ElledĂ©cide de mener l'enquĂȘte et dĂ©couvre que, selon le Livre tibĂ©tain des morts, la premiĂšre Ă©tape du voyage de l'Ăąme dure trois jours et demi. Elle s'intĂ©resse aux expĂ©riences de mort imminente et aux recherches sur ce sujet, interroge les diffĂ©rentes traditions et rencontre des personnes qui ont vĂ©cu des situations similaires. Son expĂ©rience porte le nom scientifi que de
Que ce soit Ă  travers la mise en scĂšne proposĂ©e par Platon les derniĂšres heures avant la mise Ă  mort de Socrate ou Ă  travers le contenu du dialogue lui-mĂȘme l’immortalitĂ© de l’ñme et le lien Ăąme-corps, le sujet principal du PhĂ©don est la mort. Quelle doit ĂȘtre l’attitude du philosophe devant la mort ? Telle est la question que pose et Ă  laquelle rĂ©pond le dialogue de Platon intitulĂ© le PhĂ©don. Ce texte aura une longue postĂ©ritĂ© dans la rĂ©flexion antique sur la mort, que ce soit chez les stoĂŻciens de l’époque hellĂ©nistique et romaine, pour qui Socrate est un modĂšle de sagesse et de vertu face Ă  la mort, ou chez les nĂ©oplatoniciens de l’AntiquitĂ© tardive, pour qui la lecture et le commentaire du PhĂ©don sont Ă  l’origine de pratiques de purification de l’ñme omniprĂ©sentes dans le mode de vie philosophique. Antonio Canova 1757-1822, Socrate boit la ciguĂ« Quelle doit ĂȘtre l’attitude du philosophe face Ă  la mort et comment Platon rĂ©pond-t-il Ă  cette question ? Tout d’abord, l’attitude du philosophe face Ă  la mort est liĂ©e Ă  deux postulats posĂ©s et dĂ©fendus dans le PhĂ©don l’immortalitĂ© de l’ñme et le lien Ăąme-corps. Et de ces deux postulats dĂ©coule une certaine tĂąche, qui doit ĂȘtre celle du philosophe le soin de l’ñme. En effet, si l’ñme est immortelle, et si ce qu’il y a en moi de plus important est l’ñme et non le corps, c’est de mon Ăąme qu’il faut que je m’occupe en prioritĂ©, et non de mon corps Ainsi, d’une façon gĂ©nĂ©rale, cet homme-lĂ  [le philosophe], loin de s’occuper de son corps to sĂŽma, se dĂ©tache de lui autant qu’il peut, et tourne son attention vers son Ăąme ĂȘ psuchĂȘ » PhĂ©don, 64e, trad. M. Dixsaut. En quoi consiste le soin de l’ñme ? Pour Platon, s’occuper de son Ăąme, c’est dĂ©tacher le plus possible l’ñme du corps C’est donc tout d’abord dans les cas de cet ordre que se rĂ©vĂšle le philosophe o philosophos quand il dĂ©tache son Ăąme le plus possible, et mieux que nul autre, du commerce qui l’unit au corps » PhĂ©don, 64e-65a. Prendre soin de son Ăąme signifie dĂ©tacher le plus possible l’ñme du corps, le corps Ă©tant comme une prison pour l’ñme, le corps tenant l’ñme prisonniĂšre du monde sensible, de la matiĂšre, tandis qu’elle aspire, par sa nature incorporelle, Ă  rejoindre le monde intelligible, ou, en d’autres termes, Ă  atteindre la vĂ©ritĂ©. Si l’ñme est clouĂ©e au corps pour reprendre une image du PhĂ©don, elle ne peut se dĂ©tacher de lui pour rejoindre les rĂ©alitĂ©s intelligibles auxquelles elle aspire. Pour l’ñme qui est trop attachĂ©e au monde sensible, le corps peut en effet ĂȘtre un obstacle Ă  la contemplation des rĂ©alitĂ©s absolues ou de la vĂ©ritĂ©, ce que Platon nomme dans le PhĂ©don la pensĂ©e pure c’est-Ă -dire pure de tout lien avec le corps. Il faut donc se concentrer sur l’ñme seule, et oublier le corps. Le passage suivant reprend ce nĂ©cessaire effort de l’ñme qui cherche la vĂ©ritĂ© – Quand donc, dit Socrate, l’ñme atteint-elle la vĂ©ritĂ© ĂȘ alĂȘtheia ? En effet, lorsqu’elle entreprend d’étudier une question avec l’aide du corps, elle est complĂštement abusĂ©e par lui, cela est Ă©vident. – Tu dis vrai. – Donc, si jamais la rĂ©alitĂ© d’un ĂȘtre tĂŽn ontĂŽn apparaĂźt Ă  l’ñme, c’est Ă©videmment dans l’acte mĂȘme de la pensĂ©e en tĂŽ logizesthai que cela a lieu ? – Oui. – Et l’ñme pense logizetai mieux que jamais, sans doute, quand elle n’est troublĂ©e ni par l’ouĂŻe, ni par la vue, ni par la peine, ni par le plaisir, et qu’elle s’est le plus possible isolĂ©e en elle-mĂȘme dĂ©gagĂ©e du corps, et rompant dans la mesure du possible tout commerce et tout contact avec lui, elle aspire Ă  ce qui est tou ontos. – C’est bien cela. – N’est-ce pas alors que l’ñme du philosophe mĂ©prise le plus le corps, le fuit, et cherche Ă  s’isoler en elle-mĂȘme ? – C’est clair. Platon, PhĂ©don, 65b-d. On a dans ce passage une claire distinction entre connaissance sensible d’une part, issue des sens, et qui nous trompe, et connaissance intelligible d’autre part, issue de la pensĂ©e pure. Et c’est uniquement cette derniĂšre, la pensĂ©e pure, qui est capable d’atteindre la vĂ©ritĂ©, ce qui est. Or, c’est ce Ă  quoi aspire l’ñme connaĂźtre ce qui est, c’est-Ă -dire la vĂ©ritĂ©. Prendre soin de son Ăąme, c’est donc dĂ©tacher l’ñme du corps, afin d’atteindre, par la pensĂ©e pure, la vĂ©ritĂ©. Telle est donc la tĂąche du philosophe dĂ©tacher l’ñme du corps, et se concentrer sur l’ñme seule afin d’atteindre, par la pensĂ©e pure, la vĂ©ritĂ©. On peut donc dire que la vie du philosophe, en tant qu’il s’exerce, tout au long de sa vie, Ă  dĂ©tacher son Ăąme du corps, est une prĂ©paration Ă  la mort, puisque c’est prĂ©cisĂ©ment ce qui va se passer au moment de la mort l’ñme va se sĂ©parer du corps. Et c’est en ce sens que la philosophie peut ĂȘtre dĂ©finie comme un exercice prĂ©parant Ă  la mort, de la mĂȘme maniĂšre que la mĂ©ditation de la mort, chez Marc AurĂšle, est un exercice apportant la sĂ©rĂ©nitĂ© nĂ©cessaire au bonheur du philosophe stoĂŻcien. Philosopher, c’est s’exercer Ă  mourir Si au moment oĂč elle se sĂ©pare, l’ñme est pure kathara et n’entraĂźne avec elle rien qui vienne du corps 
, cela ne revient-il pas Ă  dire que cette Ăąme pratique droitement la philosophie, et qu’elle s’exerce pour de bon Ă  ĂȘtre morte sans faire aucune difficultĂ©. Ne serait-ce pas cela s’exercer Ă  la mort meletĂȘ thanatou ?» 80e-81a. Philosopher, c’est s’exercer Ă  dĂ©tacher l’ñme du corps, et c’est donc aussi s’exercer Ă  mourir. Pourquoi ? Parce que tout au long de sa vie, le philosophe va essayer le plus possible mais jamais complĂštement de dĂ©tacher l’ñme du corps, de sĂ©parer dĂšs ici-bas, autant que faire se peut, l’ñme du corps, dĂ©tachement qui aura lieu effectivement au moment de la mort. Jacques-Louis David, La mort de Socrate 1787 Alors comment dĂ©tacher l’ñme du corps ? Que doit faire le philosophe pour sĂ©parer le plus possible l’ñme du corps ? Qu’est-ce que ça veut dire, concrĂštement, s’exercer Ă  mourir ? Il doit faire deux choses, qui sont liĂ©es l’une Ă  l’autre Il doit calmer les dĂ©sirs et les passions, c’est-Ă -dire les clous qui attachent l’ñme au corps Chaque plaisir, chaque peine, c’est comme s’ils possĂ©daient un clou avec lequel ils clouent l’ñme au corps, le fixent en lui, et lui donnent une forme qui est celle du corps, puisqu’elle tient pour vrai tout ce que le corps peut bien lui dĂ©clarer de tel » PhĂ©don, 83c-d. Prendre ses distances par rapport aux plaisirs et aux peines, qui clouent l’ñme au corps, tel est donc l’objectif du philosophe L’ñme du vrai philosophe pense donc que rien ne doit ĂȘtre opposĂ© Ă  cette libĂ©ration [la libĂ©ration du corps] ; aussi se tient-elle Ă  l’écart des plaisirs, des dĂ©sirs, des peines, des craintes, autant qu’il est en son pouvoir » PhĂ©don, 83b. Mais ce n’est pas tout. Puisqu’il ne doit pas suivre ce que lui dit le corps, que doit-il faire ? Il doit s’adonner le plus possible Ă  ce que Platon nomme la pensĂ©e pure, qui permet, en se dĂ©tachant pour un moment de tout lien avec le corps, de contempler les rĂ©alitĂ©s absolues, ce qui est. VoilĂ  comment Socrate dĂ©crit la vie philosophique, et plus particuliĂšrement la vie de l’ñme du philosophe Elle met au calme ses passions, elle suit les pas du raisonnement, elle ne cesse d’ĂȘtre attentive, elle contemple theĂŽmenĂȘ le vrai to alĂȘthes, le divin to theion, ce qui n’est pas objet de l’opinion, elle en fait sa nourriture. Elle croit qu’elle doit vivre ainsi toute sa vie, et qu’une fois venue l’heure de sa fin, elle s’en ira vers ce qui est conforme Ă  sa nature, vers ce qui lui ressemble, et qu’elle sera dĂ©livrĂ©e de l’humaine misĂšre » PhĂ©don, 84a-b. Prendre ses distances avec les peines et les plaisirs corporels pour atteindre l’indĂ©pendance de la pensĂ©e, voilĂ , concrĂštement, ce que signifie, pour Platon, apprendre Ă  mourir. Tel est, pour Platon, l’exercice de prĂ©paration Ă  la mort. Maintenant, voici deux objections courantes Ă  l’attitude de Socrate face Ă  la mort auxquelles j’aimerais rĂ©pondre Ă  partir de ma lecture du PhĂ©don DĂ©tacher l’ñme du corps, n’est-ce pas prĂ©cisĂ©ment ce qui se passe lors de la mort physique ? Pour Platon, effectivement, lorsque je meurs, mon Ăąme se dĂ©tache du corps, et se rĂ©alise alors vraiment ce que le philosophe a tentĂ© de faire toute sa vie sĂ©parer l’ñme des liens tenaces qui l’attachent au corps. Dans ce cas, pourquoi ne pas attendre tranquillement la mort, et profiter de la vie dans le monde sensible, en attendant la mort, qui viendra prĂ©cisĂ©ment sĂ©parer l’ñme du corps ? Pour rĂ©pondre Ă  cette objection, Platon prĂ©cise ceci s’exercer tout au long de sa vie Ă  dĂ©tacher l’ñme du corps facilite la sĂ©paration de l’ñme et du corps au moment de la mort. Au contraire, clouĂ©e au corps tout au long de sa vie, par les peines et les plaisirs auxquels elle s’est attachĂ©e, et qu’elle a tenue pour vrais, l’ñme se dĂ©tachera difficilement du corps au moment de la mort. Et si je dois prendre soin de mon Ăąme, c’est non seulement au moment de la mort, mais tout au long de ma vie, car dĂ©tacher l’ñme du corps n’est pas si simple et demande beaucoup d’effort. C’est aussi en cela que la philosophie est un exercice, c’est-Ă -dire un effort soutenu pour dĂ©tacher l’ñme du corps. Et comme tout exercice, il doit ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ© pour ĂȘtre couronnĂ© de succĂšs. Buste de Socrate Comment comprendre la joie de Socrate au moment de mourir ? Le moment de la mort est le couronnement d’une vie d’effort consistant Ă  sĂ©parer le plus possible l’ñme du corps. D’oĂč l’attitude de Socrate face Ă  la mort. Ce n’est pas un moment triste, au contraire, mais l’accomplissement d’une vie entiĂšre, d’une vie d’effort enfin rĂ©compensĂ©e. VoilĂ  comment il faut comprendre la sĂ©rĂ©nitĂ© de Socrate face Ă  la mort Si tout cela est vrai, il y a grand espoir, pour qui est arrivĂ© lĂ  oĂč je me rends maintenant, d’acquĂ©rir en suffisance, et lĂ -bas plus que partout ailleurs, ce qui a Ă©tĂ© pour nous le but d’un si grand effort tout au long de notre vie passĂ©e. Aussi ce voyage, celui qui Ă  prĂ©sent m’est prescrit, s’accompagne-t-il d’une noble espĂ©rance, et cela vaut pour tout homme qui estime que la rĂ©flexion est prĂȘte Ă  s’exercer, puisqu’elle est comme purifiĂ©e » PhĂ©don, 67b. Si la pensĂ©e est ce qu’il y a de plus beau ici-bas, le philosophe n’a pas Ă  s’attrister de la mort, car il retrouvera la pensĂ©e pure aprĂšs la mort. Ce serait pour lui le comble de l’illogisme de commencer Ă  craindre la mort Ă  la fin de sa vie, au moment oĂč il peut atteindre sans effort ce qu’il a tentĂ© d’atteindre avec beaucoup de difficultĂ© tout au long de sa vie. J’aimerais pour terminer remettre le PhĂ©don dans le contexte plus gĂ©nĂ©ral de la philosophie antique, et plus particuliĂšrement de la philosophie envisagĂ©e comme maniĂšre de vivre, par opposition Ă  un simple discours thĂ©orique. Nous avons vu en effet que le philosophe, pour Platon, doit prendre soin de son Ăąme, et que la philosophie platonicienne peut donc ĂȘtre dĂ©finie comme une thĂ©rapie ou une thĂ©rapeutique de l’ñme. Pour Platon, philosopher, c’est prendre soin de son Ăąme, en la dĂ©tachant le plus possible du corps et de la matiĂšre. Or, prendre soin de son Ăąme, c’est prendre soin de soi-mĂȘme. Ce qui me dĂ©finit, pour Platon, en effet, c’est d’abord et avant tout mon Ăąme. Philosopher, c’est donc avant toute chose prendre soin de soi, ce que confirme le passage suivant du PhĂ©don C’est en ayant souci de vous-mĂȘmes epimeleia que tout ce que vous pourrez faire procurera de la joie. Mais si vous n’avez pas de souci de vous-mĂȘmes, alors mĂȘme si vous avez pris tous les engagements possibles, vous n’en serez pas plus avancĂ©s » Platon, PhĂ©don, 115b. On voit bien ici tout ce qu’implique la philosophie platonicienne. Nous avons vu que le soin de l’ñme nĂ©cessitait une certaine attitude du philosophe vis-Ă -vis des plaisirs et des peines, un certain dĂ©tachement Ă  leur Ă©gard, et qu’il leur demandait Ă©galement une tĂąche bien prĂ©cise s’adonner le plus possible Ă  la pensĂ©e pure. Le soin de l’ñme nĂ©cessite donc une certaine maniĂšre de vivre, et engage toute la vie du philosophe. Devenir philosophe, c’est s’engager dans un certain mode de vie. Ce n’est pas seulement penser certaines idĂ©es comme vraies et d’autres comme fausses, mais c’est choisir de vivre d’une certaine maniĂšre, en fonction d’un objectif prĂ©cis la sĂ©paration de l’ñme et du corps, prĂ©paration quotidienne Ă  la mort physique et au dĂ©tachement de l’ñme de son enveloppe corporelle. CrĂ©dits Antonio Canova, Socrate boit la ciguĂ«, par Fondazione Cariplo, Licence CC BY-SA; Jacques-Louis David, La mort de Socrate, Domaine public; Socrates, par Ben Crowe, Licence CC BY. Citer ce billet MaĂ«l Goarzin, "Apprendre Ă  mourir lecture du PhĂ©don de Platon". PubliĂ© sur Comment vivre au quotidien? le 22 septembre 2017. ConsultĂ© le 27 aoĂ»t 2022. Lien
Lamort est donc toujours reliĂ©e, dans la pensĂ©e Ă©gyptienne, Ă  l’idĂ©e de voyage : le mort reproduit la course diurne du Soleil, en passant, comme lui, d’une rive Ă  l’autre. L’état d’aprĂšs la mort physique est appelĂ© ankh, qui signifie

Actuellement la 3Ăšme religion la plus pratiquĂ©e Ă  travers le monde aprĂšs le christianisme et l’islam avec un milliard de fidĂšles rĂ©partis dans 86 pays, l’hindouisme est aussi l’une des plus anciennes religions encore pratiquĂ©e de nos jours. Son principal foyer est le sous-continent si cette religion s’avĂšre peu rĂ©pandue en France, elle comporte des pratiquants sur l’üle de la RĂ©union, une communautĂ© tamoule ayant Ă©migrĂ© dans la rĂ©gion. Ces rites peuvent comporter des diffĂ©rences d’une rĂ©gion du globe Ă  une pratiquants de l’hindouisme s’efforcent de crĂ©er des conditions optimales permettant Ă  l’ñme du dĂ©funt d’ĂȘtre purifiĂ©e, afin de se prĂ©parer Ă  sa nouvelle demeure, et ainsi parachever son cheminement Ă  travers le cycle des hindouiste et le concept de la mortLes hindouistes respectent le dharma, qu’ils dĂ©finissent comme l’ordre universel cosmique, qui confĂšre Ă  l’ñme humaine son immortalitĂ©, et dĂ©termine le cycle de la rĂ©incarnation. Par consĂ©quent, l’hindouisme considĂšre la mort comme un passage, une transmigration de l’ mort n’est nullement considĂ©rĂ©e comme dramatique, elle libĂšre plutĂŽt le dĂ©funt en lui permettant d’accĂ©der Ă  un meilleur Ă©tat que celui obtenu de son retrouve son Ă©tat originel Ă  la mortD’aprĂšs la philosophie hindoue, l’ĂȘtre humain existe sur plusieurs niveaux vibratoires, qui sont dĂ©signĂ©s comme des enveloppes ou des fourreaux koshas. Le corps physique ne constitue que le premier niveau d’enveloppe matĂ©rielle temporaire. Les autres niveaux vibratoires sont l’enveloppe mentale, l’enveloppe prĂąnique d’énergie vitale, le corps de la connaissance intuitive, et l’enveloppe de son dernier souffle, les facultĂ©s et les sensations d’un humain se replient dans l’enveloppe mentale manas. Ensuite l’enveloppe mentale se replie dans le niveau vibratoire du prĂąna, pour retourner au corps de la connaissance intuitive Brahman, et atteindre ultimement la libĂ©ration totale de l’ñme, dans l’enveloppe de la fĂ©licitĂ© moksha.Le karma et le cycle des incarnationsAu cours de son existence, si le karma du dĂ©funt a accumulĂ© trop de mauvaises actions, son Ăątman incarnera une nouvelle enveloppe physique dans un monde comme la Terre, ou mĂȘme dans un lieu dont les vibrations sont infĂ©rieures. Cette incarnation devra composer avec le poids de ses actes s’avĂšre que le karma est positif, aprĂšs ĂȘtre parvenu Ă  se libĂ©rer des tourments de l’ego, le dĂ©funt accĂ©dera Ă  un statut de deva ou dieu, et rejoindra les planĂštes cĂ©lestes, c’est-Ă -dire des lieux dont le niveau vibratoire est supĂ©rieur Ă  celui de la Terre, ou en quelque sorte, le rites d’un enterrement hindouisteLorsque cela est possible, les proches d’un mourant l’accompagnent jusqu’à son dernier souffle. Ils s’efforcent de rendre ces derniers moments aussi paisibles que possible, afin de ne pas perturber l’ñme et en faciliter la transition vers des Ă©tats vibratoires plus tĂȘte du mourant est rasĂ©e, afin de permettre Ă  son Ăąme de s’échapper plus aisĂ©ment par le chakra de la rituel de purification est effectuĂ©, en dĂ©posant des cendres sur le front du mourant, quelques gouttes d’eau pour le bĂ©nir, ainsi que des feuilles de basilic sur sa bouche. La tĂȘte du mourant est orientĂ©e vers le sud, direction vers laquelle vont les famille dĂ©pose une image de la divinitĂ© prĂ©fĂ©rĂ©e du dĂ©funt devant ses yeux. Une bougie est positionnĂ©e derriĂšre sa tĂȘte, afin d’attirer l’ñme Ă  travers la fontanelle ou le septiĂšme chakra vers cette source hindouistes et la crĂ©mationEn Inde, les dĂ©funts sont enroulĂ©s dans un linceul, placĂ©s sur un brancard surplombant un bĂ»cher fait d’environ un tiers de tonne de bois. Les dĂ©funts sont recouverts de fleurs, et sont brĂ»lĂ©s. Les fleurs prĂ©fĂ©rĂ©es consistent en des Ɠillets d’Inde, en raison de leur caractĂšre bĂ»cher met environ six heures pour transformer l’enveloppe corporelle en cendres. Le feu revĂȘt la symbolique d’une offrande au ciel. À ce moment, l’ñme quitte le corps et chemine vers un niveau vibratoire supĂ©rieur. Si le rituel s’est dĂ©roulĂ© correctement, l’ñme du dĂ©funt existera sous une forme apparentĂ©e Ă  celle d’un fantĂŽme pendant une pĂ©riode d’environ 10 Ă  30 jours. Par la suite, l’ñme devrait avoir atteint l’étape cendres sont recueillies et ensuite jetĂ©es le plus rapidement possible dans le fleuve Gange, ou un autre cours d’ ascĂštes ne sont pas brĂ»lĂ©s sur un bĂ»cher, Ă©tant donnĂ© qu’ils sont parvenus, Ă  force d’effectuer d’innombrables exercices spirituels, Ă  ĂȘtre consumĂ©s intĂ©rieurement. Leurs corps sont directement jetĂ©s Ă  la riviĂšre ou France, il n’est pas autorisĂ© de placer les personnes dĂ©cĂ©dĂ©es sur des bĂ»chers funĂ©raires. Le corps du dĂ©funt est dĂ©posĂ© dans un cercueil et confiĂ© aux pompes funĂšbres. La lĂ©gislation actuelle ne permettant pas aux membres de la famille d’avoir accĂšs aux parties techniques de l’incinĂ©ration pour pratiquer leurs rituels, un systĂšme de visualisation permet nĂ©anmoins Ă  ces personnes de respecter les pratiques d’ rituel de la toilette dans les obsĂšques hindouistesLes proches du dĂ©funt sont chargĂ©s du rituel de la toilette. Les soins de conservation sont interdits. Le dĂ©funt est lavĂ© et baignĂ© dans une eau onguent au beurre non salĂ© dia est ensuite appliquĂ© sur la peau. Le corps est recouvert d’un linceul blanc, pour symboliser la puretĂ© de l’ñme. En France, il peut s’agir d’un costume ou d’un sari. Les femmes sont parfois parĂ©es de rouge ou d’orange. Les couleurs dĂ©pendent de l’état matrimonial, de mĂȘme que du statut occupĂ© par la personne dĂ©funte au cours de sa famille se recueille pendant la veillĂ©e funĂ©raireLa prĂ©sence de la famille auprĂšs du dĂ©funt est obligatoire dans les obsĂšques hindouistes. Les membres de la famille se rĂ©unissent au domicile du dĂ©funt, ou encore sur le lieu de cĂ©rĂ©monie. Les priĂšres sont trĂšs importantes, car elles aident le dĂ©funt Ă  cheminer dans son parcours vers les niveaux vibratoires veillĂ©e se poursuit pendant trois jours suivant la mort. La famille dĂ©pose une lampe Ă  l’huile prĂšs de la du corpsLe prĂȘtre hindou, appelĂ© brahmane, prĂ©side la cĂ©rĂ©monie personnelle honorant le dĂ©funt. Cette cĂ©rĂ©monie, dĂ©signĂ©e sous le nom de Puja, consiste en le rĂ©cit d’un mantra en sanskrit, dans le but de bĂ©nir le corps du dĂ©funt est emmaillotĂ© dans un linge blanc, qui est recouvert de fleurs. Cette procession se rend jusqu’au lieu de la crĂ©mation, alors qu’une personne disperse de l’eau pour bĂ©nir le trajet. Le corps du dĂ©funt, surtout le dessus de la tĂȘte, est Ă©galement aspergĂ© d’eau pour le bĂ©nir. Les accompagnants scandent des paroles sacrĂ©es, des chants, et parfois exĂ©cutent des membres de la famille dĂ©posent des pĂ©tales de fleurs, ou encore des grains de riz, dans le cercueil du dĂ©funt avant qu’il ne soit fermĂ© fils aĂźnĂ© de la famille du dĂ©funt, lui aussi revĂȘtu de blanc, allume le bĂ»cher funĂ©raire. Dans certaines rĂ©gions, le fils aĂźnĂ© scinde le crĂąne du dĂ©funt, afin d’aider encore plus l’ñme Ă  s’échapper de l’enveloppe France, le fils aĂźnĂ© donne l’aval aux spĂ©cialistes pour lancer la crĂ©mation. Il doit lui aussi se raser le crĂąne pour cette cĂ©rĂ©monie. Ce rituel met l’emphase sur le septiĂšme chakra, le plus haut niveau vibratoire du corps physique, appelĂ© Sahasrara, ou lotus aux mille pĂ©tales. Ce chakra se trouve au niveau de la fontanelle, sur le dessus de la tĂȘte. Car c’est par cette ouverture que l’ñme se replie dans les autres niveaux la crĂ©mation, le fils aĂźnĂ© a Ă©galement la responsabilitĂ© de disperser les cendres du dĂ©funt dans un cours d’ jours plus tardLe rituel de la crĂ©mation ayant pris fin, les obsĂšques ne s’arrĂȘtent pas lĂ  pour les membres de la famille du les hindous considĂšrent que la mort pollue », ils effectuent des pratiques de purification pendant plusieurs jours suivant la membres de la famille vont traverser une pĂ©riode de treize journĂ©es, aprĂšs le dĂ©cĂšs d’un de leurs proches, au cours desquelles ils vivront dans la modĂ©ration. Ceci signifie qu’ils mangeront des mets vĂ©gĂ©tariens et s’abstiendront de boire de l’alcool. Ils s’habilleront en noir et blanc, et ne porteront aucun bijou ni cĂ©rĂ©monies hindouistes particuliĂšres sont tenues aprĂšs le quatriĂšme, le dixiĂšme et le quatorziĂšme jour du dĂ©cĂšs. Ces cĂ©rĂ©monies rĂ©unissent les membres de la famille, ainsi que les amis et les connaissances dans la demeure du dĂ©funt. Ils se recueillent pour prier pĂ©riode de deuil culmine avec le shubasvikaram, qui marque l’acceptation complĂšte de l’état de mort ou transition du dĂ©funt, ainsi que le retour Ă  la vie normale des membres de sa famille et ses an plus tardUn an aprĂšs la crĂ©mation, les membres de la famille et les amis du dĂ©funt se rĂ©uniront de nouveau, en organisant une fĂȘte en l’honneur du dĂ©funt. Les priĂšres rĂ©citĂ©es en pensant au dĂ©funt continuent de l’aider dans son cheminement vers des Ă©tats vibratoires plus Ă©levĂ©s.

AprĂšsla mort de son maĂźtre, il se retira Ă  MĂ©gare, prĂšs d’Euclide et de Terpsion, comme lui disciples de Socrate. Il dut ensuite revenir Ă  AthĂšnes et servir, comme ses frĂšres, dans la cavalerie. Il prit, dit-on, part aux campagnes de 395 et de 394, dans la guerre dite de Corinthe. Il n’a jamais parlĂ© de ses services militaires, mais il a toujours prĂ©conisĂ© les exercices Le Voyage de l'Âme aprĂšs la Mort Reference 0545lHSD7 Description Details du produit Avis Ce livre est important car il traite d'un domaine Ă  propos duquel la plupart des gens connaissent trĂšs peu de choses mais qui est pourtant d'un intĂ©rĂȘt vital pour tous les ĂȘtres souligne ce qui arrive Ă  l'Ăąme humaine Ă  partir de l'instant de la mort jusqu'Ă  l'arrivĂ©e du Jour du dĂ©crit le processus de la mort en lui-mĂȘme, la relation exacte de l'Ăąme au corps, les Ă©tats de l'Ăąme aprĂšs son dĂ©part de ce monde, et la nature de la relation qui s'Ă©tablit entre la mort et ceux qui sont encore en Mabrouk, cĂ©lĂšbre savante Egyptienne contemporaine, a brillamment abrĂ©gĂ©e une oeuvre classique du grand savant mĂ©diĂ©val Ibn al-Qayyim al-Jawziyya qui fut un remarquable Ă©tudiante de Ibn Taymiyya. Auteurs Layla MABROUK Editeur Essalam Hauteur 18 cm Largeur 11 cm AnnĂ©e 2004 Page 78 Etat Neuf Ce livre est important car il traite d'un domaine Ă  propos duquel la plupart des gens connaissent trĂšs peu de choses mais qui est pourtant d'un intĂ©rĂȘt vital pour tous les ĂȘtres souligne ce qui arrive Ă  l'Ăąme humaine Ă  partir de l'instant de la mort jusqu'Ă  l'arrivĂ©e du Jour du dĂ©crit le processus de la mort en lui-mĂȘme, la relation exacte de l'Ăąme au corps, les Ă©tats de l'Ăąme aprĂšs son dĂ©part de ce monde, et la nature de la relation qui s'Ă©tablit entre la mort et ceux qui sont encore en Mabrouk, cĂ©lĂšbre savante Egyptienne contemporaine, a brillamment abrĂ©gĂ©e une oeuvre classique du grand savant mĂ©diĂ©val Ibn al-Qayyim al-Jawziyya qui fut un remarquable Ă©tudiante de Ibn Taymiyya. -0% Bonnet croisĂ© Ă  bande de couleur marron clair 2500 FCFA 2500 FCFA -8% Les hadiths choisis de l'elu des elites 5750 FCFA 6250 FCFA -10% Encensoir Électrique dorĂ© 13500 FCFA 15000 FCFA -0% Savon au neem hemani 1500 FCFA 1500 FCFA -15% Boubou marocain rouge court avec pantalon 15300 FCFA 18000 FCFA -25% Belle robe d'Ă©tĂ© noir avec foulard 7500 FCFA 10000 FCFA -20% Robe d Ă©tĂ© blanche avec la partie supĂ©rieure en dentelle plus foulard 8000 FCFA 10000 FCFA -0% Le Chemin de la Foi 17000 FCFA 17000 FCFA -0% ConnaĂźtre l'IslĂąm 12000 FCFA 12000 FCFA -25% Babouche homme +chapeau jaune 30000 FCFA 40000 FCFA -0% La bonne parole 5000 FCFA 5000 FCFA -0% Petit encensoir argentĂ© avec forme unique 4000 FCFA 4000 FCFA -0% Encens Ă  brĂ»ler bakhour mamoul bint alarab 5000 FCFA 5000 FCFA -0% Superman Eau de Parfum 50ml 3500 FCFA 3500 FCFA -20% Petit encensoir Ă©lectrique dorĂ© sous forme de maison 6400 FCFA 8000 FCFA -25% Babouche homme bleu et beige 15000 FCFA 20000 FCFA -0% Hidjab noir avec motifs 2900 FCFA 2900 FCFA -0% Bonnet orange avec fleur en arriĂšre 2300 FCFA 2300 FCFA -0% DIFFUSEUR DE PARFUM ÉLECTRIQUE BLEU & blanc 8000 FCFA 8000 FCFA -25% Babouche homme marron +chapeau ATT Orange 30000 FCFA 40000 FCFA -0% Les Abeilles qui construisent des Rayons de Ruches parfaits 4000 FCFA 4000 FCFA -16% Les jalons de la sounna 12600 FCFA 15000 FCFA -25% Babouche homme bleu nuit 3750 FCFA 5000 FCFA -15% Mocassins Clarks kakis 17000 FCFA 20000 FCFA -0% Encensoir trĂšs Ă©lĂ©gant couleur or 5000 FCFA 5000 FCFA -0% Coran de poche Ă  fermeture marron 2000 FCFA 2000 FCFA -0% ThĂ© Ă  la Graine de Nigelle Habba Sawda 5000 FCFA 5000 FCFA -0% Qamis saoudien beige avec col et manches longues avec 15000 FCFA 15000 FCFA -0% Mix de bonbons fruitĂ©s et acidulĂ©s 250g 2600 FCFA 2600 FCFA -0% Robe rouge avec paillettes 15000 FCFA 15000 FCFA -0% La premiĂšre nuit dans la tombe 3500 FCFA 3500 FCFA -20% Sac avec 41 exemplaires de surat yassin 10400 FCFA 13000 FCFA -0% Les Conditions Ă  Satisfaire pour tirer Profit du Coran 3000 FCFA 3000 FCFA -37% Boubou marocain marron Ă  capuche 9450 FCFA 15000 FCFA -0% NE SOIS PAS TRISTE 16000 FCFA 16000 FCFA -0% Petit brĂ»leur d'encens sous forme de tasse 4000 FCFA 4000 FCFA -0% Khol pour les yeux 5000 FCFA 5000 FCFA -0% Bonbons sucettes 1300 FCFA 1300 FCFA -20% Petit chapelet bleu 800 FCFA 1000 FCFA -25% Babouche homme marron 15000 FCFA 20000 FCFA -10% Petit encensoir Ă©lectrique argentĂ© 5400 FCFA 6000 FCFA -0% Encensoir de luxe bleu avec palmier dĂ©coratif 22000 FCFA 22000 FCFA -0% L'Arabe Langue Vivante - Volume 2 3500 FCFA 3500 FCFA -0% Pendentif avec inscription Allah 1000 FCFA 1000 FCFA -10% Robe longue boutonnĂ©e rose avec foulard 25200 FCFA 28000 FCFA -25% Babouche homme rouge 15000 FCFA 20000 FCFA -13% Sac Ă  main noir 13050 FCFA 15000 FCFA -0% ThĂ© detox Hemani 5000 FCFA 5000 FCFA -30% Robe d Ă©tĂ© rouge avec foulard 7000 FCFA 10000 FCFA -0% La vie des compagnons du ProphĂšte racontĂ©s aux enfants 15000 FCFA 15000 FCFA Lamort est donc une station sur le parcours de notre Ăąme vers une vie parfaite. Si nous c Si nous c La plus grande librairie religieuse sur internet et l'une des plus importantes librairies de culture : livres, musique, DVD, revues : christianisme (catholicisme, protestantisme, orthodoxie), judaĂŻsme, bouddhisme, islam, religion, philosophie, histoire, psychanalyse,

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AprĂšsla mort l’ñme quitte notre corps physique. L’ñme quittant un corps physique au moment de la mort par exemple, quitterait donc le plan d’existence de son hĂŽte-notamment celui que nous connaissons, notre monde « tangible » pour traverser d’autres mondes invisibles pour nos yeux physiques. Elle parcourrait alors les univers
La vie aprĂšs la mort L'attitude des anciens Égyptiens face Ă  la mort Ă©tait influencĂ©e par leur croyance en l'immortalitĂ©. Ils considĂ©raient la mort comme une interruption temporaire plutĂŽt que comme la cessation de la vie. Pour assurer la perpĂ©tuation de la vie aprĂšs la mort, les gens rendaient un culte aux dieux, tant pendant qu'aprĂšs leur vie sur terre. Lorsqu'ils dĂ©cĂ©daient, on les momifiait pour que leur Ăąme puisse rĂ©intĂ©grer leur corps, lui redonnant le souffle et la vie. On plaçait dans la tombe des objets domestiques et de la nourriture et des boissons sur des tables d'offrande Ă  l'extĂ©rieur de la chambre funĂ©raire du tombeau pour satisfaire les besoins du dĂ©funt dans l'au-delĂ . Des textes funĂ©raires consistant en formules ou en priĂšres Ă©taient Ă©galement mis dans la tombe pour aider le mort dans son voyage vers l'au-delĂ . Afin de prĂ©parer la personne dĂ©funte pour ce voyage, des prĂȘtres accomplissaient la cĂ©rĂ©monie de l'ouverture de la bouche» sur la momie et le sarcophage. Ce rituel complexe comportait une purification, un encensement, des onctions et des incantations. On touchait Ă©galement la momie avec des objets rituels pour lui rendre ses sens — la possibilitĂ© de parler, de toucher, de voir, de sentir et d'entendre. La cĂ©rĂ©monie de l'ouverture de la bouche» remonte au moins Ă  l'Ăšre des pyramides. À l'origine, elle Ă©tait pratiquĂ©e sur les statues des rois dans les temples funĂ©raires de ces derniers. DĂšs la XVIIIe dynastie Nouvel Empire, elle Ă©tait exĂ©cutĂ©e sur les momies et les cercueils. Instruments pour l' ouverture de la bouche » On utilisait des instruments semblables Ă  ceux-ci pour rendre leurs sens aux dĂ©funts. Ils Ă©taient inspirĂ©s des outils du sculpteur. Vers la fin de la pĂ©riode grĂ©co-romaine, les instruments n'Ă©taient habituellement plus que des versions miniatures des outils originaux. 1. Setep Bois; Nouvel Empire Provient du temple funĂ©raire d'Hatshepsout Rogers Fund, 1925 The Metropolitan Museum of Art 2. Adze Bronze, bois et cuir; Nouvel Empire Provient du temple funĂ©raire d'Hatshepsout Don du Egypt Exploration Fund, 1896 The Metropolitan Museum of Art 3. Couteau pesesh-kef rĂ©plique Le voyage vers l'au-delĂ  Ă©tait considĂ©rĂ© comme fort pĂ©rilleux. À bord d'une barque solaire, la momie traversait le monde infĂ©rieur, qui Ă©tait rempli de serpents armĂ©s de longs couteaux, de dragons crachant du feu et de reptiles voraces Ă  cinq tĂȘtes. Une fois arrivĂ© dans le royaume du Douat le pays des dieux, le dĂ©funt devait traverser sept portes en rĂ©citant sans commettre d'erreur une formule magique Ă  chaque arrĂȘt. S'il rĂ©ussissait, il arrivait dans la Salle d'Osiris, le lieu du jugement. C'Ă©tait lĂ  que les dieux de la mort procĂ©daient Ă  la pesĂ©e du cƓur», cĂ©rĂ©monie au cours de laquelle on jugeait si les actes terrestres de la personne avaient Ă©tĂ© vertueux. La pesĂ©e du cƓur Ă©tait surveillĂ©e par le dieu Ă  tĂȘte de chacal, Anubis, tandis que Thot, le dieu de l'Ă©criture, enregistrait le rĂ©sultat. Quarante-deux dieux Ă©coutaient la confession du dĂ©funt qui se proclamait innocent de tout crime contre le divin et l'ordre social humain. Ensuite, le cƓur de la personne Ă©tait placĂ© sur un des plateaux d'une balance, une plume reprĂ©sentant MaĂąt, la dĂ©esse de la vĂ©ritĂ© et de la justice, Ă©tant placĂ©e dans l'autre. Si le cƓur avait le mĂȘme poids que la plume, la personne Ă©tait justifiĂ©e et accĂ©dait Ă  l'immortalitĂ©. Sinon, il Ă©tait dĂ©vorĂ© par la dĂ©esse AmĂ©met. Cela signifiait que le dĂ©funt ne pourrait pas survivre dans l'au-delĂ . Lorsqu'un pharaon rĂ©ussissait le test, il fusionnait avec le dieu Osiris. Puis il traversait le monde infĂ©rieur sur une barque solaire en compagnie des dieux pour se rendre au paradis, oĂč il jouirait de la vie Ă©ternelle. menu principal civilisation religion
Larelation de l’ñme au corps dans le mort est diffĂ©rente de sa relation dans la vie. La relation entre le corps et l’ñme peut varier selon des voies que l’homme ne peut pas toujours comprendre, et le rapport du corps au corps aprĂšs la mort ne peut-ĂȘtre comparĂ©e Ă  celui dans la vie. Quand une personne rĂȘve, il se voit va-et-vient, en voyageant, parler aux gens, il La vie aprĂšs la mort, qu’est-ce donc ? D’oĂč vient on ? Qu’est-ce qu’une vieille Ăąme ? Qu’est-ce que les univers parallĂšles ? Qu’est-ce qu’une rĂ©incarnation ? Autant d’interrogations que nous autres, humains, nous posons depuis que le monde est monde, et dont les rĂ©ponses rĂ©sident autant dans les mĂ©andres de notre histoire depuis la crĂ©ation de l’univers, qu’au fond de ensemble les mystĂšres de la vie aprĂšs la vie aprĂšs la mort d’oĂč provient l’ñme ?Pour rĂ©pondre Ă  cette question, et Ă  l’interrogation d’oĂč vient on ? », il est nĂ©cessaire d’intĂ©grer avant tout un principe fondamental, expliquĂ© et dĂ©veloppĂ© depuis toujours par bien des traditions spirituelles l’Univers ne crĂ©erait pas la conscience, comme la soutient la science moderne ; c’est la conscience qui crĂ©e et sous-tend l’ ce qui existe, proviendrait d’une seule et mĂȘme conscience, dĂ©signĂ©e par Dieu », Allah », ou la Conscience supĂ©rieure », selon les affinitĂ©s spirituelles de chacun. De cette conscience unie, englobant et animant tout ce qui est, se distinguent des consciences individuelles, souvent dĂ©signĂ©es comme Ăąmes ». Toujours d’aprĂšs les traditions millĂ©naires, en particulier le bouddhisme, l’ñme est Ă©ternelle, et emprunterait diffĂ©rentes formes comme autant de vĂ©hicules pour son voyage Ă  travers la rĂ©incarnation C’est quoi ?C’est ce passage d’une forme physique Ă  une autre que l’on appelle communĂ©ment rĂ©incarnation. Au moment de la mort, la partie infinie en nous, notre Ăąme, donc, se dĂ©tacherait de notre corps physique pour, plus tard, venir habiter une autre forme, un autre vĂ©hicule pourquoi, exactement ? Il semblerait que notre Ăąme, itĂ©ration singuliĂšre de la conscience universelle, choisisse » de s’incarner dans certaines enveloppes, simplement pour faire l’expĂ©rience de l’existence vieilles Ăąmes Au cours de ces diffĂ©rentes vies, l’ñme traverse certaines expĂ©riences ; autant d’évĂ©nements, d’occurrences, qui mĂšneraient ultimement Ă  son Ă©volution, sa croissance, produisant au fil des vies, une entitĂ© complexe, riche de ses expĂ©riences. C’est pourquoi l’on Ă©voque frĂ©quemment, dans les milieux spirituels, la notion de vieille Ăąme ».La sensation d’avoir dĂ©jĂ  vu et vĂ©cuLes individus concernĂ©s, mĂȘme s’ils sont jeunes, donnent ainsi la sensation d’avoir dĂ©jĂ  vĂ©cu ce moment, du fait de leur maturitĂ© inhabituelle ou mĂȘme de connaissances Ă©trangement prĂ©cises et Ă©tendues pour leur Ăąge. Une vieille Ăąme peut ainsi habiter le corps d’un alors, si l’on admet l’existence de notre Ăąme, et que l’ñme est Ă©ternelle, on concĂšde Ă©galement de facto que notre univers, notre plan d’existence, n’est pas unique
AprĂšs la mort l’ñme quitte notre corps physiqueL’ñme quittant un corps physique au moment de la mort par exemple, quitterait donc le plan d’existence de son hĂŽte-notamment celui que nous connaissons, notre monde tangible » pour traverser d’autres mondes invisibles pour nos yeux parcourrait alors les univers parallĂšles, autant Ă©voquĂ©s par la science-fiction dans les livres et les films que, de plus en plus, par les physiciens quantiques. Ce sont ces autres plans d’existence que nous appelons souvent la vie aprĂšs la de l’ñmePendant un temps, l’ñme Ă©volue Ă  un autre niveau, certains diront, Ă  une autre frĂ©quence » ou vibration » dans des sphĂšres d’existence parallĂšles Ă  la nĂŽtre, puis regagnerait, le moment venu, une autre enveloppe-au moment de la rĂ©incarnation pour dĂ©buter une nouvelle l’existence d’autres mondes ne se limite pas au seul thĂšme de la mort, en tout cas telle que nous la comprenons. En effet, la thĂ©ories des univers parallĂšles, Ă©tudiĂ©e notamment par la physique quantique, dĂ©veloppe une conception de l’Univers qui paraĂźt transcender la distinction traditionnellement faite entre vie et crĂ©ation de l’universAinsi, certains scientifiques, toutefois encore peu nombreux, s’intĂ©ressent notamment aux thĂ©ories exposĂ©es par la physique quantique sur la nature de l’Univers au sens large, venant soutenir, parfois involontairement, les thĂ©ories sur la rĂ©incarnation, la question d’oĂč vient on », la vie aprĂšs la mort et les univers parallĂšles. La physique quantique propose notamment l’idĂ©e que, depuis la crĂ©ation de l’Univers, la matiĂšre est influencĂ©e par la conscience, et mĂȘme qu’elle en conscience qui se transcendeCette conscience est donc une intelligence qui transcende tout ce qui existe. Dans cette optique, la conscience universelle peut ĂȘtre apprĂ©hendĂ©e comme un tissu qui relie et constitue toute chose, et prenant de multiples formes, dont celles que nous connaissons et pouvons apprĂ©hender, mais Ă©galement d’autres manifestations, et donc par extension, d’autres univers, vibrant Ă  diffĂ©rentes frĂ©quences, hors de notre perception immĂ©diate par les cinq sens, mais existant bel et dans plusieurs mondesEn ce sens, les idĂ©es selon lesquelles l’ñme est Ă©ternelle, et que l’existence ne se limite pas Ă  un seul univers, deviennent cohĂ©rentes. . 644 571 567 360 619 461 795 735

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