȘche maritime français. Cet article dĂ©finit les activitĂ©s agricoles comme celles "correspondant Ă la maĂźtrise et Ă l'exploitation d'un cycle biologique de caractĂšre vĂ©gĂ©tal ou animal et constituant une ou plusieurs Ă©tapes nĂ©cessaires au dĂ©roulement de ce cycle". Abdelkader n'est pas un commerçant mais un agriculteur ou exploitant agricole. Hamid, lui achĂšte les lĂ©gumes dâAbdelkader pour les revendre. Il effectue une activitĂ© de nĂ©goce achat-revente. L'article L110-1 du code de commerce français Ă©nonce que "La loi rĂ©pute actes de commerce 1° Tout achat de biens meubles pour les revendre". C'est exactement ce que fait Hamid, il effectue donc bien des actes de commerce. Reste Ă savoir s'il en fait sa profession habituelle. Ătant donnĂ©, qu'il revend les lĂ©gumes dans une plate forme commerciale louĂ©e pour cinq ans, on en dĂ©duit qu'il fait de la revente de lĂ©gumes sa profession habituelle. Hamid est bel et bien un commerçant. En rĂ©sumĂ©, seul Hamid est un commerçant, tandis qu'Abdelkader est un agriculteur. Comme vous pouvez le voir j'ai rĂ©solu le problĂšme en droit français. Il est fort probable que la solution serait la mĂȘme au Maroc. Il vous reste Ă trouver les textes marocains car si vous citez les codes français, ça ne va pas le faire. __________________________ Charte du forum Attendus filiĂšre droit Les Ă©tudes de droit, c'est quoi ? MĂ©thodologies MĂ©thodes de travail Sites utiles pour vos Ă©tudes Logement Ă©tudiant Job Ă©tudiant Ătudes Ă distance AnnĂ©e de cĂ©sure Service civique Bonjour Merci beaucoup monsieur Mais quand je suis une Ă©tudient marocain je suis oblige de justifier ma reponse par le code de commerce marocain est tu peut me donne quels sont les articles marocain qui explique cette cas pratique et merci autre fois Monsieur stp quel est la mĂšthode que je peut utilise pour repond a un cas pratique introduction, developement, solution ou conclusion et merci d'avance Bonsoir ok monsieur et merci bcp autre fois
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