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Musiques 5 minutes Ă  lire PubliĂ© le 30/11/21 Partager JosĂ©phine Bakers au Strand Theater, Ă  Broadway, en 1951. Bettmann Archive Au-delĂ  du cĂ©lĂ©brissime “J’ai deux amours”, la Franco-AmĂ©ricaine compte Ă  son actif de nombreux succĂšs, comme la trĂšs latina et trĂšs fantaisiste “Conga Blicoti” ou encore le prophĂ©tique “Me revoilĂ  Paris”. On ne se lasse pas de la réécouter. Ce 30 novembre, la divine, la scandaleuse JosĂ©phine Baker sera la premiĂšre femme noire Ă  entrer au PanthĂ©on. Elle sera surtout la premiĂšre reine de music-hall et, plus gĂ©nĂ©ralement, la premiĂšre artiste de spectacle vivant Ă  rejoindre une longue liste de personnalitĂ©s majoritairement issues des sciences, de la politique, de la littĂ©rature et de la RĂ©sistance. Car, derriĂšre l’aura burlesque d’une carriĂšre de strass et de paillettes, sous la fameuse ceinture de bananes qui a longtemps occultĂ© ses nombreux faits d’armes dans la mĂ©moire collective, se cachait une authentique hĂ©roĂŻne française. Danseuse certes dĂ©bridĂ©e, elle fut aussi une fĂ©ministe avant l’heure, une chĂątelaine humaniste, la mĂšre adoptive d’une tribu cosmopolite, une figure de la RĂ©sistance en France et de la lutte antiraciste aux États-Unis, une fervente patriote qui mit sa notoriĂ©tĂ© et sa fortune au service du renseignement pendant la guerre, allant jusqu’à refuser la proposition du prĂ©sident de Gaulle d’éponger ses dettes en remerciement de son engagement citoyen. Retour en cinq titres sur le destin hors norme de la plus illustre Ă©toile noire » de la chanson française, entre charleston sauvage et mambo chic, fox-trot fĂ©lin et variĂ©tĂ© bucolique. 1. “After I Say I’m Sorry” 1927 RecrutĂ©e Ă  Broadway pour ses mimiques et gesticulations burlesques, JosĂ©phine Baker s’est d’abord imposĂ©e en France comme danseuse, au Théùtre des Champs-ÉlysĂ©es, avec son charleston de sauvageonne dans La Revue nĂšgre, puis aux Folies BergĂšre, en faisant valdinguer sur ses hanches sa cĂ©lĂ©brissime ceinture de bananes. En 1926, soit moins d’un an aprĂšs son arrivĂ©e en France, celle que le Tout-Paris appelle dĂ©sormais la VĂ©nus d’ébĂšne » ou l’Étoile noire » est l’incarnation sulfureuse d’un certain fantasme colonialiste, qu’elle moque jusqu’à la caricature, tout en rĂȘvant d’une carriĂšre moins dĂ©vĂȘtue. La rencontre de Giuseppe Pepito » Abatino, comte » de pacotille devenu son amant et son impresario, lui a ouvert les horizons. C’est lui qui la lance dans la chanson, en lui faisant enregistrer des reprises de chansons populaires amĂ©ricaines, mais aussi des titres inĂ©dits, comme cet After I Say I’m Sorry, futur standard de jazz qui sera notamment repris par Ella Fitzgerald et Frank Sinatra. 2. “J’ai deux amours” 1930 J’ai deux amours, mon pays et Paris... » chante-t-elle sur la scĂšne du Casino de Paris en 1930, lors de son premier rĂ©cital public. Au Paris des AnnĂ©es folles qui lui a ouvert les bras, l’enfant pauvre de Saint-Louis devenue star du music-hall dĂ©clare sa flamme et sa reconnaissance, consciente qu’elle n’aurait pu connaĂźtre une telle ascension dans l’AmĂ©rique sĂ©grĂ©gationniste. Pour l’occasion, le directeur du Casino lui a offert un lĂ©opard nommĂ© Chiquita le clichĂ© exotique demeure, mais grĂące Ă  son Pepito, elle a troquĂ© le pagne contre une robe couture. La revue Paris qui remue triomphe pendant treize mois, l’imposant enfin comme une vraie chanteuse, et la chanson de Vincent Scotto va devenir le titre totĂ©mique auquel elle reviendra toujours au fil de sa carriĂšre – comme en 1953, avec cette nouvelle version enregistrĂ©e avec l’orchestre de Jo Bouillon. AprĂšs guerre, meurtrie par une sĂ©rie d’incidents discriminatoires survenus au cours ses tournĂ©es aux États-Unis, cette fervente patriote qui a ƓuvrĂ© dans la RĂ©sistance va mĂȘme modifier les paroles du refrain, pour chanter J’ai deux amours, mon pays, c’est Paris... » 3. “La Conga Blicoti” 1936 Que ce soit en campant la danseuse Banania » ou la Petite Tonquinoise, du nom de sa chanson assez controversĂ©e qui participait de la fantasmagorie coloniale sur la femme asiatique, JosĂ©phine Baker a commencĂ© Ă  jouer avec les stĂ©rĂ©otypes et les langues dĂšs le dĂ©but de sa carriĂšre. Dans le film Princesse Tam-Tam, sorti en 1935, la scĂšne du film qui a inspirĂ© Woody Allen dans Midnight in Paris, elle campe une jeune danseuse tunisienne qui se fait passer pour une rani indienne dans la bonne sociĂ©tĂ© parisienne. Elle y chante et danse ! la trĂšs latina Conga Blicoti, sur les congas cubaines des populaires Lecuona Cuban Boys, dans un sabir franco-espagnol sans queue ni tĂȘte, mais qui sonne, percussif, plein de fantaisie, sucrĂ© et acidulĂ© comme le cocktail Conga Blicoti inspirĂ© par la chanson cognac, liqueur de banane et citron vert. 4. “Dans mon village” 1953 Française depuis son mariage avec le riche courtier Jean Lion, la trĂšs parisienne JosĂ©phine Baker, muse des surrĂ©alistes et amie des grands couturiers Balmain, Dior, Guerlain..., qui se balade en ville avec son lĂ©opard, vit son rĂȘve de campagne avec la mĂȘme exubĂ©rance. Elle a louĂ© le chĂąteau des Milandes, en Dordogne, dĂšs 1937, s’y est rĂ©fugiĂ©e sous l’Occupation, y a cachĂ© des armes et des Juifs dont son ex-Ă©poux, Jean Lion pendant la guerre. Avec le chef d’orchestre Jo Bouillon, son quatriĂšme mari, elle l’a finalement achetĂ© en 1947, ainsi que le bourg attenant. Car la chĂątelaine a la folie des grandeurs des infrastructures modernes, un grand parc d’attractions, le premier du genre en France, des animaux exotiques en pagaille et une batterie de gouvernantes pour Ă©lever leurs douze enfants adoptĂ©s sur les cinq continents et vivre son utopie de village du monde ». DĂ©passĂ©, Jo Bouillon demandera le divorce en 1961. CriblĂ©e de dettes, elle finira par perdre le chĂąteau et en sera expulsĂ©e manu militari en 1969. 5. “Me revoilĂ  Paris” 1975 SDF, la chanteuse a pu retomber sur ses pieds avec l’aide de GrĂące Kelly. La princesse de Monaco a en effet mis Ă  sa disposition une rĂ©sidence Ă  Roquebrune-Cap-Martin. RuinĂ©e, diminuĂ©e physiquement, la chanteuse de 62 ans doit pourtant remonter sur scĂšne pour subvenir aux besoins de sa tribu arc-en-ciel. InvitĂ©e lors de galas de charitĂ© sur le Rocher, rĂ©guliĂšrement programmĂ©e par son ami Jean-Claude Brialy Ă  La Goulue, cabaret de Montmartre, elle donne aussi des concerts en Europe et aux États-Unis le Carnegie Hall de New York en 1973... jusqu’à ce Me revoilĂ  Paris, entonnĂ© avec panache sur la scĂšne de Bobino en mars 1975. C’est Brialy qui a eu l’idĂ©e de ce grand retour parisien une revue autobiographique, chorĂ©graphiĂ©e avec quarante danseurs, pour le jubilĂ© de ses cinquante ans de carriĂšre. Lors de la premiĂšre, les Ă©poux Grimaldi, Mick Jagger, Sophia Loren, Tino Rossi et tous les spectateurs prĂ©sents lui font un triomphe. J’ai peut-ĂȘtre vieilli / Mais il n’est pas dit encore / Que moi je flanche / Et peut-ĂȘtre qui sait / Je finirai ma vie sur les planches », chante-t-elle devant un public en extase. Le 9 avril, au soir de la quatorziĂšme reprĂ©sentation, elle s’endort et sombre dans un coma dont elle ne se rĂ©veillera pas, terrassĂ©e par un AVC dans un rĂȘve de plumes et de strass. Cinq podcasts sur JosĂ©phine Baker 5 minutes Ă  lire PanthĂ©on Partager Contribuer

LepÚre de Mohammed s'opposait au départ de son fils de 31 ans en Angleterre, mais est aujourd'hui «trÚs heureux» de la tournure des événements, affirme la
Me voilĂ  replongĂ©e, tout Ă  coup, dans mes souvenirs d’école.. Ces souvenirs qui n’existent plus aujourd’hui et qui ressurgissent de ma mĂ©moire. Eh oui, j’avais une touche et une belle ardoise "qui casse" bordĂ©e de bois, j’en avais une autre en carton que j’aimais beaucoup moins. Et je crachais dessus quand mon Ă©ponge n’était pas assez humide. Je me souviens du bruit de la touche qui grinçait un peu... et de l’odeur de l’éponge mal rincĂ©e.... Et de cette impression bizarre quand je la tenais dans mes doigts et que je la sortais de sa petite boĂźte ronde Ă  fleurs. J’avais une belle mallette que ma marraine m’avait offerte, une mallette en cuir bien trop grande pour moi.. mais que je devais garder des annĂ©es... Fallait juste que je grandisse... Mais avant je me dois de parler de l’école gardienne et de cette fois oĂč j’avais oubliĂ© de mettre ma culotte pour aller Ă  l’école, j’avais bien sĂ»r Ă©tĂ© l’objet de moqueries de mes petits camarades. Mon plus grand souvenir de l’école gardienne, ce fut les gommettes de toutes les couleurs... et aussi des bonhommes que l’on faisait avec des marrons et des bois d’allumettes.... Et la plasticine... bon dieu qu’est ce que j’ai pu faire des serpents... des chiens aussi mais moins bien rĂ©ussis.... Comme je n’avais pas de mĂ©daille, j’attachais un beau bouton dorĂ© Ă  un fil et je le mettais Ă  mon cou... Je me souviens aussi du nom de mon institutrice " Laviolette".. joli nom hein ? Elle Ă©tait douce et gentille. Elle fut remplacĂ©e plus tard par Madame Leboutte. De l’autre cĂŽtĂ© du mur, ma sƓur GisĂšle Ă©tait chez les grandes. Il parait qu’on l’appelait souvent Ă  la rescousse quand la petite sƓur faisait la tĂȘtue... Toute une ambiance l’école du Pont de Scay.. la petite cour avec le marronnier photooĂč je m’écorchais les bras et les genoux sur les graviers, les garçons qui attaquaient les filles alors qu’ils ne pouvaient pas dĂ©passer une limite bien dĂ©finie par l’institutrice... Ces rondes que nous faisions entre filles "Un fermier dans son prĂ©.... un fermier dans son prĂ© ohĂ© ohĂ©...." ou "Ne regardez pas le renard qui passe, regardez plutĂŽt quand il est passĂ©"... Je me souviens aussi que je chantais, du moins, j’essayais de chanter avec une autre petite amie les chansons du moment... " Il y a toujours un coin qui me rappelle " d’Eddy Mitchell... Rosette c’était le prĂ©nom de ma petite amie avait une superbe voix... moi j’essayais de l’imiter. Mes amies s’appelaient Evelyne Servais, Bernadette Hanique, Marie-Alice Delvenne, Colette Hans et Ginette Defays qui Ă©tait nĂ©e le mĂȘme jour que moi exactement... et j’avais deux petits galants !! qui n’étaient pas qu’à moi seule d’ailleurs.... Parfois mĂȘme pas du tout.... Un qui s’appelait Serge Leduc dĂ©cĂ©dĂ© depuis longtemps et Christian Dhont... le troisiĂšme, AndrĂ© Roumans, m’aimait bien mais moi je n’avais d’yeux que pour Serge. Tous les jours, je partais Ă  l’école avec mes sƓurs, j’étais affublĂ©e d’un grand caban blanc aussi trop grand pour moi et quand je tournais la tĂȘte, ma bonnette restait en place.... Les institutrices Nous avions deux institutrices, l’une qui s’appelait Liliane Vilenne et l’autre Arlette Vosse, celles ci donnaient cours du haut de l’estrade en bois qui longeait le tableau noir. A gauche, il y avait un magnifique bureau... mais gare Ă  celui ou celle qui faisait le vilain... sinon il devait aller dans le "trou du bureau" au pied de l’institutrice... A l’époque les bancs Ă©taient toujours en bois, nous Ă©tions assises deux par deux. A part AndrĂ© Roumans qui Ă©tait assis tout seul. Il arrivait Ă  l’institutrice de lui taper sur les doigts avec une rĂšgle quand il faisait des pĂątĂ©s sur ses feuilles. Madame Vilenne n’avait pas son pareil pour organiser de jolies fĂȘtes scolaires. Nous nous rendions Ă  pieds dans la petite salle, un vieux piano noir restait lĂ  en permanence, le mari de madame Vilenne avait bien du mal parfois Ă  le rĂ©accorder. Monter sur scĂšne Ă©tait pour moi trĂšs impressionnant. Quelle ambiance quand la classe se transformait en " cinĂ©ma ". On occultait les fenĂȘtres, on mettait un Ă©cran et on nous passait un vieux film avec Mickey qui se faisait dĂ©vorer par un ogre. Je me souviens de l’énorme luette de celui-ci... je n’aurais pas voulu ĂȘtre Ă  la place de Mickey pour tout l’or du monde.... Dans toutes les classes de l’époque fin 1950 .., il y avait certainement une buse empaillĂ©e comme dans la mienne... elle m’impressionnait je dois dire. Un beau poĂȘle en pierre trĂŽnait au milieu de la classe, c’est sur ce poĂȘle que nous faisions "pĂ©ter" nos pommes de terre en hiver, une bonne odeur se rĂ©pandait dans la classe Ă  l’approche du dĂźner. Je me souviens des prismes et des cĂŽnes en zinc que l’institutrice sortait au bout d’une lune pour nous donner cours et des grandes bouteilles d’encre pour remplir nos encriers... Ă  l’époque, pas de tipex... mais une bonne gomme !!! fallait pas exagĂ©rer car on trouait sa feuille... je rentrais souvent de l’école avec les doigts tachĂ©s d’encre. Le dernier jour d’école Ă©tait mon prĂ©fĂ©rĂ©. Ce jour lĂ , on faisait venir des pĂątisseries des deux boulangeries du coin, des bons cornets Ă  la crĂšme. On dressait les tables dehors et on buvait de la grenadine... ce fut la derniĂšre fois oĂč j’ai mis les pieds dans la cour... et pourtant bien souvent, je me dis que j’aimerais y retourner.... Ça fait plus de 38 ans maintenant que je n’ai plus entendu tinter la cloche.
Laguerre des boutons en chansons | Patapouf. Streamez en Hi-Fi ou téléchargez en vraie qualité CD sur qobuz.com
Nous vous proposons une Ă©tude sur l’équipement des Poilus lors de la PremiĂšre Guerre mondiale. Ces objets sont issus de collections privĂ©es des membres de l’association qui deviennent des tĂ©moignages de cette pĂ©riode et permettent une comprĂ©hension de ce conflit notamment autour du thĂšme l’expĂ©rience combattante. Ceux-ci deviennent cent ans aprĂšs la fin du conflit des tĂ©moignages nouveaux et attractifs auprĂšs des jeunes gĂ©nĂ©rations et doivent ĂȘtre conservĂ©s comme des souvenirs mais Ă©galement des piĂšces historiques voire archĂ©ologiques. Depuis 2012 ces piĂšces de collections sont utilisĂ©es dans un cadre pĂ©dagogique. COMMENT EXPLIQUER L’EXPÉRIENCE COMBATTANTE DU SOLDAT FRANÇAIS A PARTIR DE SON EQUIPEMENT ? LES COIFFURES MILITAIRES ET LEURS ÉVOLUTIONS. LE CASQUE ADRIAN Coll M&H. Le Casque Adrian de l’infanterie française modĂšle 1915 est inspirĂ© des coiffures militaires du Moyen Âge. Cette coiffure militaire fut distribuĂ© aux troupes françaises pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. Lors de la premiĂšre annĂ©e de guerre en 1914 les mĂ©decins français ont remarquĂ© que 77% des blessures se portaient sur la tĂȘte du fait des Ă©clats d’obus et de la protection d’un simple kĂ©pi en toile. Un casque en acier fut donc conçu pour protĂ©ger le combattant des Ă©clats d’obus par le sous-intendant militaire Louis Adrian dans l’urgence et face aux Ă©normes pertes de soldats engagĂ©s dans la guerre des tranchĂ©es. La majoritĂ© des blessures Ă©tant Ă  la tĂȘte. Il remplaçait une cerveliĂšre en acier adoptĂ©e en fĂ©vrier 1915 distribuĂ©e Ă  raison de exemplaires et qui fut distribuĂ©e Ă  partir de septembre 1915, d’oĂč le fait de parler du casque modĂšle 1915″. La premiĂšre de cette coiffure fut utilisĂ©e lors de l’offensive de Champagne de septembre 1915. Les Allemands dĂ©velopperont Ă©galement un casque d’acier dit Stalhelm » en 1916 pour remplacer le casque Ă  pointe en cuir. Les Italiens utiliseront Ă©galement le casque Adrian durant ce mĂȘme conflit et il sera exportĂ© aprĂšs la guerre. AprĂšs la Grande Guerre ce casque est lĂ©gĂšrement amĂ©liorĂ© en 1926 modĂšle 1926″. Ils ont servi en 1940 et ont Ă©tĂ© largement distribuĂ© Ă  la dĂ©fense passive de l’époque. Evolution des pertes et blessures en comparaison avec l’évolution des coiffures militaires françaises. Casque Adrian impactĂ©. Divers coiffures françaises en 14-18. Coll M&H L’UNIFORME FRANÇAIS. L’uniforme et l’équipement du fantassin Français de la premiĂšre guerre mondiale se distingue en deux phases lors de l’entrĂ©e en guerre 1914 le fantassin français est Ă©quipĂ© du mĂȘme uniforme que celui de la guerre de 1870. En fait sans se l’avouer, l’état-major veut gagner cette guerre par le mĂȘme uniforme avec lequel la France l’avait perdu en 1870-71. Cette uniforme ayant la particularitĂ© d’ĂȘtre composĂ© d’un pantalon rouge ou garance » et d’une capote bleu. Ce pantalon rouge est traditionnel dans l’armĂ©e française et dans sa reprĂ©sentation auprĂšs de la sociĂ©tĂ© française. Pourtant celui-ci n’était absolument pas adaptĂ© Ă  cette nouvelle guerre. Contre-attaque française sur la Marne en septembre 1914. L’uniforme français est bien visible contrairement Ă  la tenue allemande. Lithographie polychrome / Revue images de guerre. La seconde phase commence dĂšs 1915, notamment aprĂšs les carnages des premiers mois de la guerre, et ce, jusqu’à la fin du conflit. L’armĂ©e française dote ses fantassins d’un uniforme commun et plus adaptĂ© aux conditions du terrain, dit uniforme bleu horizon » qui dissimule les Poilus Ă  l’ennemi. L’EQUIPEMENT QUOTIDIEN DU POILUS OU LE BARDAT DU POILU Equipements du quotidien et de combat des fantassins français et allemands retrouvĂ©s chez plusieurs particuliers et ramenĂ©s par les vĂ©tĂ©rans comme souvenirs. Coll M&H. Le paquetage du soldat français est composĂ© du havresac du modĂšle 1893, particuliĂšrement inconfortable car formĂ© d’un cadre en bois entourĂ© d’un tissu solide. Il contient 10kg d’équipements gamelle, brodequins, effets personnels, vivres, etc. Le fantassin est Ă©galement Ă©quipĂ© d’une gourde modĂšle 1877 d’une contenance d’un litre ou de deux litres pour l’eau et surtout le vin ou la gniole » alcool fort aprĂšs le conflit il n’était pas rare d’entendre dire certains vĂ©tĂ©rans c’est grĂące au bidon de deux litres que nous avons gagnĂ© la guerre ». Ce bidon est recouvert d’une housse de couleur bleu horizon possĂ©dant une Ă©tiquette pour l’identification la gourde du soldat. Il se porte en bandouliĂšre grĂące Ă  une sangle de cuir rĂ©glable. Le bidon Un soucis me hante, celui de mon bidon, perdu par un Homme qui devait me le rapporter plein d’eau, et que je n’ai plus revu. [...] J’ai mon sabre, j’ai mon kĂ©pi, j’ai mon sac. Mais je n’ai plus mon bidon. [...] Plus de bidon ! C’est un malheur. » Maurice GENEVOIX dans son recueil Ceux de 14 . L’équipement utile au combat se compose de deux cartouchiĂšres disposĂ©es en avant du ceinturon et la troisiĂšme dans le dos, trĂšs inconfortable, pour le fusil Lebel modĂšle 1886/93. L’équipement des poilus est constamment amĂ©liorĂ©, ainsi que son armement Le fusil Lebel en dotation au dĂ©but du XXe siĂšcle reste dans les lignes mais le mousqueton berthier fait son apparition, c’est une arme maniable et plus courte que le Lebel qui est davantage pratique et maniable dans les tranchĂ©es. Ces fusils sont dotĂ©s de baĂŻonnettes notamment celle du Lebel surnommĂ©e rosalie ». S’y ajoute des couteaux de combats le vengeur ». Le matĂ©riel s’adapte aux nouvelles armes de la guerre, notamment pour prĂ©venir les attaques aux gaz asphyxiants, des masques anti-gaz sont distribuĂ©s aux soldats. L’équipement s’adapte Ă  la vie dans les tranchĂ©es pĂ©riscopes de poche Ă  fixer au bout du fusil, pinces coupes barbelĂ©s, y compris des piĂšces d’armures comme au Moyen-Age. Ci-dessous ensemble de l’équipement quotidien du poilu avec de gauche Ă  droite cartouchiĂšre, gamelle, Havresac type as de carreau », boite de ration mdle 1918, ceinturon et le bidon de 2l » mdle 1877. Collection M&H. Poilu avec son barda ». Havresac français. Coll M&H. Pinces coupantes Peugeot et son Ă©tui en cuir modĂšle 1915. CartouchiĂšre pour lebel. Coll M&H. La protection contre les gaz le masque anti-gaz. La premiĂšre attaque aux gaz a eu lieu en 1915 Ă  Ypres, cette nouvelle arme offensive issue de la guerre industrielle est utilisĂ©e pour la premiĂšre fois par les Allemands. Commence alors une vĂ©ritable guerre des gaz ». Chaque belligĂ©rant dĂ©veloppe ces nouvelles armes offensives mais Ă©galement des systĂšme de protection pour protĂ©ger ses troupes. des masques anti-gaz sont mĂȘme dĂ©veloppĂ©s pour les chevaux. Nombreux ont Ă©tĂ© les soldats touchĂ©s par ces armes, dĂ©veloppant de nouvelles pathologies comme les brĂ»lures du systĂšme respiratoire et des yeux. Masque anti-gaz ARS 17 et son boitier. Coll M&H. LE MATÉRIEL MÉDICAL Sont prĂ©sentĂ©s ici quelques Ă©lĂ©ments des services mĂ©dicaux de l’armĂ©e française lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, Ă  savoir un kĂ©pi d’officier mĂ©decin couleur pourpre, un brassard pour infirmier ou infirmiĂšre, des pansements, une mallette de mĂ©decin, un drapeau croix-rouge, un brancard, etc. Reconstitution d’un poste de secours avec un brancard dans le cadre d’un projet scolaire. Coll M&H Reconstitution au collĂšge Notre-Dame de Vineuil d’un poste de premier secours avec du matĂ©riel d’époque retrouvĂ© chez des particuliers. Coll M&H. Pansement individuel allemand. M&H BonjourĂ  toutes et Ă  tous Ce petit blog est destinĂ© Ă  mettre Ă  la disposition des instituteurs et professeurs des Ă©coles les quelques poĂšmes de Miguel Dey destinĂ©s Ă  la jeunesse. Bien Ă©videment d'autres peuvent utiliser les poĂšmes qui sont dans ce blog. Lire la suite 26 juin La grenouille Une grenouille Qui part en vadrouille, Partout farfouille Greville et patrouille. Mais Le soldat français de 1914 Ă  1918 ‱ L’adaptation des Ă©quipements. L’uniforme et l’équipement du fantassin Français de la premiĂšre guerre mondiale se distingue en deux grandes phases La premiĂšre phase est l’entrĂ©e en guerre l’annĂ©e 1914 oĂč le fantassin reçoit des uniformes vĂ©tustes et anciens. La seconde phase commence dĂšs 1915 jusqu'Ă  la fin du conflit, l’armĂ©e Française dote ses fantassins d’un uniforme commun et plus adaptĂ© aux conditions du terrain. 1- L’entrĂ©e en guerre, 1914. L’uniforme- Les Français rentrent en guerre avec un uniforme dĂ©plorable Ils sont vĂȘtus d’un pantalon rouge garance depuis 1867 fortement visible, ils partent au front sans aucune protection a la tĂȘte, seulement couverts par un kĂ©pi. La capote est de couleur gris de fer bleutĂ© Ă  deux rangĂ©es de boutons, elle n’a presque pas Ă©tĂ© modifiĂ©e depuis le second empire ! Le ceinturon est un modĂšle a plaque en cuir noir retournĂ©. Les guĂȘtres et les brodequins sont plus rĂ©cents, du modĂšle 1913 pour les guĂȘtres, elles se lacent Ă  l’avant. Les brodequins sont de modĂšles disparates. Armement et Ă©quipement- Le paquetage du soldat Français relĂšve Ă©galement de l’archaĂŻsme, le havresac du modĂšle 1893 est particuliĂšrement inconfortable puisque se forme est fixĂ©e grĂące a un cadre en bois entourĂ© d’un filet de maintient en fines mailles plus de prĂ©cisions dans le dossier qui suit. Il contient 10kg d’équipement gamelle, brodequins, effets personnels, vivres
 Le fantassin est Ă©galement Ă©quipĂ© d’une gourde modĂšle 1877 d’une contenance d’un litre plus de prĂ©cisions dans le dossier qui suit. Il est dotĂ© du fusil Lebel modĂšle 1886/93 accompagnĂ© de trois cartouchiĂšres en cuir fort peu pratiques deux cartouchiĂšres sont disposĂ©es en avant du ceinturon et la troisiĂšme dans le dos ce qui engendra nombre de douleurs aux reins impossibilitĂ© de s’asseoir confortablement. Cet ensemble de cartouchiĂšres est soutenu par le ceinturon de cuir et surtout une bretelle de suspension a trois branches en cuir Ă©galement. 2- De 1915 Ă  la victoire L’uniforme- Aux lendemain de la victoire de la marne, l’état major se dĂ©cide enfin a passer au bleu-horizon afin d’uniformiser la troupe et de la rendre moins visible aux yeux de l’ennemi. Les fantassins francais sont dotĂ©s de couvres-pantalons de toile bleu en attendant que les nouveaux modĂšles de pantalons soient fabriquĂ©s. La capote Poiret » fait Ă©galement son apparition en dĂ©cembre 1914, de couleur bleu-horizon, elle a une seule rangĂ©e de boutons. Les bandes molletiĂšres et des brodequins du modĂšle 1917 sont Ă©galement adoptĂ©s. MalgrĂ© toutes ces modifications uniformologiques, la plus intĂ©ressante est celle du couvre-chef, en effet, au milieu de l’étĂ© 1915 le fameux kĂ©pi garance est remplacĂ© par le casque Adrian modĂšle 1915 plus de prĂ©cisions dans le dossier suivant. Armement et Ă©quipement- L’équipement et l’armement des poilus sont constaments amĂ©liorĂ©s Le fusil Lebel persiste dans les lignes mais le mousqueton berthier fait son apparition, en effet, c’est une arme maniable et relativement courte ce qui rend son utilisation aisĂ©e dans des tranchĂ©es souvent Ă©troites. Le soldat est Ă©galement dotĂ© de couteaux de combats le vengeur », ou mĂȘme de couteaux de boucher. La baĂŻonnette du fusil lebel surnommĂ©e Rosalie » est Ă©galement amĂ©liorĂ©e. Les Ă©quipements en cuirs distribuĂ©s sont dĂ©sormais de couleur fauve, ce qui les rend plus rĂ©sistants par rapport aux cuirs noirs de 1914. Des effets pour prĂ©venir les attaques aux gaz asphyxiants sont distribuĂ©s aux soldats les masques Ă  gaz. L’équipement d’adapte Ă  la vie dans les tranchĂ©es pĂ©riscopes de poche Ă  fixer au bout du fusil, pinces coupes barbelĂ©s. MalgrĂ© toutes ces modifications, l’équipement du fantassin Français reste fort mal conçu la disposition des cartouchiĂšres si peu confortables reste inchangĂ©e, les bandes molletiĂšres apportent des ennuis supplĂ©mentaires aux soldats elles empĂȘchent une circulation sanguine convenable et sont trĂšs dĂ©licates Ă  poser. N’oublions pas qu’il faut attendre 1916 pour que ces effets soient entiĂšrement distribuĂ©s. Liste des fiches disponibles - Le casque adrian M1915 - La croix de guerre - Le bidon M1877 - La lanterne pliable M1910 - Le rĂ©volver M1892 FredMella, le dernier des Compagnons de la Chanson, un groupe vocal trĂšs populaire des annĂ©es 1950 Ă  1970, est mort samedi soir Ă  Passer au contenu Histoire de la Mode Les annĂ©es 1940 De la Guerre au New Look Il Ă©tait une fois
 La mode des annĂ©es 1940La mode des annĂ©es 1940 s’ouvre sur la Seconde Guerre mondiale. Occupation, restriction, la haute couture risque la faillite tandis que, Ă  l’ombre de leur foyer, les femmes rĂ©inventent une mode faite de bric et de broc, de bouts de ficelle et de pas mal d’ingĂ©niositĂ©. Peu aprĂšs la libĂ©ration, c’est la fĂ©minitĂ© qui est cĂ©lĂ©brĂ©e dans toute sa splendeur avec le New Look de Dior. La taille s’étrangle, les jupes s’évasent, les matiĂšres s’ennoblissent c’est la fin de la restriction, de la peur, de la mort. La mode a, comme les Français, un besoin irrĂ©pressible de 1. Londres, essayage de chapeaux dans un grand magasin,1942 / 2. Paris, 1945 / 3. Deux femmes Ă  la Sorbonne, Paris, 1948. Dutch National Archives CC 1939 DÉBUT DE LA DEUXIÈME GUERRELa dĂ©cennie s’ouvre sur l’horreur de la Seconde guerre mondiale. Le vĂȘtement devient alors un symbole de l’oppression allemande, obligeant , dĂšs le mois de juin 1942, tous les Juifs de la zone occupĂ©e en France, ĂągĂ©s de 6 ans et plus, Ă  arborer une Ă©toile jaune. Photos 1. Juin 1942. Bundesarchiv, Bild 183-N0619-506 / CC-BY-SA 2. Paris, rue de Choiseul en septembre 1940. Les Juifs ne sont pas admis ici ». Bundesarchiv, Bild 183-S59096 / CC-BY-SA 3. Adolf Hitler devant la Tour Eiffel le 23 juin 1940. Bundesarchiv, Bild 183-H28708 / CC-BY-SA LA MODE RATIONNÉEDĂšs 1941 sont Ă©mis des tickets de rationnement. Toutes les matiĂšres utiles Ă  l’industrie de l’armement sont rĂ©quisitionnĂ©es. Ainsi, les textiles sont parmi les premiers produits limitĂ©s. La mode est muselĂ©e, morte diront certains. C’était sans compter sur l’imagination des femmes qui recyclent des matiĂšres inĂ©dites et crĂ©ent leurs propres vĂȘtements Ă  l’ombre de leur chaumiĂšre. Les magazines, fĂ©minins en particulier, prodiguent des conseils aux mĂ©nagĂšres pour continuer Ă  s’habiller en contournant le systĂšme de rationnement. Ainsi lit-on dans Marie-Claire, Le Petit Écho de la Mode ou la Figaro des astuces pour confectionner des robes en raccommodant des piĂšces de tissus diffĂ©rents, pour recycler ses rideaux en vĂȘtements et pour les faire durer le plus longtemps possible. La soie, rĂ©quisitionnĂ©e pour la fabrication de parachutes, de cordes et de filets, rend les bas introuvables. VoilĂ  sans doute l’accessoire qui manque le plus aux femmes des annĂ©es 1940. Tellement que certaines se teignent les jambes avec du thĂ© pour imiter la soie. Elisabeth Arden invente mĂȘme une lotion colorante pour les jambes, qu’elle associe Ă  un crayon noir permettant de dessiner une fausse couture Ă  l’arriĂšre du mollet. Le succĂšs est immĂ©diat et d’autres marques commencent Ă  commercialiser ces bas sans maille » ou liquid hosiery » bas liquides. Photos 1. Ces bas usĂ©s seront retraitĂ©s et transformĂ©s en parachutes. / 2. Une femme enduite de bas liquides » en 1941. C’est l’heure de la mode du systĂšme D et de la rĂ©cupĂ©ration. On cherche au fond de son grenier un accessoire, un morceau de cuir ou de soie, de laine ou de dentelle. Les Puces s’arrachent, alternative Ă  bas prix de vĂȘtements de qualitĂ©. UNE MODE À L’IMAGE DES TEMPSPhoto Vie quotidienne dans une rue de Paris, 1941. Bundesarchiv, Bild 101I-247-0775-38 / Langhaus / CC-BY-SA Cette mode DIY » est Ă  l’image des temps rudes fonctionnelle et habillĂ©e de couleurs sombres. Mais qui n’oublie de rester Ă©lĂ©gante, comme un pied de nez Ă  l’occupant. Les hanches se cintrent, les Ă©paules gagnent en largeur et les jupes, restrictions de textiles obligent, raccourcissent au-dessous des genoux. CES VÊTEMENTS ET ACCESSOIRES ICONIQUES DES 1940’SPhoto Les temps sont durs mais la Parisienne reste Ă©lĂ©gante. Gants, chapeau, veste cintrĂ©e et Ă©paulĂ©e, jupe sous les genoux. Quai d’Orsay, aoĂ»t 1942. Bundesarchiv, Bild 183-H27235 / CC-BY-SA LA VESTE À ÉPAULES CARRÉESInspirĂ©e du vestiaire masculin, elle remplace les longs manteaux. Sous sa carrure carrĂ©e, elle dessine Ă  la femme des 40’s une allure puissante qui contrastera avec les Ă©paules arrondies du New Look de Dior dĂšs 1947. LA JUPE CRAYONBye bye plis, volants et autres effets de style robes et jupes adoptent une coupe droite, sans fioriture, pour Ă©conomiser le tissu. Ce qui signe la naissance de la must-have jupe crayon. LE SAC À BANDOULIÈREPlus pratique que le sac Ă  main, la bandouliĂšre fait Ă©galement son apparition Ă  ce moment lĂ . Pourquoi ? Car plus pratique, en particulier pour circuler Ă  bicyclette. Il est large et contient, parfois, un compartiment destinĂ© au masque Ă  gaz. LES SEMELLES COMPENSÉESLes semelles compensĂ©es deviennent les chaussures les plus courues du tout Paris. Restriction du cuir oblige il est alors rĂ©servĂ© Ă  l’industrie militaire, elles sont en bois, lourdes et inconfortables. Elles inspireront Ă  Maurice Chevalier, en 1942, la chanson La symphonie des semelles de bois » J’aime le tap, tap, tap des semelles en bois Ça me rend gai, ça me rend tout je ne sais quoi Lorsque j’entends ce rythme si bon Dans mon cƓur vient comme une chanson Tap, tap, tap, c’est le refrain De la rue pleine d’entrain Tap, tap, tap, la symphonie Des beaux jours moins vernis On dĂ©tourne Ă©galement caoutchouc, vieux pneus, acier, paille tressĂ©e
 LE CHAPEAU, LE BIBI, LE TURBANLes accessoires deviennent le doudou-mode refuge, inspirant, en fĂ©vrier 1942, cet extrait au magazine Marie-Claire, Paris s’habille toujours ou plus exactement se coiffe toujours, car il semble que toutes les recherches de la mode de soient rĂ©fugiĂ©es dans les chapeaux . C’est Ă  ce moment que naĂźt la prestigieuse Maison Michel et se couvrir la tĂȘte devient symbolique d’un acte de rĂ©sistance Ă  l’occupant. MichĂšle Morgan icĂŽne des annĂ©es 1940Celle qui se voit surnommer Les plus beaux yeux du cinĂ©ma » le doit Ă  son partenaire, Jean Gabin, qui lui susurre dans Le Quai des Brumes » T’as d’beaux yeux tu sais ». Oui, ils sont beaux et ne cesseront d’illuminer les plus grands films français des annĂ©es 1930 aux annĂ©es 1980. AprĂšs une parenthĂšse aux États-Unis pendant la guerre, sa popularitĂ© explose en 1946 avec La Symphonie pastorale » 1946 de Jean Delannoy qui lui vaudra le prix d’interprĂ©tation fĂ©minine remis lors du premier Festival de Cannes. Elle sera Ă©lue par les Français, Ă  10 reprises actrice française la plus populaire ». Photo Avec Jean Gabin dans Le Quai des Brumes », 1938 UNE MODE RÉGLEMENTÉELa pĂ©nurie est telle que des lois rĂ©gissant l’habillement et la fabrication des vĂȘtements et des accessoires sont Ă©dictĂ©es les robes et jupes Ă©vasĂ©es sont interdites, tout comme les pantalons avec revers et la longueur maximale des ourlets est limitĂ©e. Les accessoires en cuir sont Ă©galement rĂ©glementĂ©s. Interdiction de fabriquer de grands sacs ou des ceintures dĂ©passant les 4 centimĂštres de largeur. Les crĂ©ateurs qui continuent Ă  proposer leurs collections sont limitĂ©s Ă  la fabrication de 100 modĂšles, rĂ©gis par une discipline Ă©conomique stricte. On rĂ©cupĂšre ainsi le fil des anciennes collections pour composer les nouvelles. Plusieurs maisons, 85 en 1941, obtiennent des dĂ©rogations et bĂ©nĂ©ficient d’un supplĂ©ment de matiĂšres premiĂšres contingentĂ©es. C’est sans doute ce qui explique que la haute couture française n’a pas totalement disparu Ă  cette pĂ©riode. LA HAUTE COUTURE ET L’OCCUPANTSous l’occupation, plusieurs Ă©minentes maison de couture de la capitale, Chanel, Vionnet ou Schiaparelli, ferment temporairement. Le couturier espagnol CristĂłbal Balenciaga, rĂ©fugiĂ© Ă  Paris, cesse ses crĂ©ations. La maison de couture de Jacques Heim, crĂ©ateur juif, est victime des lois d’aryanisation qui lui interdisent de faire du commerce un administrateur aryen le remplacera. Certains rĂ©sistent Ă  leur façon, telle Madame GrĂšs qui dĂ©cline, en 1942, sa premiĂšre collection autour des couleur bleu, blanc, rouge, se procurant ses tissus au marchĂ© noir en signe d’insoumission aux restrictions imposĂ©es par l’occupant. Elle arbore un immense drapeau français aux fenĂȘtres de sa maison de couture, jusqu’à ce que les Allemands la ferment en 1943. A contrario, plusieurs crĂ©ateurs s’accommodent aisĂ©ment de l’occupation, en tirant mĂȘme profit, tels RĂ©veillon ou Toutmain qui fournissent l’armĂ©e allemande en gilets de fourrure. D’autres, enfin, entretiendront des relations ambiguĂ«s avec l’ennemi. Ainsi, Coco Chanel, dont le rĂŽle polĂ©mique n’a toujours pas Ă©tĂ© clairement Ă©tabli. Car, pour les acteurs du luxe, l’occupant allemand est un client au fort pouvoir d’achat. Le mark s’échange 20 francs alors qu’il n’en valait que 12. Le made in Paris » haut de gamme est le summum de l’élĂ©gance et les soldats – et leurs Ă©pouses – dĂ©valisent les boutiques chics de la rue Faubourg-Saint-HonorĂ© ou avenue de l’OpĂ©ra. Permettant Ă  nombre de maisons de conserver leur personnel et de survivre Ă  la guerre. À la libĂ©ration, le milieu de la Haute couture est Ă©pargnĂ©e par l’épuration. Comment redresser la France en la privant du secteur de luxe le plus plĂ©biscitĂ© par les riches Ă©trangers, alors que dans le mĂȘme temps la mode amĂ©ricaine prend son Ă©lan, innovant sur les matiĂšres, les coupes et le prĂȘt-Ă -porter ? On ferme ainsi les yeux sur les arrangements et autres complaisances de certains crĂ©ateurs, au nom de la croissance Ă©conomique. La polĂ©mique ChanelGabrielle Chanel a-t-elle Ă©tĂ© espionne pour l’ennemi durant l’Occupation ? Son comportement continue Ă  faire polĂ©mique. Si elle n’a jamais cachĂ© sa relation avec un officier allemand, un livre Dans le lit de l’ennemi. Coco Chanel sous l’Occupation, de Hal Vaughan, paru en 2012 aprĂšs dĂ©classification des archives françaises, anglaises, allemandes et amĂ©ricaines, la prĂ©sente comme l’agent F-214 rattachĂ©e au service de renseignement de l’état-major allemand. Collaboration que la crĂ©atrice a toujours niĂ©e. HISTOIRE DE CHANEL Elle a rĂ©volutionnĂ© la mode avec son look androgyne, sa mariniĂšre, son tailleur en tweed. Retour sur l’histoire de la plus cĂ©lĂšbre maison française de couture, son style, ses piĂšces emblĂ©matiques et ses accessoires intemporels. 1944 TOUTE LA FOLIE DE LA LIBÉRATIONEn Ă©tĂ© 1944, lorsque les AlliĂ©s dĂ©barquent dans la capitale, la rue hurle, danse, s’embrase et s’embrasse. Bye bye rigueur martiale, bonjour effervescence, folie, couleurs. On veut s’amuser Ă  en crever, sortir, danser et s’habiller. De matiĂšres nobles jusque lĂ  interdites, de mĂštres de tissus jusqu’à plus soif, de fĂ©minitĂ© exacerbĂ©e. Les Ă©paules se dĂ©vĂȘtissent, les dĂ©colletĂ©s plongent tandis que les jupes s’allongent de quelques centimĂštres. Les soldats amĂ©ricains importent les chewing gums et une mode d’outre Atlantique affranchie des conventions poussiĂ©reuses bas nylon, cigarettes et jazz soufflent un air de libertĂ©. Le temps est venu – enfin – de s’amuser. L’heure est Ă  la fĂ©minitĂ©, mais toute en Ă©lĂ©gance, telle que les AmĂ©ricains, Ă©poustouflĂ©s, le rapporteront de retour au pays et qui contribueront Ă  construire le mythe de la Parisienne ». C’est aussi, c’est surtout, grĂące Ă  l’audace du maĂźtre Dior. 1947 LE NEW LOOK DE DIORLa collection Corolle du tout jeune Christian Dior est incontestablement l’évĂ©nement fashion le plus remarquable de la dĂ©cennie. Une taille serrĂ©e Ă  l’extrĂȘme qui exacerbe les formes ; la poitrine se dresse, les Ă©paules s’arrondissent. Jamais la mode n’avait Ă©tĂ© aussi audacieuse, faisant dire Ă  la directrice de Harper’s Bazaar Carmel Snow It’s a new look » ; Dior vient de rĂ©inventer la silhouette de la femme. La France, Ă  terre, n’en demandait pas tant et embrasse cette allure rĂ©volutionnaire, aussitĂŽt suivie par toute l’Europe puis par l’AmĂ©rique. Christian Dior, inconnu jusque lĂ , devient la nouvelle Ă©toile montante du Paris redevenu capitale de la mode. LES ANNÉES 1950 Taille cintrĂ©e, poitrine affirmĂ©e, lingerie, bas nylon et dĂ©ferlante du prĂȘt Ă  porter les Fifties sont Ă©lĂ©gantes et fĂ©minissimes. HISTOIRE DE LA MODE De la prĂ©histoire Ă  la rĂ©volution web, remontez le fil de prĂšs de 80’000 ans de mode et plongez dans les dĂ©cennies qui ont marquĂ© le vingtiĂšme siĂšcle Toute la mode sur Facebook Toutes les news sur Twitter Toutes les tendances sur Instagram PLUS DE MODE Les tendances mode cocooning En mode cocooning Les jours se rafraĂźchissent et les nouvelles tendances commencent Ă  envahir les magasins. Pour rester au goĂ»t du jour, mĂȘme Ă  la maison, voici les tendances mode cocooning de cet automne-hiver 2021/2022 ! [...] Wanteeed, l’extension qui dĂ©tecte illico les promos Bon plan mode et beautĂ© Des rĂ©ductions automatiques en e-shoppant C'est l'outil qui rĂ©volutionne le shopping en ligne. Avec Wanteeed, plus besoin de crawler les sites qui recensent les codes promos, la plateforme le fait automatiquement. 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Une approche nĂ©cessaire, quand on [...] RĂ©daction2021-08-03T150843+0200 Partager cet article Articles similaires Page load link Aller en haut InspirĂ©epar le vestiaire masculin, Coco Chanel introduit dans ses collections les boutons et les ganses d'uniforme, la mariniĂšre, le cardigan, le pantalon pour les Écrans & TV 6 minutes Ă  regarder PubliĂ© le 15/03/22 mis Ă  jour le 16/03/22 Partager Entendez “Chornobryvtsi”, un chant populaire Ukrainien fĂ©dĂ©rateur, chantĂ© et racontĂ© sur la chaĂźne YouTube de France Musique par la soprano ukrainienne Iryna Kyshliaruk. C’est la chanson que chaque Ukrainien connaĂźt par cƓur, et qu’on chante Ă  table, dans des occasions importantes, moins importantes, ou pour se soutenir. » EntonnĂ© a cappella par la chanteuse lyrique ukrainienne Iryna Kyshliaruk, le chant Chornobryvtsi rĂ©sonne aujourd’hui avec encore plus d’émotion À travers cette chanson, c’est toute l’Ukraine qui chante. » Pour France Musique, la soprano, qui a fait ses Ă©tudes de chant au Conservatoire national supĂ©rieur de musique de Paris et vit en France depuis presque dix ans, raconte l’histoire de cette mĂ©lodie populaire Ă©crite dans les annĂ©es 60, quand l’Ukraine faisait encore partie de l’URSS. Choisie parmi l’immense rĂ©pertoire national, elle cĂ©lĂšbre le lien Ă  la terre et ces fleurs particuliĂšres qu’on trouve partout dans le pays, les chornobryvtsi, des soucis de toutes les couleurs. Iryna Kyshliaruk conclut Quand il n’y a plus rien, la seule chose qui reste ce sont les chansons qu’on chante ensemble. » Guerre en Ukraine Le meilleur de YouTube Partager Contribuer Postez votre avis Pour soutenir le travail de toute une rĂ©daction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dĂ©pĂŽt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicitĂ© personnalisĂ©e. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rĂ©daction et l'ensemble des mĂ©tiers de TĂ©lĂ©rama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complĂšte, un suivi de l'actualitĂ© culturelle, des enquĂȘtes, des entretiens, des reportages, des vidĂ©os, des services, des Ă©vĂšnements... QualitĂ©, fiabilitĂ© et indĂ©pendance en sont les maĂźtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidĂ©litĂ© de nos abonnĂ©s est essentiel. 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chanson la guerre des boutons mon pantalon