Finde saison au théùtre ce soir avec Oscar et la dame rose. Oscar, seul au milieu de sa chambre photo DDM, Isabelle Matras. l'essentiel Oscar et la dame rose est jouĂ© Ă  la salle des fĂȘtes de
DĂ©bats Avez-vous regardĂ© le prĂ©sident de la RĂ©publique, lundi soir, sur France 3 ? C'Ă©tait une Ă©dition spĂ©ciale du "19/20". Avez-vous regardĂ© le prĂ©sident de la RĂ©publique, lundi soir, sur France 3 ? C'Ă©tait une Ă©dition spĂ©ciale du "19/20". Pendant plus d'une heure car il y a eu des prolongations, Nicolas Sarkozy Ă©tait interrogĂ© sur tous les sujets par des journalistes qui se succĂ©daient. Le plus caressant envers le prĂ©sident a Ă©tĂ©, comme toujours, GĂ©rard Leclerc. La plus combative a Ă©tĂ©, comme d'habitude, Audrey Pulvar. Chacun Ă©tait dans son rĂŽle, en quelque sorte. Tout cela, vous l'avez constatĂ© si vous avez regardĂ© ce "19/20" hors normes. Pour ceux qui ont manquĂ© ce face-Ă -face, on rĂ©sume. Nicolas Sarkozy Ă©tait donc en grand exercice de communication, Ă  une heure de forte audience. Le thĂšme principal Ă©tait l'Europe, dont le prĂ©sident français assume la prĂ©sidence pour six mois Ă  compter du 1er juillet. Il avait un leitmotiv l'Europe doit protĂ©ger les gens et non pas les inquiĂ©ter. Il ne faut pas avoir peur du mot lui-mĂȘme. La protection ne doit plus ĂȘtre honteuse. Elle ne doit plus se cacher. La protection, c'est bien ! Le comique, dans l'affaire, est que seuls les ultralibĂ©raux sont persuadĂ©s du contraire et que, en France au moins, cette notion de protection fait l'objet d'un large consensus. Il Ă©tait question du prix du baril, qui pourrit la vie des pĂȘcheurs et des chauffeurs routiers. Pour les pĂȘcheurs, on assistait Ă  une premiĂšre passe d'armes, Ă  propos du thon rouge, entre Nicolas Sarkozy et Audrey Pulvar. Le prĂ©sident ironisait sur les compĂ©tences de la journaliste en matiĂšre de thon. Les anchois, qui ne peuvent ĂȘtre Ă  la fois Ă©puisĂ©s et surabondants, Ă©taient aussi de la partie. Allait-on se les jeter au visage ? La TVA sur la restauration, ensuite. L'Europe n'est pas convaincue de la nĂ©cessitĂ© de l'abaisser, quand les Français persistent Ă  vouloir manger dans un restaurant qui la paye Ă  taux fort plutĂŽt que dans un nĂ©faste food qui n'acquitte que 5,5 %. C'Ă©tait dĂ©jĂ  technique. Cela le devenait plus encore avec la fiscalitĂ© des produits pĂ©troliers. L'immigration ? Audrey Pulvar commençait trĂšs fort en accusant le prĂ©sident de vouloir faire du chiffre Ă  tout prix. Si on arrĂȘte plus de personnes sans papiers, on en expulsera davantage ! Nicolas Sarkozy lui rĂ©pliquait qu'il avait un coeur, lui aussi, mais que son rĂŽle consistait Ă  faire respecter la loi. Il ne cessait de lui dire "Madame". Elle ne cĂ©dait guĂšre. Le mot "nĂ©grier", Ă  propos des passeurs de clandestins, sonnait comme le point d'orgue de cet Ă©change. La tĂ©lĂ©vision, enfin. Paul Nahon, Monsieur Loyal de l'Ă©mission, dĂ©fendait solennellement le service public. Il peut mieux faire, martelait le prĂ©sident, sentencieux. Il faut dans les programmes plus d'Europe, plus de science, plus de dĂ©bats dĂ©mocratiques. Plus de théùtre, aussi. Pour le théùtre, avec lui, on Ă©tait servi. Dominique Dhombres Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Les gens sont ravis quand je parle de moi et que je me fous de moi", ­racontait-il en 2008 Ă  la sortie de reprĂ©sentations oĂč les fans du Nanard des Guignols se sont pressĂ©s pendant un mois.

Les Mutins de Lescar/ Scaramouche Théùtre "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran" d' Eric-Emmanuel Schmitt au Teatro de la EstaciĂłn Mise en scĂšne de Dominique Durozier. RĂ©sumĂ© "A treize ans, Momo se retrouve livrĂ© Ă  lui-mĂȘme. Il a un ami, un seul, Monsieur Ibrahim, l'Ă©picier arabe de la rue Bleue. mais les apparences sont tompeuses. la rue Bleue n'est pas bleue. L'Arabe n'est pas arabe. et la vie n'est peut-ĂȘtre pas forcĂ©ment triste..." Date 13 avril 2013 Heure 20h30 Lieu Teatro de la EstaciĂłn, Saragosse Ecrivain et homme de théùtre , Eric-Emmanuel Schmitt est extrĂȘmement prĂ©sent sur la scĂšne culturelle française. A la recherche d'une nouvelle expression, il se tourne vers le cinĂ©ma et sort en 2007 son premier film Odette Toulemonde avec Catherine Frot et Albert Dupontel qu'il adapte lui-mĂȘme d'aprĂšs son livre Odette Toulemonde et autres histoires qui est en fait un recueil de huit nouvelles ayant pour hĂ©roĂŻnes des femmes en quĂȘte du bonheur. "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran" est jouĂ© au théùtre pour la premiĂšre fois en 2001 et n'a cessĂ© depuis lors de remporter un Ă©norme succĂšs. François Dupeyron en a tirĂ© un film , sorti en 2003,avec Omar Sharif. Comme avant-goĂ»t de ce monologue théùtral ,regardez cette autre mise en scĂšne au Théùtre de la Rive Gauche, avec Francis Lalanne Le jeune hĂ©ros de la piĂšce, Momo, nous rappelle un autre petit Momo , cet enfant arabe et qui ne l'est pas non plus dont s'occupe Madame Rosa dans La vie devant soi, roman publiĂ© par Romain Gary en 1975, sous le nom d'Emile Ajar, une tendre histoire d'amitiĂ© ...

ActuellementjouĂ©e Ă  la chapelle Notre-Dame des Anges Ă  Paris, la piĂšce "Pierre et Mohamed" met en scĂšne Mgr Pierre Claverie, Ă©vĂȘque d’Oran (1981-1996), et Mohamed Bouchikhi, jeune oranais musulman. Une Ɠuvre qui pose la question dĂ©licate de l’amitiĂ© et du dialogue entre chrĂ©tiens et musulmans dans le contexte terrible et confus

Alfred de Musset On ne fait pas auteur plus romantique que Musset. PoĂšte, dĂ©bauchĂ©, sĂ©ducteur, alcoolique, dandy, sentimental, il fait une entrĂ©e trĂšs remarquĂ©e dans le milieu poĂ©tique avec son premie ... [+] J'Ă©tais seul, l'autre soir, au Théùtre Français,Ou presque seul ; l'auteur n'avait pas grand n'Ă©tait que MoliĂšre, et nous savons de resteQue ce grand maladroit, qui fit un jour Alceste,Ignora le bel art de chatouiller l'espritEt de servir Ă  point un dĂ©noĂ»ment bien Ă  Dieu, nos auteurs ont changĂ© de mĂ©thode,Et nous aimons bien mieux quelque drame Ă  la modeOĂč l'intrigue, enlacĂ©e et roulĂ©e en feston,Tourne comme un rĂ©bus autour d'un cependant cette simple harmonie,Et comme le bon sens fait parler le quel amour pour l'Ăąpre vĂ©ritĂ©Eut cet homme si fier en sa naĂŻvetĂ©,Quel grand et vrai savoir des choses de ce monde,Quelle mĂąle gaietĂ©, si triste et si profondeQue, lorsqu'on vient d'en rire, on devrait en pleurer !Et je me demandais Est-ce assez d'admirer ?Est-ce assez de venir, un soir, par aventure,D'entendre au fond de l'Ăąme un cri de la nature,D'essuyer une larme, et de partir ainsi,Quoi qu'on fasse d'ailleurs, sans en prendre souci ?EnfoncĂ© que j'Ă©tais dans cette rĂȘverie,Çà et lĂ , toutefois, lorgnant la galerie,Je vis que, devant moi, se balançait gaiementSous une tresse noire un cou svelte et charmant ;Et, voyant cet Ă©bĂšne enchĂąssĂ© dans l'ivoire,Un vers d'AndrĂ© ChĂ©nier chanta dans ma mĂ©moire,Un vers presque inconnu, refrain inachevĂ©,Frais comme le hasard, moins Ă©crit que m'en souvenir, mĂȘme devant MoliĂšre ;Sa grande ombre, Ă  coup sĂ»r, ne s'en offensa pas ;Et, tout en Ă©coutant, je murmurais tout bas,Regardant cette enfant, qui ne s'en doutait guĂšre " Sous votre aimable tĂȘte, un cou blanc, dĂ©licat,Se plie, et de la neige effacerait l'Ă©clat."Puis je songeais encore ainsi va la pensĂ©eQue l'antique franchise, Ă  ce point dĂ©laissĂ©e,Avec notre finesse et notre esprit moqueur,Ferait croire, aprĂšs tout, que nous manquons de coeur ;Que c'Ă©tait une triste et honteuse misĂšreQue cette solitude Ă  l'entour de MoliĂšre,Et qu'il est pourtant temps, comme dit la chanson,De sortir de ce siĂšcle ou d'en avoir raison ;Car Ă  quoi comparer cette scĂšne embourbĂ©e,Et l'effroyable honte oĂč la muse est tombĂ©e ?La lĂąchetĂ© nous bride, et les sots vont disantQue, sous ce vieux soleil, tout est fait Ă  prĂ©sent ;Comme si les travers de la famille humaineNe rajeunissaient pas chaque an, chaque siĂšcle a ses moeurs, partant, sa vĂ©ritĂ© ;Celui qui l'ose dire est toujours ! j'oserais parler, si je croyais bien dire,J'oserais ramasser le fouet de la satire,Et l'habiller de noir, cet homme aux rubans verts,Qui se fĂąchait jadis pour quelques mauvais rentrait aujourd'hui dans Paris, la grand'ville,Il y trouverait mieux pour Ă©mouvoir sa bileQu'une mĂ©chante femme et qu'un mĂ©chant sonnet ;Nous avons autre chose Ă  mettre au notre maĂźtre Ă  tous, si ta tombe est fermĂ©e,Laisse-moi dans ta cendre, un instant ranimĂ©e,Trouver une Ă©tincelle, et je vais t'imiter !J'en aurai fait assez si je puis le de quel ton, dans ta bouche hardie,Parlait la vĂ©ritĂ©, ta seule passion,Et, pour me faire entendre, Ă  dĂ©faut du gĂ©nie,J'en aurai le courage et l'indignation !Ainsi je caressais une folle moi cependant, Ă  cĂŽtĂ© de sa mĂšre,L'enfant restait toujours, et le cou svelte et blancSous les longs cheveux noirs se berçait spectacle fini, la charmante inconnueSe leva. Le beau cou, l'Ă©paule Ă  demi nue,Se voilĂšrent ; la main glissa dans le manchon ;Et, lorsque je la vis au seuil de sa maisonS'enfuir, je m'aperçus que je l'avais ! mon cher ami, c'est lĂ  toute ma que mon esprit cherchait sa volontĂ©,Mon corps savait la sienne et suivait la beautĂ© ;Et, quand je m'Ă©veillai de cette rĂȘverie,Il ne m'en restait plus que l'image chĂ©rie " Sous votre aimable tĂȘte, un cou blanc, dĂ©licat,Se plie, et de la neige effacerait l'Ă©clat. "

théùtre(n.m.). 1. bĂątiment oĂč des reprĂ©sentations théùtrales ou des reprĂ©sentations cinĂ©matographiques sont prĂ©sentĂ©es. 2. art de la composition dramatique. 3. Ă©difice conçu pour la reprĂ©sentation de spectacles, en particulier d'art dramatique. 4. art dramatique consistant Ă  faire jouer devant un public par des acteurs un texte rapportant une Fabrice Luchini au Théùtre des Mathurins, Christophe HonorĂ© Ă  l’OdĂ©on, le dernier spectacle d’Ariane Mnouchkine, GrĂ©gori Baquet seul en scĂšne
 TĂȘtes d’affiche et jeunes pousses se bousculent ce mois-ci sur les scĂšnes parisiennes. Notre sĂ©lection critique pour ne rien en manquer. r “Tout ça pour l’amour !” Entrer dans une salle sans rien attendre de prĂ©cis, en ressortir le cƓur en joie, c’est l’expĂ©rience vĂ©cue face Ă  cet Ă©tonnant spectacle que porte, avec une ardeur, une cohĂ©rence et un talent remarquables, Edwige Baily. L’actrice excelle, quel que soit le registre adoptĂ© comique, dramatique, rĂ©aliste, fantastique. On la croit dĂ©volue au stand-up quand la voici soudain qui bascule dans un plaidoyer enflammĂ© pour la littĂ©rature. Jamais figĂ©e et toujours en mouvement, elle est deux hĂ©roĂŻnes en une. La premiĂšre rejoue le destin de Gabrielle Russier. CondamnĂ©e pour avoir aimĂ© un de ses Ă©lĂšves, cette professeure de français se suicide en 1969. La seconde venge la premiĂšre en nous rappelant au pas de charge l’histoire d’Antigone, figure universelle de la rĂ©sistance fĂ©minine. La reprĂ©sentation est une dĂ©ferlante d’humour, d’intelligence, de verbe portĂ© haut, de vie. Le cƓur exulte. C’est Ă©patant. Jusqu’au 24 avril, Théùtre Montparnasse, 31, rue de la GaĂźtĂ©, Paris 14e. t2 “Chers parents” “Chers parents”, d’Armelle et Emmanuel Patron, un spectacle, malin, fin, intelligent et vif. Christophe Lebedinsky Deux frĂšres et leur sƓur traversent la France pied au plancher pour rejoindre leurs parents, qui les ont sommĂ©s de venir les voir sur-le-champ. La progĂ©niture, inquiĂšte, se prĂ©pare au pire. Et tombe Ă  la renverse lorsqu’elle comprend ce qui se passe les parents, Ă  la retraite, partent ouvrir un orphelinat au Vietnam. Pourquoi ? Comment ? N’allons pas plus loin dans les dĂ©tails de cette farce jubilatoire qui dĂ©mantĂšle le lien familial sans s’encombrer de tabous inutiles. D’une maniĂšre ou d’une autre, chaque spectateur se reconnaĂźtra dans les coups de griffes que s’échangent les personnages. Ce spectacle, malin, fin, intelligent et vif, Ă©crit Ă  quatre mains par Armelle et Emmanuel Patron ils sont frĂšre et sƓur, convoque sur scĂšne cinq comĂ©diens dont le plaisir est communicatif. Pas un dialogue ne sonne faux. Pas un clichĂ© qui ne vole en Ă©clats. La derniĂšre scĂšne est savoureuse. Un pur rĂ©gal. Jusqu’au jeudi 30 avril, Théùtre de Paris, 15, rue Blanche, Paris 9e. q “Avant la retraite” À la fin du XIXe siĂšcle, l’antisĂ©mitisme paradait sans complexe dans les salons mondains français. Ici, un nazisme tenace se cache dans un appartement autrichien d’aprĂšs-guerre. Les monstres, polymorphes, rĂ©sistent au temps qui passe. À la Porte-Saint-Martin, celle qui s’oppose Ă  l’abjection est rĂ©duite au silence, clouĂ©e, en fauteuil roulant, condamnĂ©e Ă  subir les Ă©ructations de sa sƓur et de son frĂšre, lesquels cĂ©lĂšbrent l’anniversaire de la naissance de Himmler. NoĂ©mie Lvovsky se tait. MĂȘme mutique, elle impose sa rage intĂ©rieure. Catherine Hiegel et AndrĂ© Marcon se dĂ©chaĂźnent dans un flot furieux de paroles et montent en puissance jusqu’au paroxysme. Comme un bulldozer lancĂ© Ă  pleine vitesse, le spectacle malmĂšne la paresse de nos vigilances. Il le faut. Car ceux qui dirigent aujourd’hui le monde s’appellent Bolsonaro, Poutine and Co. Plus d’un demi-siĂšcle plus tard, rien n’a changĂ©. Le théùtre nous le rappelle vertement. Jusqu’au 2 avril, Théùtre de la Porte-Saint-Martin, 18, boulevard Saint-Martin, Paris 10e. q “La Fontaine et le confinement” Fabrice Luchini rend hommage Ă  ceux qui lui ont permis de rĂ©sister Ă  l’enfermement et Ă  la solitude du confinement. Photo RAYNAUDDELAGE Trente-cinq ans qu’on aime Ă  le retrouver, psalmodiant de spectacle en spectacle les phrases miracles de grands auteurs. Son secret ? Fabrice Luchini aborde poĂštes et philosophes pour la beautĂ© sensuelle de leur langue et l’élĂ©gance de leur pensĂ©e, avec l’émerveillement du garçon coiffeur qu’il fut. Pour le public, il dĂ©guste et savoure les mots de ces Ă©crivains tel un ogre, les mĂąche et les articule entre violence et ravissement. Et ses mille digressions personnelles, politiques, sociĂ©tales, toujours drĂŽles et partageuses, font mieux pĂ©nĂ©trer encore dans les sophistications de n’importe quel langage. Luchini veut rendre ici hommage Ă  ceux qui lui ont permis de rĂ©sister Ă  l’enfermement et Ă  la solitude du confinement. Tels Blaise Pascal, La Fontaine, Baudelaire, qui lui ont donnĂ© la force de transcender les grands vides. Le confinement l’a ainsi bonifiĂ©. Il n’éructe plus quand tempĂȘte dans la salle un bruyant portable, il pardonne. Il avoue mĂȘme dĂ©sormais avoir le cƓur plus Ă  gauche. Le diabolique acteur n’a pas fini de nous Ă©poustoufler. Jusqu’au 28 avril, Théùtre des Mathurins, 36, rue des Mathurins, Paris 8e. q “Le K” GrĂ©gori Baquet est un acteur surprenant qui sait prendre son temps pour franchir, minute aprĂšs minute, les marches vers l’excellence. Les premiers instants du spectacle oĂč, seul sur scĂšne, il interprĂšte des nouvelles de Dino Buzzati s’accomplissent sur un mode mineur. Mais, Ă  mesure que l’auteur nous entraĂźne dans la forĂȘt profonde de l’étrangetĂ©, de l’absurde ou de l’irrationnel, le comĂ©dien grimpe en intensitĂ© et dĂ©voile des profondeurs de jeu Ă©tonnantes. À tel point que, d’une nouvelle Ă  l’autre, il ne se ressemble pas. Son visage est un paysage qui fluctue au grĂ© des rĂ©cits. AncrĂ© dans le rĂ©el mais aussi aĂ©rien, il a une grĂące animale et fait corps avec son unique partenaire une sculpture gĂ©ante de la lettre K qu’il renverse en tous sens. On voit rarement au théùtre le pas-Ă -pas d’un comĂ©dien qui, entrant en lui-mĂȘme, pĂ©nĂštre dans la chair mĂȘme des fictions. Allez-y, c’est cadeau. Jusqu’au 6 avril, Théùtre de l’ƒuvre, 55, rue de Clichy, Paris 9e. q “L’Île d’or” “L’Île d’or”, d’Ariane Mnouchkine, est une invitation Ă  entrer dans la chambre de l’imagination de l’artiste. Photo Michele Laurent Il y a de tout et de trop dans cette reprĂ©sentation, dont la somptueuse vitalitĂ© est communicative. Le spectacle d’Ariane Mnouchkine est une invitation Ă  entrer d’un pas ailĂ© dans la chambre de l’imagination de l’artiste, laquelle dĂ©pose, sur le plateau, le monde qui l’habite. Ce monde est un flux d’images, de souvenirs, de dĂ©sirs. Sur scĂšne, une metteuse en scĂšne alitĂ©e appelle le théùtre, le Japon, l’amour, l’humour, et la vie telle qu’elle pourrait ĂȘtre. Cette femme, double fictif de la patronne du Soleil, est un arc tendu de dĂ©lires, de fantasmes, de cauchemars, de joies et de combats. Elle imagine une Ăźle oĂč il serait possible d’ĂȘtre heureux parce que l’art y aurait eu le dernier mot. Elle le fait avec une ardeur contagieuse. Qui, Ă  part Ariane Mnouchkine, est capable de cĂ©lĂ©brer l’imaginaire avec ce sens fulgurant de l’image, ce faste du mouvement, cette beautĂ© de la mĂ©taphore qui prend corps ? Parce que l’artiste rĂȘve en grand, elle nous intime de faire de mĂȘme. Jusqu’au 30 avril, Cartoucherie - Théùtre du Soleil, route du Champ-de-ManƓuvre, Paris 12e. q “BĂȘte noire” JĂ©sus Badin est mort assassinĂ© un 14 juillet. Son corps cachĂ© dans le purin est dĂ©terrĂ© Ă  mains nues par sa mĂšre. Pourquoi, comment et par qui a-t-il Ă©tĂ© tuĂ© ? De plus en plus prenant Ă  mesure que s’écoulent les minutes, ce texte de Sarah Blamont, inspirĂ© d’un fait divers, est une enquĂȘte qui procĂšde par cercles concentriques jusqu’à resserrer la focale sur le meurtrier, bras armĂ© d’un destin scellĂ© d’emblĂ©e par la haine atavique du village pour l’étranger, l’autre, le diffĂ©rent. Seul en scĂšne, l’acteur JĂ©rĂŽme Fauvel se dĂ©pouille mĂ©thodiquement des identitĂ©s qu’il emprunte pour expliquer l’inexplicable. Il est la mĂšre endeuillĂ©e, le boucher du village, le maire, la fille du bal, les jeunes de la fĂȘte et, enfin, l’assassin. Il bascule, ce faisant, de rĂŽles de composition vers un jeu net, sans fioritures, comme s’il ĂŽtait une Ă  une des pelures d’oignon. Moins il joue et meilleur il est. Ce talent-lĂ  n’est pas donnĂ© Ă  tout le monde. Jusqu’au 31 mars, Théùtre de Belleville, 94, rue du Faubourg-du-Temple, Paris 11e. q “Le Tartuffe ou l’Hypocrite” Julien Frison, Denis PodalydĂšs et Christophe Montenez dans un “Tartuffe ou l'Hypocrite” formidablement jouĂ©, Ă  la ComĂ©die-Française. Photo Jan Versweyveld Rien Ă  faire. MĂȘme rĂ©duite de deux actes dans cette version inĂ©dite Ă©tablie par le professeur de littĂ©rature Georges Forestier, la piĂšce de MoliĂšre plonge public et personnages dans l’attente de Tartuffe, lequel se fait dĂ©sirer, mais sait ne pas dĂ©cevoir lorsque enfin il s’immisce dans la famille d’Orgon. Avec la beautĂ© d’un diable et la violence d’un pervers narcissique, il sĂ©duit en terrorisant et inquiĂšte en apaisant. Le spectacle, formidablement jouĂ©, d’une noirceur assumĂ©e, laisse le rire en coulisses et, par des moyens volontairement outranciers lumiĂšres, musique, frappe de grands coups de semonce qui interdisent de rĂȘvasser. Façon de dire qu’il ne faut jamais baisser la garde lorsque menace le danger. Car Tartuffe est pĂšre de tous les pĂ©rils politique, psychologique, social. Ce spectacle d’une pertinence absolue est une mise en demeure nĂ©cessaire. L’heure est grave. Les Tartuffe sont Ă  nos portes et plus personne n’est lĂ  pour nous en protĂ©ger. Jusqu’au 24 avril, ComĂ©die-Française, 2, rue de Richelieu, Paris 1er. q “Les Petits Pouvoirs” Le plateau s’offre en CinĂ©maScope. ScĂšne ouverte sur un patchwork de lieux bureau, cuisine, Ăźle japonaise ou bains fumants qui accueillent une histoire mouvante et liquide dont les fils se mĂȘlent, au risque de nous Ă©garer. Mais le propos est audacieusement insolite, donc intrigant. La jeune recrue d’un cabinet d’architectes fait l’expĂ©rience de la manipulation, des trahisons, des compromis, des rivalitĂ©s et de ces petits pouvoirs qu’exercent entre eux les acteurs d’une microsociĂ©tĂ©. À coups de fumigĂšnes et d’hĂ©moglobine inondant le sol, le spectacle dĂ©rive vers une dĂ©rĂ©alisation des normes et du vraisemblable. On balance entre cauchemar, cĂ©rĂ©monial Ă©sotĂ©rique et science-fiction. Un thon gĂ©ant frappe l’air de sa queue, un homme est dĂ©coupĂ© en tranches, il y a des morts, des retours en arriĂšre, des identitĂ©s de femmes qui se confondent. On s’y perd pas mal mais on ne s’absente jamais. Quelque chose se passe sous nos yeux et ça, c’est une certitude. Jusqu’au 20 mars, Théùtre ouvert, 159, avenue Gambetta, Paris 20e. q “Le Ciel de Nantes” Dans “Le Ciel de Nantes”, Christophe HonorĂ© ressuscite ses morts, les grands-parents, leurs dix enfants, et lui, lĂ©gataire d’une gĂ©nĂ©alogie chaotique. Photo Jean Louis Fernandez Une salle de cinĂ©ma vintage avec ses siĂšges dĂ©fraĂźchis regarde le public. Nous sommes l’écran sur lequel bute l’histoire d’une famille qui pourrait ĂȘtre la nĂŽtre. Christophe HonorĂ© ressuscite ses morts. Les grands-parents, leurs dix enfants, et lui, lĂ©gataire d’une gĂ©nĂ©alogie chaotique. Les acteurs convoquent les spectres par leurs mots, leurs chansons de variĂ©tĂ©, leurs engueulades, leurs soirs de fĂȘte, l’entaille laissĂ©e par les dĂ©pressifs, les droguĂ©s et les suicidĂ©s. Le metteur en scĂšne qui n’a pas su filmer ses aĂźnĂ©s tente leurs portraits au théùtre dans un prĂ©cipitĂ© de sĂ©quences qu’il jette lĂ , comme on se dĂ©barrasse d’un poids trop lourd, sans trop trier l’utile et le superflu. Ça pourrait n’ĂȘtre que narcissique, c’est plus une immersion dans un monde ouvrier et populaire dont la violence est rĂ©elle mais la douceur aussi. On a rarement vu au théùtre autant de hĂ©ros qui s’enlacent. Pour se rĂ©parer, il faut savoir s’aimer. Jusqu’au 3 avril, OdĂ©on-Théùtre de l’Europe, 1, place de l’OdĂ©on, Paris 6e. théùtre Partager Contribuer
Struthof des fouilles pour éclairer le travail forcé du seul camp de concentration français Par Le Figaro avec AFP Publié le 21/08/2022 à 08:00 , Mis à jour le 21/08/2022 à 10:48
Dans La Chute », Jean-Baptiste Clamence se confie Ă  un inconnu, dans un bar douteux d’Amsterdam. Il se prĂ©sente comme juge-pĂ©nitent », Ă©trange profession consistant Ă  s’accuser soi-mĂȘme afin de pouvoir devenir juge. Il se raconte naguĂšre avocat Ă  Paris, il mena une brillante carriĂšre. RespectĂ© de tous et ayant une haute opinion de lui-mĂȘme, il se considĂ©rait au-dessus du jugement du commun des mortels. En parfait accord avec lui-mĂȘme, sa vie Ă©tait une fĂȘte, et il Ă©tait heureux. Jusqu’au soir oĂč il passa sur un pont duquel il entendit une jeune fille se jeter. Il poursuivit son chemin, sans lui porter secours. Cette chute entraĂźna celle, morale, de Clamence et marqua le dĂ©but de sa quĂȘte existentielle. Au travers de son personnage, Albert Camus dĂ©peint l’homme occidental Ă©goĂŻste, vivant dans le pur divertissement, coupĂ© des notions fondamentales de justice et de responsabilitĂ©. NOTE D’INTENTION. GĂ©raud BĂ©nech, metteur en scĂšne et Stanislas de la Tousche, comĂ©dien. Cette annĂ©e 2020 est l’occasion de revisiter, de façon théùtrale, ce rĂ©cit Ă©crit par l’une des figures les plus marquantes de la pensĂ©e du XXe siĂšcle. Aujourd’hui, La Chute est devenu un classique » et son auteur, l’archĂ©type de l’intellectuel Ă  la française, naviguant en solitaire entre libertĂ© philosophique et engagement humaniste. Cette Ă©trange confession s’inscrit Ă  prĂ©sent dans un autre contexte historique, loin des affrontements idĂ©ologiques des annĂ©es 1950 Guerre froide, dĂ©colonisation, forte influence du Marxisme dans les courants de pensĂ©e en Europe qui lui donnaient des allures de manifeste. Nous l’abordons avec nos prĂ©occupations et notre sensibilitĂ© contemporaines, davantage tournĂ©es vers l’intime et les enjeux Ă  court terme. Elle rĂ©sonne dans notre quotidien avide de coming out » et oĂč les medias et les rĂ©seaux sociaux ont banalisĂ© jusqu’à saturation le dĂ©ballage de l’intime. Que signifie pour notre temps envahi par la toute puissance de la communication et la manipulation des images, cette entreprise » Ă©manant d’un homme rompu Ă  l’art de la parole, brillant avocat comme il se dĂ©crit
 comĂ©dien comme il se prĂ©tend, et qui va se mettre Ă  nu dans un jeu de la vĂ©ritĂ© » sans concession ? La mise en perspective théùtrale de ce texte s’appuie sur la stratĂ©gie d’écriture de Camus. Le spectateur, tout comme le lecteur, n’est pas pris Ă  partie directement. La parole de Jean-Baptiste Clamence, portĂ©e par le comĂ©dien Stanislas de la Tousche, est adressĂ©e Ă  cet interlocuteur invisible qu’il tente de convertir et d’entraĂźner dans sa chute salvatrice. Mais dans ce miroir qu’il lui tend, chacun d’entre nous est conduit, par Ă©tapes, Ă  reconnaĂźtre sa propre image. Un ancien avocat rĂ©fugiĂ© Ă  Amsterdam sert de guide Ă  un Français de passage, rencontrĂ© dans un bar du port. Jour aprĂšs jour, il se raconte et se dĂ©voile, se faisant de plus en plus intime. Au cƓur de sa rĂ©vĂ©lation, un Ă©vĂ©nement catalyseur le suicide par noyade, sous ses yeux, d’une jeune femme, un soir alors qu’il traversait un pont parisien. Mais au-delĂ  de sa propre expĂ©rience, il rend compte de cette complexitĂ© irrĂ©ductible que nous partageons tous, des choix qui composent la trame de nos existences, de nos intentions, de nos actes ou nos immobilitĂ©s, face au regard de l’autre, face aux injonctions sociales ou aux intrusions fracassantes de l’Histoire dans nos vies. L’homme se confie il a Ă©tĂ© un avocat brillant, un sĂ©ducteur, un homme du monde, vivant pour et par les autres, n’existant qu’au travers du jeu des regards. Puis soudain, Ă  la faveur de ce suicide, la luciditĂ© l’a saisi. Le sentiment de sa lĂąchetĂ© intrinsĂšque, de sa vanitĂ©, se sont mis Ă  affleurer. Toutes ses tentatives pour le refouler ont Ă©chouĂ©. Sa carapace d’ĂȘtre social s’est fissurĂ©e puis brisĂ©e. C’est un Ă©corchĂ© vivant qui se voit en transparence, Ă  la fois sujet et objet cette leçon d’anatomie » qu’est La Chute. En s’affranchissant ainsi du mensonge qui est notre lot commun et en assumant sa duplicitĂ©, Jean-Baptiste Clamence accĂšde Ă  un statut supĂ©rieur, omniscient. Mais il est condamnĂ© Ă  errer dans les limbes en quĂȘte d’individus Ă  convertir. Car on ne peut regarder seul longtemps la vĂ©ritĂ© en face. AXES DE MISE EN SCÈNE, GĂ©raud BĂ©nech, metteur en scĂšne. La mise en scĂšne vise Ă  mettre en Ă©vidence les enjeux dramaturgiques de La Chute et en tout premier lieu les conditions d’énonciation de cette confession. Qui est ce personnage qui se dĂ©signe sous le nom de Jean-Baptiste Clamence. À qui s’adresse-t-il ? Que signifie la solitude de l’acteur sur le plateau alors que l’illusion théùtrale nous invite Ă  croire qu’il partage cet espace avec son interlocuteur. Que signifie cet espace sobre et ces objets une table, une chaise, une lampe de bureau, un grand miroir sur pied qui, sans soucis de rĂ©alisme, Ă©voquent pourtant une chambre meublĂ©e ? À chaque instant, le spectateur est confrontĂ© Ă  une double interprĂ©tation de ces paramĂštres Il peut soit accepter la convention théùtrale, adhĂ©rer aux diffĂ©rentes situations qui naissent de la bande sonore et dans lesquelles deux interlocuteurs se meuvent et dialoguent bien que n’en voyions et n’entendions qu’un seul. Il peut aussi la mettre en doute, ou plutĂŽt considĂ©rer que ce Ă  quoi il assiste est une tentative de manipulation de la part d’un personnage expert en jeux d’illusions mais que cette introspection sans concession aura conduit au-delĂ  de la raison. ” Ces nuits-lĂ , ces matins plutĂŽt car la chute se produit Ă  l’aube, je sors, je vais, d’une dĂ©marche emportĂ©e, le long des canaux. Dans le ciel livide, les couches de plumes s’amincissent, les colombes remontent un peu. Une lueur rosĂ©e annonce, au ras des toits, un nouveau jour de ma crĂ©ation 
 Alors planant par la pensĂ©e sur tout ce continent qui m’est soumis sans le savoir, buvant le jour d’absinthe qui se lĂšve, ivre enfin de mauvaises paroles, je suis heureux. Je suis heureux, vous dis-je, je vous interdis de ne pas croire que je suis heureux, je suis heureux Ă  mourir ! ” Le personnage se tient en Ă©quilibre sur la fine crĂȘte qui sĂ©pare l’hyperacuitĂ© de la folie. À aucun moment, la mise en scĂšne ne cherche Ă  trancher cette ambiguĂŻtĂ© voulue par Camus et qui traverse le roman. GÉRAUD BÉNECH – mise en scĂšne, crĂ©ation sonore et vidĂ©o. Au théùtre, GĂ©raud Benech collabore en tant que dramaturge pour plusieurs spectacles K Lear de William Shakespeare, mise en scĂšne de Marie Montegani, avec Emmanuelle Laboorit, Théùtre IVT, 2007, Les Femmes savantes de MoliĂšre, mise en scĂšne de Marie Montegani Théùtre 95, Cergy-Pontoise, 2010. Il est Ă©galement conseiller artistique et dramaturge pour les piĂšces Ă©crites et mises en scĂšne par JoĂ«l Dragutin Chantier public Théùtre 95, Cergy-Pontoise, 2011, Visite guidĂ©e Théùtre 95, 2012, Une maison en Normandie Théùtre 95, 2013, Je te ferais dire Théùtre 95, 2014, En hĂ©ritage Théùtre 95, 2015 et Le Chant des signes Théùtre 95, 2017. Moi, Daniel Blake, adaptĂ© du film de Ken Loach, ScĂšne Nationale de Cergy-Pontoise, avril 2019 et Avignon 2019, Théùtre des Halles, Prix du OFF 2019. En tant que metteur en scĂšne, il dirige Stanislas de La Touche dans plusieurs spectacles inspirĂ©s de la vie et de l’Ɠuvre de Louis Ferdinand CĂ©line. Le dernier en date, CĂ©line, Derniers entretiens, est restĂ© pendant prĂšs de trois saisons Ă  l’affiche de théùtres parisiens Théùtre des DĂ©chargeurs 2017-2018, Théùtre de la Contrescarpe – 2018, Théùtre de Poche-Montparnasse, 2019 et a reçu un accueil enthousiaste de toute la critique. Il met Ă©galement en scĂšne La Chute d’Albert Camus et Mais du soleil que reste t-il ? d’aprĂšs les Ă©crits de guerre de Maurice Genevoix et Sons of a Nietzsche, une performance associant jazz live et textes philosophiques ou poĂ©tiques Friedrich Nietzsche, Henri Michaux, Gilles Deleuze
 avec le comĂ©dien Matthieu Dessertine Centre europĂ©en de poĂ©sie, Avignon, 2015 et 2016. GĂ©raud Benech a Ă©galement publiĂ© deux ouvrages consacrĂ©s Ă  la 1Ăšre Guerre Mondiale Carnets de Verdun Librio, 2006 et Champs de Bataille de la Grande Guerre Flammarion, 2008. STANISLAS DE LA TOUSCHE – comĂ©dien. Stanislas de la Tousche a Ă©tĂ© forme au Centre AmĂ©ricain par Stephane Lory Paris, 1978- 1981 puis par Blanche Salant 1981-1982. À la Maison des jeunes et de la Culture MercƓur, il a suivi l’enseignement de Jacques Lecoq par Eduardo Galhos Paris, 1982-1986. Stanislas de la Tousche dĂ©bute au théùtre avec la piĂšce Le Livre de Viorel Stefan, mise en scĂšne de LoĂŻc Saint-James Enghien, 1985. Il joue ensuite sous la direction de Christophe Thiry, notamment dans Mistero buffo de Dario Fo Roseau Théùtre, Paris, 1987 et La Mort et l’écuyer du Roi de Wole Soyinka Le Perreux-sur-Marne, 1994. Il joue Ă©galement dans de nombreuses piĂšces telles que Anthropologies de Pablo Abad, mise en scĂšne de Ricardo Lopez-Munoz Théùtre de Chatillon, 1996, Dialogues d’exilĂ©s de Bertold Brecht, mise en scĂšne de Patrick Vershueren Théùtre ÉphĂ©mĂ©ride, Val- de-Reuil, 1998, Peines d’amour perdues de William Shakespeare, mise en scĂšne de Simon Abkarian Théùtre de l’ÉpĂ©e de Bois, Vincennes, 1999, Entretien entre Diderot et d’Alembert de Denis Diderot, mise en scĂšne de Didier Mahieu Théùtre ÉphĂ©mĂ©ride, Val- de-Reuil, 1999, Britannicus de Jean Racine, mise en scĂšne d’Alain Bezu Théùtre des 2 Rives, Charenton, 1999, La Compagnie des spectres de Lydie Salvayre, mise en scĂšne de Monica Espina Théùtre National de Chaillot, 2002, Anticlimax de Werner Schwab, mise en scĂšne de Regis Hebette Theatre de l’Échangeur, 2004, Tragedy a tragedy de William Eno, mise en scĂšne de Monica Espina La GĂ©nĂ©rale, Paris, 2006, La Conjuration des imbĂ©ciles de John Kennedy Toole, mise en scĂšne de Bastien Crinon Théùtre GĂ©rard Philippe, OrlĂ©ans, 2008. Depuis 2010, GĂ©raud BĂ©nech le met en scĂšne dans plusieurs spectacles inspirĂ©s de la vie et de l’Ɠuvre de Louis-Ferdinand CĂ©line, dont le dernier en date, CĂ©line, Derniers entretiens est restĂ© pendant prĂšs de trois saisons Ă  l’affiche de théùtres parisiens Théùtre des DĂ©chargeurs 2017-2018, Théùtre de la Contrescarpe – 2018, Théùtre de Poche-Montparnasse, 2019 et a suscitĂ© l’enthousiasme de toute la critique. La Chute de Camus et Mais du soleil que reste-t-il ? d’aprĂšs Maurice Genevoix consacrent ainsi une dĂ©cennie de collaboration. Lenceinte de 60 000 places, qui vient d’ĂȘtre modernisĂ©e, sera d’ailleurs le théùtre du lancement de candidature ce mardi. Un Mondial, certainement Ă  48 Ă©quipes, que l’Uruguay ne peut organiser seul. L’Argentine, et plus rĂ©cemment le Chili et le Paraguay - des pays Ă  l’économie fragile - accompagnent ce projet placĂ© sous le signe de l'« Modifier mon compte Mes commandes S'identifier Nous contacter CGV Mes favoris DĂ©connexion Accueil Théùtres PiĂšces de théùtre Le spectacle Plan d'accĂšs 4 avis Théùtres Théùtre contemporain PiĂšces de théùtre De Fiodor DostoĂŻevski, mise en scĂšne et avec Sylvain Creuzevault. Avec Nicolas Bouchaud, Servane Ducorps, Vladislav Galard, Arthur Igual, Sava Lolov, FrĂ©dĂ©ric Noaille, Blanche Ripoche, Sylvain Sounier, Patrick Pineau, Sylvaine HĂ©lary, Antonin Rayon. Genre Théùtre contemporain Lieu OdĂ©on - Théùtre de l'Europe, Paris 6e Date de dĂ©but 6 janvier 2023 Date de fin 22 janvier 2023 DurĂ©e 3h15 Tarifs Places 40€ Programmation Tous les jours sauf dimanche, lundi 19h30. Dimanche 15h. Pour le confort et la santĂ© de tous, merci de respecter les consignes sanitaires mises en Ɠuvre par les lieux culturels prĂ©sentation d'un "pass sanitaire", port du masque, usage de gel hydroalcoolique et distanciation physique. PrĂ©sentation Peut-on rĂȘver un monde oĂč les hommes accepteraient ce besoin irrĂ©pressible d’ĂȘtre vus tels qu'ils sont dans leurs profondeurs cachĂ©es et d’ĂȘtre mus par cette soif de l’autre tu es donc je suis » ? Ces frĂšres reflĂštent l'humain Dmitri l’impĂ©tueux, mĂ©lange exaltĂ© de vice et de vertu, Ivan le tĂ©nĂ©breux que rĂ©volte la question du sens et de la souffrance des enfants, Smerdiakov, le mal aimĂ©, rongĂ© par le venin de la vengeance et Aliocha, le pur
 Comme pour Les DĂ©mons mis en scĂšne aux Ateliers Berthier en 2018, le metteur en scĂšne Sylvain Creuzevault taille dans les 1300 pages les Ă©lĂ©ments d’une lecture inspirĂ©e par Heiner MĂŒller et Jean Genet, selon qui l’ultime roman de DostoĂŻevski est avant tout une farce, une bouffonnerie Ă©norme et mesquine ». Cet humour farcesque devient ici littĂ©ralement ravageur
 L'Ă©vĂ©nement Les FrĂšres Karamazov est rĂ©fĂ©rencĂ© dans notre rubrique PiĂšces de théùtre. Derniers avis Avis publiĂ© par claude le 7 novembre 2021 OdĂ©on - Théùtre de l'Europe Magnifique travail de transposition de l'oeuvre dans un univers contemporain, comĂ©diens admirables. Avis publiĂ© par julien le 7 novembre 2021 OdĂ©on - Théùtre de l'Europe Je reconnais avoir Ă©tĂ© sceptique avant le dĂ©but... musique et Ă©clairage sur le rideau de bois m'inspiraient peu. Et puis le spectacle commence les comĂ©diens sont proprement fantastiques, l'adaptation respecte ĂŽ plus haut point l'esprit russe des montagnes Ă©motionnelles, on passe des cimes du rire aux profondes vallĂ©es de la gravitĂ© et l'on chute quelques fois dans des gouffres tragiques. Les idĂ©es de mise en scĂšne et de dĂ©cor sont lumineuses, la musique est finalement pleinement appropriĂ©e, et les interactions avec le public rendent encore hommage Ă  la simplicitĂ© des russes sans jamais renoncer Ă  l'excellence de l'interprĂ©tation. Et je ne suis sans doute pas le seul car le soir de ma prĂ©sence vendredi 5 c'Ă©tait un triomphe standing ovation. Bravo Ă  cette troupe et merci pour les Ă©motions. Avis publiĂ© par lucien le 4 novembre 2021 OdĂ©on - Théùtre de l'Europe J'ai payĂ© 44,50 euros un billet sur lequel Ă©tait Ă©crit 40. j'Ă©tais au fauteuil 1, corbeille paire d'oĂč je ne voyais pas la moitiĂ© du plateau sur lequel se dĂ©roulait la plus grande partie du spectacle. Avis publiĂ© par Vincent le 3 novembre 2021 OdĂ©on - Théùtre de l'Europe Il vaudrait mieux dire qu'il s'agit d'une piĂšce inspirĂ©e des freres Karamazov car cette piĂšce est juste une inspiration. En tout cas, je n'ai pas du tout Ă©tĂ© inspirĂ©. Je n'Ă©tais pas le seul. Je n'ai quasiment rien compris... Principaux artistes liĂ©s Ă  l'Ă©vĂ©nement Nicolas Bouchaud au théùtre, Nicolas Bouchaud est Ă  l'affiche de Othello L'Azimut - Théùtre La Piscine en 2023, Un vivant qui passe Théùtre 95 en 2022 ou encore MaĂźtres anciens – ComĂ©die Théùtre de la Bastille en 2021. Patrick Pineau au théùtre, Patrick Pineau est Ă  l'affiche de OVNI Théùtre de la TempĂȘte en 2022, Les Hortensias MC 93 en 2021 ou encore Les Hortensias Théùtre SĂ©nart en 2021. Arthur Igual au théùtre, Arthur Igual est Ă  l'affiche de Tartuffe ThĂ©orĂšme Maison des Arts de CrĂ©teil en 2022, Le Grand Inquisiteur OdĂ©on - Théùtre de l'Europe en 2020 ou encore Trissotin ou les femmes savantes La Scala Paris en 2019. Vladislav Galard au théùtre, Vladislav Galard est Ă  l'affiche de Dans le cerveau de Maurice Ravel Théùtre Dunois en 2023, Dans le cerveau de Maurice Ravel La Pop en 2022 ou encore Le Crocodile trompeur / Didon et ÉnĂ©e Théùtre de Suresnes Jean Vilar en 2022. Sava Lolov au théùtre, Sava Lolov est Ă  l'affiche de Le Grand Inquisiteur OdĂ©on - Théùtre de l'Europe en 2020, Etty Espace Rachi en 2018 ou encore Le RĂ©cit d'un homme inconnu MC 93 en 2018. À voir Ă©galement... Adresse du lieu Plan d'accĂšs OdĂ©on - Théùtre de l'Europe - Paris 6eplace de l'OdĂ©on 4 avis sur Les FrĂšres Karamazov Avis publiĂ© par claude le 7 novembre 2021 OdĂ©on - Théùtre de l'Europe Magnifique travail de transposition de l'oeuvre dans un univers contemporain, comĂ©diens admirables. Avis publiĂ© par julien le 7 novembre 2021 OdĂ©on - Théùtre de l'Europe Je reconnais avoir Ă©tĂ© sceptique avant le dĂ©but... musique et Ă©clairage sur le rideau de bois m'inspiraient peu. Et puis le spectacle commence les comĂ©diens sont proprement fantastiques, l'adaptation respecte ĂŽ plus haut point l'esprit russe des montagnes Ă©motionnelles, on passe des cimes du rire aux profondes vallĂ©es de la gravitĂ© et l'on chute quelques fois dans des gouffres tragiques. Les idĂ©es de mise en scĂšne et de dĂ©cor sont lumineuses, la musique est finalement pleinement appropriĂ©e, et les interactions avec le public rendent encore hommage Ă  la simplicitĂ© des russes sans jamais renoncer Ă  l'excellence de l'interprĂ©tation. Et je ne suis sans doute pas le seul car le soir de ma prĂ©sence vendredi 5 c'Ă©tait un triomphe standing ovation. Bravo Ă  cette troupe et merci pour les Ă©motions. Avis publiĂ© par lucien le 4 novembre 2021 OdĂ©on - Théùtre de l'Europe J'ai payĂ© 44,50 euros un billet sur lequel Ă©tait Ă©crit 40. j'Ă©tais au fauteuil 1, corbeille paire d'oĂč je ne voyais pas la moitiĂ© du plateau sur lequel se dĂ©roulait la plus grande partie du spectacle. Avis publiĂ© par Vincent le 3 novembre 2021 OdĂ©on - Théùtre de l'Europe Il vaudrait mieux dire qu'il s'agit d'une piĂšce inspirĂ©e des freres Karamazov car cette piĂšce est juste une inspiration. En tout cas, je n'ai pas du tout Ă©tĂ© inspirĂ©. Je n'Ă©tais pas le seul. Je n'ai quasiment rien compris... Donner mon avis sur Les FrĂšres Karamazov Nota Bene pour ĂȘtre publiĂ©, le contenu de votre avis doit respecter nos conditions gĂ©nĂ©rales d'utilisation. Newsletter Chaque mercredi, le meilleur des sorties culturelles Ă  Paris. RĂ©seaux sociaux Suivez-nous sur Instagram, Facebook ou Twitter . 447 537 55 153 732 497 461 705

j étais seul l autre soir au théùtre français